Un atelier ayant pour thème "le diagnostic écologique des peuplements de pistachier de l'Atlas, leur réhabilitation et leur extension" sera organisé aujourd'hui prochain à l'Ecole nationale des forêts (ENAF) de Batna, a-t-on appris dimanche auprès de la Conservation des forêts. Lors de cette rencontre, des universitaires, des chercheurs, des acteurs associatifs et des responsables des coopératives agricoles devront débattre durant deux jours des aspects écologique et économique du pistachier en vue de formuler des recommandations destinées à promouvoir la richesse de cet arbre lié, au double plan historique et identitaire, aux régions steppiques et aride du pays, ont souligné les initiateurs de cet atelier. Les organisateurs ont prévu une série de communications portant sur la mise en uvre d'un "plan d'action" pour la réhabilitation et l'extension des aires écologiques de cet arbre millénaire, connu pour sa résilience face à la sécheresse et à l'avancée du désert, ainsi que pour son importance économique. En marge de cette rencontre, les participants seront conviés à une sortie sur terrain au cours de laquelle ils visiteront une aire de répartition de cette espèce dans la région des Aurès. L'Etat a mobilisé les moyens nécessaires pour prot éger la richesse forestière Le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Sid Ahmed Ferroukhi a souligné que l'Etat a mobilisé tous les moyens matériels, financiers et humains pour préserver la richesse forestière. "L'Etat a mobilisé tous les moyens matériels, financiers et humains pour la préservation de la richesse forestière et l'extension des superficies bois ées", a indiqué le ministre dans sa réponse écrite à une question d'un député de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur le problème de recrutement des gardes forestiers et la protection de la richesse forestière dans la wilaya d'Ouargla. Le corps technique de l'administration des forêts, qui compte plus de 6.200 agents, assume ses missions de police des forêts à travers les officiers et les agents de la police judiciaire, conformément à son statut et aux dispositions du code de procédure pénale, a ajouté M. Feroukhi. Les patrouilles des agents et officiers de la police judiciaire relevant de l'administration des forêts ont permis de dresser des procès-verbaux aux auteurs d'infractions telles le pacage dans les zones proté- gées, l'abattage des arbres et les incendies, a-t-il ajouté. Le ministre a rappelé, dans ce cadre, la signature en 2014, d'un accord-cadre avec la Gendarmerie nationale relatif à la protection du patrimoine forestier national, et ce pour coordonner et échanger les informations, les expériences et les données géographiques. Concernant le secteur des forêts dans la wilaya d'Ouargla, M. Ferroukhi a indiqué que "la wilaya a connu un progrès notable en matière de recrutement", précisant que le nombre des employés est passé de 76 en 2012 à 108 en 2015, soit une hausse de 42%".