Une conférence sous le thème "le Sahara Occidental et l'occupation marocaine" a été organisée à l'université espagnole de La Laguna (Canaries), en présence de plusieurs intellectuels, professeurs espagnols et de la communaut é sahraouie en Espagne. Organisée à l'occasion de la célé- bration du 40ème anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), la conférence a porté sur les souffrances du peuple du Sahara occidental et son droit à l'autodétermination et à l'indé- pendance garanti par tous les pactes et conventions internationales. Les intervenants ont affirmé que permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination est "le seul garant pour la paix et la stabilité dans la région". Les participants à la rencontre ont également exprimé leur profonde préoccupation face à l'"échec de la communauté internationale à trouver une solution à la cause sahraouie", appelant dans le même contexte à l'organisation d'un référendum d'autod étermination au Sahara Occidental occupé dans les plus brefs délais. "LA DERNIÈRE COLONIELE PEUPLE OUBLIE DU SAHARA OCCIDENTAL" Un débat en soutien au peuple sahraoui dans sa lutte pour son droit à l'autodétermination a été organisé récemment au parlement fédéral allemand, pour dénoncer le déni de droit que subit le peuple du Sahara occidental occupé et montrer au monde les souffrances endurées par les Sahraouis, ont rapporté les médias allemands. Initiée par un groupe de députés issus de partis politiques représentés au sein de la Chambre basse (Bundestag), cette rencontre a été marquée par la projection du film "la Dernière Colonie- le Peuple oublié du Sahara occidental" en présence de son réalisateur, le cinéaste allemand Christian Gropper. A travers cette projection, les déput és ont plongé dans les racines du conflit du Sahara occidental qui dure depuis plusieurs décennies, et qui révèle la nature coloniale du Maroc. Il décrit notamment la réalité de l'occupation marocaine, à travers des témoignages et images poignantes, notamment celles de la répression qui a suivi l'Intifada de Gdeim Ezik. L'uvre a parfaitement dénoncé les violations des droits humains du peuple sahraoui et lever le voile sur les souffrances endurées par les Sahraouis, sans oublier bien sûr le pillage des richesses par l'occupant (Maroc) des territoires sahraouis. Le film dénonce également le silence de la communaut é internationale et la complicit é de certains acteurs avec l'occupant marocain. Un débat avec le réalisateur et les députés allemands présents a suivi la projection du film, en présence d'universitaires et de militants des droits de l'homme, représentés notamment par l'Association allemande "Freiheit für die Western Sahara" (Liberté pour le Sahara Occidental). Un accent particulier a été mis sur le droit légitime à l'autodétermination, à travers un référendum, du peuple sahraoui.