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Une œuvre hautement métaphorique
Avant-première de Mimezrane de Ali Mouzaoui
Publié dans Le Maghreb le 24 - 12 - 2007


Heureuse naissance ! Mimezrane, la fille aux tresses, un film en version amazighe est né, portant ainsi au nombre de quatre -seulement - les longs métrages réalisés dans cette langue. Rappelez-vous, il y a eu autour de la fin des années 90 une petite vague -pas plus de trois films- de longs métrages réalisés en tamazight, dont La colline oubliée de Abderahamane Bouguermouh, actuellement alité dans un hôpital parisien, La montagne de Baya du défunt Azzeddine Meddour et Machaho de Belkacem Hadjadj. Mimezrane de Ali Mouzaoui a été projeté samedi dernier en avant- première à la salle Cosmos de Riadh El Feth. Ce film réalisé dans le cadre de " Alger, capitale de la culture arabe " est construit sur un mode métaphorique. De part les costumes, ce conte excessivement poétique est intemporel. Mimezrane est un conte populaire non pas proprement kabyle, mais mondial, puisque relatant les évènements fantastiques semblables à ceux des Mille et Une Nuits, ou d'autre légendes à la Tristan et Yseult. Ogres et sorcières, riches indignes et bon berger, amants désunis dans la vie, mysticisme exacerbé …… voilà un peu les ingrédients de cette légende qui se passe dans les endroits féeriques de Naâma, prétexte de plus pour le réalisateur de forcer les traits poétiques. Le village dans lequel est planté le décor du film s'appelle, Sfisfa. Les maisons sont en terre rouge comme au temps inconnu des récits mythiques qui meublent les soirées de gens qui fabulent pour fuir l'ennui. Les couleurs au teint de sable des vêtement avec signes et symboles anciens, sont en parfaite harmonie avec le décor naturel d'une terre aride, parfois généreuse et souvent vermoulue. Mimezrane n'est pas un film bavard. Tout est imagé dans cette trame qui se regarde comme une œuvre plastique. Tiré d'un conte kabyle, Mimezrane est également proche de ces récits populaires mondiaux qu'on retrouve et dans la culture orale et dans les textes de référence. Pour rester dans l'esprit de la légende et du conte, donc de tout ce qui est fantasmagorique, nous commencerons le résumé de ce film ainsi : " Il était une fois, une petite fille belle comme un ange qui s'appelait Mimezrane. Elle avait de longues tresses qui lui procuraient un physique presque irréel et évoluait en harmonie comme "Paul et Virginie" dans un espace-temps lointain avec son ami, le berger aux yeux noirs et malicieux, Hennouche. L'un comme l'autre s'aimaient d'un amour ardent. Mimezrane était orpheline dès son jeune âge, mais a évolué aux côtés de son alter ego, Hennouche. Jusque-là tout est beau, mais durant leur enfance, un nœud va apparaître lorsque les deux bambins, se retrouvent devant une cabane où un épouvantail veillait à ce qu'aucune fleur ne pousse et aucun oiseau ne chante. Hennouche brûla l'épouvantail mais en le faisant, une silhouette surgit de la hutte et le roua de coups. De cette aventure, la jeune fille eut une malédiction, celle de ne plus procréer tant qu'elle n'aura pas porté les bracelets de la fécondité lesquels bracelets se trouvaient l'un enfoui dans un lieu tenu secret dans le Djurdjura sous la surveillance de Ouaghzen - le terrible ogre redouté des enfants kabyles - et l'autre se trouvant autour du cou d'une gazelle plus rapide qu'une flèche dans un désert lointain. Hennouche aimant follement Mimezrane partit à la conquête des deux bracelets. Une fois le premier bracelet arraché, Hennouche le remit à sa bien-aimée et partit pour ramener le deuxième qui se trouvait au niveau de l'Oasis du Silence. Or, pendant ce temps, la sorcière qui se déguisa en visage humain sous forme d'une vieille femme, s'invita dans la maison de la jeune Mimezrane. Usant d'un subterfuge, elle fit connaître la beauté de Mimezrane à un jeune richissime, Bakir. Celui-ci l'emporta de force et l'épousa. Lorsque Hennouche revint au pays muni du second bracelet magique de la fécondité, il trouva sa bien-aimée mariée à cet étranger. Pour la sauver, Hennouche se déguisa en berger du richissime Bakir. Il libéra sa bien-aimée qui pensait toujours à lui et ne voulait plus de Bakir qui la préférait à toutes ses épouses. Cependant, les deux fugitifs furent vite retrouvés... "Une fin qui ne symbolise aucunement celle des contes où la sorcière est défigurée alors que les amants sont réunis pour la vie et la mort. Mimezrane, un film absolument épatant sera à l'affiche du 8e Festival du cinéma amazigh qui aura lieu du 09 au 13 janvier prochain dans la ville de Sétif.

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