Le constructeur automobile suédois Volvo a annoncé mercredi qu'il allait tester dès 2017 ses voitures sans conducteur à Londres, afin d'accélérer le lancement de ces véhicules du futur. Le test en conditions réelles "commencera début 2017 avec un nombre limité de voitures semi-autonomes et s'étendra en 2018 pour comprendre jusqu'à 100 voitures autonomes, ce qui en fera le programme de test le plus vaste sur les routes britanniques", a indiqué la marque dans un communiqué. Londres est la deuxième ville choisie par Volvo pour lancer ces véhicules, après Göteborg, où il a son siège, et où les tests grand public doivent également démarrer l'an prochain. Les tests encadrés par des ingénieurs Volvo ont commencé dans les rues de la deuxième agglomération suédoise dès 2014. Volvo est membre, avec son concurrent Ford, le géant d'internet Google, et les services de réservation de voiture avec chauffeur Uber et Lyft, d'un lobby né mardi pour promouvoir auprès des législateurs et du grand public la cause des voitures pilotées par un ordinateur. Le suédois semble parmi les constructeurs les plus avancés, ayant annoncé en février 2015 que sa voiture sans conducteur était assez au point pour être "industriellement viable". Le modèle semi-autonome confié à des ménages britanniques et suédois ordinaires en 2017 doit mener ses passagers à la destination de leur choix sans intervention humaine, sauf si la voiture estime les conditions trop dangereuses. Dans ce cas, elle demande au conducteur de prendre les commandes, et s'il ne le fait pas elle se gare. La conduite sans chauffeur doit selon Volvo "révolutionner" le transport routier en réduisant temps de trajet, embouteillages, pollution et accidents, en plus d'améliorer le confort des automobilistes. Volvo, qui appartient à 100% au constructeur chinois Geely, cherche également des villes chinoises partenaires pour étendre ses tests au plus grand marché automobile du monde.