Après avoir sorti le FC Barcelone au tour précédent, l'Atlético s'est payé le Bayern Munich en demi-finale. Ce parcours et la manière avec laquelle les Colchoneros ont passé ces obstacles font de la troupe de Diego Simeone la référence européenne aujourd'hui. Ses demi-finales aller et retour en sont une nouvelle preuve. Le Bayern n'en a pas assez profité Le Bayern a laissé passer sa chance. Au cours d'une première période largement dominée, les Allemands auraient dû faire la différence. L'Atlético s'est laissé marcher dessus en se montrant incapable de ressortir les ballons et en cédant face la pression allemande. Après la pause, l'entrée de Carrasco à la place de Fernandez a rééquilibré les débats et Madrid s'est remis à l'endroit. Après la pause, la physionomie n'a pas tellement changé et le Bayern n'a pas subitement relâché son étreinte. Mais sur chaque récupération, l'Atlético a fait frémir l'Allianz-Arena. Et c'est sur l'une d'elles que Boateng, Vidal et Alonso se sont jetés dans la gueule du loup. Griezmann a filé dans leur dos pour envoyer l'Atlético au paradis.
Immense Griezmann, décisif Oblak L'Atlético, c'est d'abord une rigueur collective à vous faire dérailler n'importe quel cador. Mais au cœur de cette fabuleuse machine, deux individualités ont porté le collectif ce mardi. D'abord Antoine Griezmann. Sa technique a rendu fou ses gardes du corps, son sang-froid et son sens du but ont fait basculer la rencontre. Oblak, lui, en stoppant un penalty et en y ajoutant deux petits miracles, a maintenu les siens au moment où cette demi-finale semblait leur échapper. Coupable sur l'ouverture du score, Gimenez a concédé un penalty trois minutes plus tard. Une première période cauchemardesque. Côté Bayern, comme à l'aller, Alaba a souffert. C'est lui qui a laissé filer Griezmann sur le but qui change tout. Devant, Douglas Costa n'a rien réussi. Pas plus que Kingsley Coman, très brouillon dans une fin de match qui réclamait beaucoup de justesse et de maîtrise de ses émotions. Sur l'autre aile, Ribéry a eu le mérite de secouer le cocotier. S'il n'a pas toujours eu le geste juste, l'ailier gauche est impliqué sur le but de Lewandowski. Son activité a donné le la au Bayern.
Et si Müller n'avait pas raté son penalty… 34e minute : le Bayern vient de forcer le verrou grâce à Xabi Alonso. Trois minutes plus tard, Müller peut couler l'Atlético sur penalty. Les Madrilènes ne mettent plus un pied devant l'autre, le Bayern va matérialiser au score sa domination et prendre les rênes de cette double confrontation. Sauf qu'Oblak part du bon côté. Le Bayern ne sera jamais virtuellement qualifié et Griezmann enterrera ses espoirs. Le sans-faute continue. L'Espagne règne sur l'Europe cette saison. Aucune équipe de Liga ne s'est fait sortir d'une compétition européenne hormis par des compatriotes. La Ligue Europa et la Ligue des champions pourraient bien offrir deux duels 100% ibériques.
L'arme fatale de l'Atlético s'appelle Griezmann Auteur du but décisif qui a envoyé l'Atlético Madrid en finale de la Ligue des champions, mardi à Munich (défaite 2-1), Antoine Griezmann a encore enfilé son costume de super-héros pour sauver les Colchoneros. Impressionnant de maitrise, le Français a encore étalé toute sa classe. Froid comme une lame, il s'est présenté devant Manuel Neuer. Sans sourciller, il l'a crucifié. Et pas de n'importe quelle manière. Ce but d'Antoine Griezmann rappelle à quel point l'attaquant français est devenu un monstre de sang-froid et a un peu plus grandi depuis qu'il a signé chez les Matelassiers. Là où 90% des attaquants auraient choisi le côté ouvert, le Tricolore a préféré le premier poteau devant la muraille allemande qui était venue, à toute vitesse, à sa rencontre. De l'aplomb et du cran, c'est exactement ce dont l'Atlético Madrid avait besoin pour calmer des Bavarois tout feu tout flamme.
Le meilleur buteur de l'histoire de l'Atlético en Ligue des champions Si l'équipe de Diego Simeone est une machine à faire déjouer et à résister, elle dispose aussi d'une arme létale, capable de faire mouche à la première occasion. Les Bavarois l'ont appris à leurs dépens mercredi soir. Un tir cadré, un but. Difficile de faire plus efficace. Sevré de ballons dans le premier acte, l'attaquant des Bleus a su attendre son heure. Comme contre le Barça où il avait inscrit un doublé pour mettre à genou le tenant du titre catalan. Avec 7 buts et une passe décisive en C1 cette saison, le Tricolore représente à lui seul 53% des réalisations madrilènes sur la scène européenne (impliqué sur 8 des 15 buts). Il est évidemment l'élément indispensable et le fer de lance de cette équipe besogneuse qui repose, en bonne partie, sur ses inspirations offensives. Avec neuf buts au compteur en Ligue des champions depuis son arrivée à Madrid, Antoine Griezmann est désormais la meilleure gâchette de l'histoire des Colchoneros dans la compétition (ce n'est que la onzième campagne de l'Atlético en C1). Le natif de Mâcon a effacé Diego Costa des tablettes (8 réalisations). Froid comme une lame, il s'est présenté devant Manuel Neuer. Sans sourciller, il l'a crucifié. Et pas de n'importe quelle manière. Ce but d'Antoine Griezmann rappelle à quel point l'attaquant français est devenu un monstre de sang-froid et a un peu plus grandi depuis qu'il a signé chez les Matelassiers. Là où 90% des attaquants auraient choisi le côté ouvert, le Tricolore a préféré le premier poteau devant la muraille allemande qui était venue, à toute vitesse, à sa rencontre. De l'aplomb et du cran, c'est exactement ce dont l'Atlético Madrid avait besoin pour calmer des Bavarois tout feu tout flamme.
Un 9 chirurgical Utilisé dans l'axe par Diego Simeone, Antoine Griezmann ne déçoit jamais. Il marque encore et toujours. Sa complicité naturelle avec Fernando Torres saute aux yeux. Cela donnera peut-être des idées à Didier Deschamps, à un mois et demi de l'Euro, lui qui cherche désespérément un attaquant de pointe pour son 4-3-3 depuis la mise à l'écart de Karim Benzema et alors qu'Olivier Giroud ne met plus un pied devant l'autre. La solution est peut-être juste sous ses yeux. Au-delà des buts inscrits, c'est aussi la justesse de son placement et la précision de ses appels qui font des différences considérables. Antoine Griezmann en 9, c'est l'assurance d'avoir un buteur qui sort du bois au bon moment. Il butine autour des défenseurs, il les use, avant de les terrasser. L'arme fatale des Colchoneros a encore frappé. Dans 90 minutes, elle pourrait même déposer l'Atlético sur le toit de l'Europe. Avant de se pencher sur le cas de l'équipe de France, qui visera aussi les sommets continentaux dans quelques semaines.