Au mois de février dernier, le directeur général des ressources humaines au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales Abdelhalim Merabti, avait annoncé qu'"Après la délivrance des passeports et cartes d'identité biométriques, les services spécialisés se penchent actuellement sur la conception des permis de conduire et des cartes grises biométriques". Cette information a été donnée dans une déclaration à la presse en marge d'une rencontre de formation sur la "modernisation du service public et valorisation de la ressource humaine locale". Mieux encore, le même responsable a précisé que désormais "Tous les candidats au baccalauréat/session juin 2016, auront leur carte nationale d'identité biométrique avant de se présenter aux épreuves". Il est important de savoir que cette carte offrirait d'autres services, en plus des renseignements personnels des candidats. A cette occasion, le même responsable a estimé "que de grands pas ont été franchis pour améliorer le service public, notamment en matière de facilitation et de simplification des procédures à l'instar de l'élimination de plusieurs documents d'état civil". Et justement dans ce même ordre d'idée et pas plus tard que dimanche dernier, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a annoncé que le projet du permis de conduire et de la carte grise biométriques sera présenté ce mercredi prochain devant le Conseil du gouvernement. En marge d'un exposé présenté devant la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), en présence du ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua, dans le cadre de l'examen du projet de loi portant règlement budgétaire pour l'exercice 2013, M. Bedoui a indiqué que "le projet du permis de conduire et de la carte grise biométriques sera présenté mercredi prochain devant le Conseil du gouvernement", soulignant que ces deux documents sont à même d'assurer "plusieurs prestations telles que la sécurité routière et le contrôle des routes et des véhicules". L'année 2016 verra donc l'arrivée du permis de conduire et de la carte grise biométriques dans le cadre de la poursuite de la modernisation de l'administration. Faut-il rappeler d'ailleurs qu'au mois de mars dernier le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, a annoncé la conception d'un portail électronique consacré aux services prodigués par les structures publiques, dans l'objectif de "mettre l'observatoire sur la bonne voie". La numérisation des modes de gestion et du système de prise en charge des besoins nationaux en termes de services publics et de besoins des institutions et organes publics "exigent l'instauration de la e-administration, à même de surmonter les dysfonctionnements enregistrés". Encore faut-il également rappeler que la révolution numérique et électronique en cours dans les différents services, administrations et institutions notamment celles en rapport avec les besoins quotidiens du citoyen en application des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le ministre a souligné la nécessité de poursuivre "la bataille de lutte contre la bureaucratie et le clientélisme" car , a-t-il dit, "cette démarche a de nobles objectifs à savoir la réalisation d'une administration électronique en 2017 et un gouvernement électronique en deuxième étape" . Et c'est justement dans cet ordre d'idée que l''Observatoire national du Service public (ONSP), organe de consultation chargé du développement de l'Administration et de la lutte contre la bureaucratie, est devenu opérationnel depuis mars dernier. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, qui avait présidé la cérémonie de l'installation officielle de cet organe en présence de membres du gouvernement, avait alors indiqué que la dynamisation de l'ONSP "s'inscrivait dans le cadre des réformes engagées en 2011 par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika". Affirmant que l'observatoire "instituera une nouvelle relation entre le citoyen et l'administration", le ministre a souligné que le déficit accusé dans la réforme du service public "relève d'un manque de coordination entre les secteurs". M. Bedoui a estimé, à cet effet, que l'observatoire "n'est pas un organe bureaucratique et tend à la simplification et à l'allègement des formalités administratives", tout en soulignant "l'importance de la coordination entre l'observatoire et tous les secteurs concernés". Il a relevé que cet observatoire permettrait au ministère de l'Intérieur et aux secteurs concernés de "mettre en place des politiques publiques pour garantir et moderniser le service public et lui permettre de rattraper le retard accusé dans certains secteurs, répondre aux aspirations du citoyen et s'adapter au développement technologique, à l'urbanisation et à la modernité". Pour le ministre, l'ONSP "veillera à recenser les lacunes et à trouver les meilleurs moyens de les combler", en sus de "prendre en considération les derniers développements sur la scène internationale, en termes de modernisation du service public de manière à nous adapter aux derniers développements". "L'observatoire se veut un organe de veille en matière de recherches dont la mission consiste à mettre fin à la bureaucratie qui altère les principes et la crédibilité du service public au niveau des différentes structures publiques", avait-il ajouté. La modernisation de l'administration se poursuit donc à une cadence remarquable car bien progressive.