Au regard de la crise actuelle que traverse le pays, l'économie nationale a beaucoup plus de réflexions et de débats pour sortir d'un certain marasme et permettre une appréhension la plus large possible afin qu'émergent de nouvelles voies ambitieuses destinées à rompre avec le modèle et les méthodes économiques actuelles. Une nouvelle vision sur la façon de concevoir une économie émergente, une économie plus positive sur le moyen et le long terme, c'est-à-dire respectueuse de la durabilité et de l'harmonie. Prendre en charge les mauvaises conséquences de cette crise économique et financière actuelle, c'est avant tout faire dans la recherche de solutions vives et adéquates, car c'est bien cela dont il faut prendre conscience. En effet, le règne de l'urgence caractérise le discours officiel du moment et qui vise à réorienter les priorités vers la prise en compte de nouveaux défis socio-économiques. L'altruisme envers l'initiative, l'innovation, l'entrepreneuriat à l'investissement ou encore la croissance soutenue semblent être le moteur idéal afin de réussir un changement rentable plus puissant dans ce domaine. Si la gestion économique actuelle n'est pas réorientée vers l'exploitation judicieuse et rationnelle des atouts en présence, un investissement plus poussé vers des secteurs stratégiques et porteurs pouvant être la base fondamentale de la compétitivité et de l'exportation, il sera impossible de relever le moindre défi qu'attend le pays à l'horizon 2019. Le passage comme disent les experts à une économie plus positive est susceptible de contribuer largement à atténuer les effets nocifs de la crise économique et à éviter ses désastres sur le plan social. L'un des prérequis est de refonder la productivité et la production, la diversification de l'activité économique, à travers une nouvelle démarche positive, qui retrouve son rôle de support à la croissance et à de nouveaux indicateurs macro-économiques qui créeraient des richesses et des emplois. En effet, placer ces impératifs au cœur de la stratégie de rénovation économique assure complètement la pérennité du développement durable, mieux encore une véritable croissance sociale. La métamorphose des méthodes d'action et de gouvernance économique créerait sans nul doute une dynamique à même de sortir l'économie de la situation atone et qui pourrait nourrir une certaine impression d'enlisement sans fin. Donc y faire face c'est rassembler toutes les entités économiques et les énergies les mieux dotées de capacités à produire des revenus, des biens, des services, marchands, privés et publics, utiles et responsables de mieux greffer la croissance. L'élévation progressive mais surtout généralisée du niveau de vie de la population semble constituer dans les choix comme dans la mise en œuvre du renouveau économique un des objectifs politiques de la présente phase. En effet, la politique économique poursuivie depuis 1999 mettait l'accent sur un des aspects très importants de ce processus des revenus à savoir la lutte constante pour l'amélioration et la protection du pouvoir d'achat des plus défavorisés et le combat préservant contre les disparités dans les revenus entre les différentes catégories sociales ou les régions, en veillant à ce que les nouvelles distorsions de revenus, que peut engendrer la construction intensive de l'économie nationale, ne viennent pas créer d'autres déséquilibres.
