Le groupe italien Buzzi vient d'acquérir 35% de la société des ciments de Hadjar Soud en plus de la signature d'un protocole d'accord pour le management de la cimenterie. Dotée d'une capacité de production de 900 000 tonnes/an, sa part dans la production nationale de ciment est estimée à 8,30%. La date du 2 janvier 2008 a été arrêtée pour la prise en main par le groupe italien de la gestion de Hadjar Soud. Ce partenariat est la conséquence de l'ouverture minoritaire du capital social de cette entreprise qui est une filiale du groupe ERCC-SGP GICA, dont la capacité de production est estimée à un million de tonnes/an. La part de la société italienne est de 35% et elle aura la prérogative de gestion sur le plan du management, avec le maintien des postes d'emploi. L'engouement suscité, depuis quelque temps chez les investisseurs étrangers par le marché du ciment en Algérie se confirme, car ces derniers sont intéressés par la reprise des cimenteries publiques proposées à la privatisation et aussi par l'implantation de nouvelles unités de production, à travers le pays, à l'image de Orascom-ACC à M'sila et des autres unités de production qui ont été reprises par la société Lafarge. Cela montre que le marché algérien du ciment présente des avantages qui sont certains pour eux, sur le plan du coût de production et du niveau des salaires, ce qui leur permettrait de maintenir l'emploi et peut-être de recruter du personnel technique et autres travailleurs au niveau local. Le processus de privatisation des cimenteries publiques est en marche. Il s'accélère même. En effet, les dossiers de privatisation de 3 cimenteries publiques ont été soumis dernièrement au Conseil des participations de l'Etat (CPE), ce qui permettra de finaliser leur privatisation. Il faut dire que la privatisation des cimenteries publiques répond aux orientations des plus hautes autorités de l'Etat, prévoyant une ouverture du capital des cimenteries à hauteur maximum de 35 %.