Les gisements d'hydrocarbures, certes abondants dans le Sahara algérien, ne se trouvent pas exclusivement, comme le supposent beaucoup de gens, que dans cette partie de l'Algérie. Des études ont démontré que le nord algérien et l'offshore présentent, eux aussi, des potentialités à explorer. De longs travaux d'exploration ont, en effet, démontré que la partie septentrionale de notre pays recèle des potentiels non négligeables de gisements d'hydrocarbures. Ainsi, et après la découverte d'indices plus ou moins superficiels dans certaines régions du nord algérien, des études ont montré que le sud-est constantinois offre des perspectives fort intéressantes en matière de production pétrolière. D'ailleurs, l'Agence nationale pour la valorisation des hydrocarbures (ALNAFT) vient de donner son feu vert à la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et à son partenaire Gulf Keystone pour la mise en œuvre du plan de développement des champs pétroliers de GKN et GKS, situés au niveau du bloc 126a, dans le périmètre de Bottena (sud-est de Constantine). Les champs de GKN et GKS sont les seuls projets de partenariat en phase de développement dans le nord de l'Algérie. Pour rappel, Gulf Keystone avait décroché en avril 2005, à l'issue du 6e appel d'offres d'exploration, deux contrats portant sur deux blocs d'une superficie totale de 22 748 km⊃2; situés dans les bassins de Constantine et de Béchar-Oued Namous. La compagnie avait annoncé qu'elle investirait pas moins de 220 millions de dollars. Ce feu vert d'Alnaft pour le développement du bloc 126 a dans le sud-est constantinois, constitue un événement significatif dans la mesure où il étrenne l'exploration pétrolière dans le nord du pays. Par ailleurs, l'offshore algérien devrait, à la lumière des nouvelles possibilités offertes par la technologie, connaître incontestablement un regain d'intérêt. Sa prospectivité confirmée devrait, d'autre part, tirer bénéfice des ouvertures nouvelles de la loi algérienne sur les hydrocarbures qui encouragent les investissements. Le domaine minier offshore algérien, d'une superficie totale de 108 122 km2, malgré son riche potentiel, reste néanmoins inexploré aux autres bassins de la Méditerranée occidentale. L'offshore algérien est généralement considéré comme prometteur. L'un des premiers thèmes à considérer serait le bassin de Chélif découvert en 1896 et qui possède un gisement commençant à terre (gisements d'huile de Ain Zeft de Tiouanet) et continuant en mer avec une géologie intéressante. Dans ce contexte, un Memorandum of Understanding a été conclu, en mai 2007 entre Sonatrach et la compagnie brésilienne Petrobras, pour développer la coopération dans le domaine de la recherche et l'exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux en offshore, avec la possibilité pour Petrobras de faire de l'exploration en offshore en Algérie. Le premier responsable de Petrobras avait indiqué : "Nous sommes intéressés par l'exploration en offshore en Algérie, d'ailleurs le mémorandum signé prévoit cette possibilité". Yacine B.