L'économie algérienne doit répondre au grand défi du monde actuel de façon à contribuer au développement global du pays, tout en permettant d'élever le niveau de vie des citoyens. Cet objectif ne peut être atteint que par une plus grande compétitivité sur le march é intérieur et international grâce à des produits de qualité. Ce qui au regard du nouveau modèle de croissance adopté par les hautes instances du pays, une restructuration du système de production et l'introduction de nouvelles techniques afin de réussir la diversification de l'économie nationale. Une économie diversifiée et concurrentielle qui soit capable de s'imposer face aux économies d'autres pays à l'ère de la mondialisation. En parallèle la force de l'entreprise algérienne devra résider non seulement dans le capital et la main-d'uvre mais aussi dans la technologie qui ouvre des horizons à l'être humain et à la société. Pour vaincre la crise économique et financière difficile que traverse actuellement le pays en raison de la mauvaise fluctuation des prix pétroliers sur le marché mondial tout en engageant l'avenir avec un fort espoir, il ne suffit pas d'adopter des mesures défensives, des solutions toutes faites, une sorte de thérapeutique internationale. Il faut surtout savoir les utiliser pour combler le déficit financier tiré de la rente pétrolière et du même coup rapprocher qualitativement l'Algérie des pays émergents à l'horizon 2019. A l'étatisme doit succéder un équilibre dynamique de développement géré avec intelligence socio-économique. Pour y parvenir, le gouvernement mise sur une relance et une stratégie pour le développement du secteur industriel, agricole et du tourisme à court et moyen terme et de donner la priorité à une plus grande compétitivit é aux produits algériens. Il s'agit de renforcer les entreprises algériennes, d'en promouvoir de nouvelles et de créer des organismes d'appui à la modernisation et à l'innovation dans les secteurs porteurs et structurants. Cette stratégie tiendra compte des différents niveaux d'intervention de l'Etat et de l'initiative du secteur privé et public, partenaires complémentaires de son exécution. Le succès du modèle de développement et de croissance mis en route par le gouvernement dépendra aussi des partenaires sociaux et économiques, des entreprises ellesm êmes. Mieux, des opérateurs, des entrepreneurs et des travailleurs. Il dépendra aussi de la capacité des gestionnaires et des ordonnateurs à assimiler des idées nouvelles en rapport avec ce modèle de croissance. Dans cette perspective nouvelle, un secteur public et privé créatif est essentiel au succès de la politique globale de développement du pays. L'industrie et la technologie sont également liées à ce développement. La science et la technologie doivent s'associer à l'économie et aux finances pour une définition correcte de cette politique de développement global. Celle-ci exige impérativement l'amélioration des systèmes de plans à tous les niveaux, des activités économiques et sociales, la mise en place des conditions de conduite unifiée de l'économie et le renforcement du dispositif de prospection et de planification décentralisées, appellent également à l'utilisation de techniques et d'approches scientifiques, en conformité avec l'évolution des techniques de planification et des systèmes de gestion dans le monde. La planification ne peut demeurer en marge de l'évolution de ces techniques qu'elle doit, en permanence, acquérir, assimiler et adapter, notamment celles relatives à l'utilisation de l'informatique. La planification suppose également la formation et la sensibilisation de tous les gestionnaires et ordonnateurs économiques à tout ce qui touche au traitement de l'information qui est essentielle pour l'établissement des données de base de la planification et constitue un matériau indispensable pour la préparation, l'application, l'évaluation et le contrôle des plans.