Les nouveaux élus communaux ont à cœur de voir la zone industrielle et la station thermale Hammam Salihine ciblées par les perspectives d'investissement. La récession observée, en 1991, par le Programme d'ajustement structurel (PAS), s'est traduite par des coûts sociaux et financiers trop onéreux : quelque 4 000 travailleurs compressés et un délitement fiscal estimé à 8 milliards de centimes / an, selon des sources fiables. C'est dire combien reste lancinante la remise sur rails de la zone industrielle (128 ha) dans une commune peuplée par plus de 71 000 habitants, et subissant un taux d'accroissement urbain de 6,86 % comparé à celui de Médéa estimé à 3,72%. A Berrouaghia, la main-d'œuvre est non seulement qualifiée mais aussi abondante ; les moyens de communication avec la capitale et les autres wilayas sont faciles. Les adductions de gaz naturel et d'eau couvrent largement les besoins, et la zone industrielle est bien desservie en énergie de haute tension (centrale à turbines de plus de 400 Mw). A ces facteurs s'ajoutent les télécommunications, l'infrastructure routière développée reliant nord et sud, est et ouest. Dans cette optique, M'hamed Salmi, vice-président de l'APC de Berrouaghia, plaide pour “ la création d'un club d'investissement capable de servir de locomotive à l'économie et en aval ”. Berrouaghia possède également d'énormes potentialités touristiques à l'instar de la station thermale Hamam Salihine aux vertus thérapeutiques et curatives scientifiquement prouvées à travers une étude réalisée, en 1985, par l'ENET. De plus, l'ancien village romain de Thanaramusa Castra, la Smallah de l'Emir Abdelkader constituent un capital appréciable au culturel comme au financier. Des atouts au cœur des priorités de l'A.P.C.