Une convention a été signée, mercredi à Blida, entre le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales et l'Université "Ali Lounici de Blida 2", en vue de la formation de 5.200 fonctionnaires, employés au niveau de 1.541 communes du pays. Cet accord de formation a été signé par le Directeur général des ressources humaines, de la formation et des statuts au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Abdelhalim Merabti, et le recteur de l'université de Blida, Ahmed Chaàllal. L'accord engage l'université de Blida à prendre en charge la formation de 5.200 administrateurs recrutés, en 2015, par les 1.541 communes du pays, et ce en application d'une convention signée, en 2015, entre le ministère de l'Intérieur et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Les bénéficiaires de cette formation, d'une durée de 7 semaines pour chaque session, seront, entre autres, initiés au code administratif, les conflits administratifs, l'aménagement du territoire, la loi sur le foncier, la gestion des biens financiers et fiscaux locaux. "Cette convention vise la réunification des vues et visions des fonctionnaires au niveau de toutes les communes de pays, afin qu'il n'y est pas de divergences dans les programmes", a indiqué M. Merabti, dans son allocution en marge de la cérémonie de signature. Il s'agit surtout d'"inculquer aux nouveaux employés des connaissances qui leur permettront de mieux s'adapter avec les nouvelles missions qui leurs seront assignées en tant qu'administrateurs, chargés d'accompagner les projets du ministère de l'Intérieur, relatifs à la modernisation et améliorations du service publique, parallèlement aux projets visant a faire de la collectivité locale un acteur dans la création de la richesse, la valorisation des biens de la commune et la prise en charge des conflits en son sein", a-t-il souligné. "Le choix de l'université de Blida pour cette tâche, a été dicté par le fait que cet établissement compte un staff encadreur qualifié, ayant déjà acquis une expérience dans l' administration locale", a expliqué M. Merabti. Il a aussi fait part d'autres conventions de formation signées, entre autres, avec le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels et l'Université de la formation continue. Parallèlement des accords de formation ont été, également, signés avec la France, l'Espagne et la Chine, aboutissant à la formation, depuis deux (2) ans, de plus de 180 cadres dans différents domaines. Abordant la stratégie de formation adoptée, par sa tulle, au titre de l'accompagnement de la réforme administrative, le responsable a souligné qu'elle est basée sur trois axes principaux, représentés par la formation de base assurée aux nouvelles recrues, de 2014 et 2015, des collectivités, dont près de 13.000 ont été formées cette année. Quant au 2eme axe, il porte sur le recyclage et mise a niveau des connaissances de tous les fonctionnaires, agents, contractuels et cadres (secrétaires généraux des daïras, chefs des services et élus locaux), au titre d'un programme de formation dont la perspective s'étale de 2015 à 2019. Le troisième axe de cette stratégie engage l'université algérienne à s'ouvrir sur l'administration locale, en vue de la faire profiter de ses compétences. M. Merabti a mis en exergue l'importance des réformes engagées, par sa tutelle, en matière de modernisation et amélioration des prestations publiques, soulignant également, le rôle dévolu aux collectivités dans la création de la richesse et l'attraction de l'investissement, d'où leur besoin pour une ressource humaine qualifiée pour ce faire. A son tour, M. Chaàllal a affirmé la "disposition de son établissement à être un élément actif dans le développement national, en général, et le développement humain, de façon particulière". Dans son intervention, à l'occasion, le wali Abdelkader Bouazghi, a rappelé les trois points ayant constitué la base des décisions prises lors de la rencontre ayant réuni, depuis une semaine, les walis avec le gouvernement, soit l'amélioration du cadre de vie des citoyens, la révision du système des impôts et la modernisation de l'administration, et le programme d'investissement, affirmant que tous ces points ont pour facteur commun la "qualification de la ressource humaine".