A l'Ecole nationale supérieure de journalisme, M. Hamid Grine, ministre de la Communication, a affirmé qu'il " n'y a pas d'objectivité en matière d'information mais qu'il y a l'exactitude des faits ", qu'il ne croit pas non plus au " zéro défaut " et que grâce au cycle de formation initié par son département au profit des journalistes s'est traduit par " moins de dramatisation de l'information " et " moins de diffamation " dans la presse algérienne avant de céder la parole à M. Guy Bernière, consultant international en Communication. Ce dernier a animé une conférence dans laquelle il a insisté sur la plus grande importance à accorder à la fiabilité de tout ce qu'on écrit, ce qu'on filme, ce qu'on enregistre en temps réel afin de gagner en crédibilité et mieux se protéger, dans l'actuel contexte d'une déstructuration du marché des médias. Positive est par ailleurs l'évaluation du ministère de la Communication en rapport avec le contenu de la presse algérienne. Une appréciation dont a fait part le ministre Hamid Grine dans son allocution d'ouverture de cette conférence de formation initiée par le même département ministériel au profit des journalistes. Eu égard au profil très expérimenté des animateurs invités même de l'étranger pour ces conférences qui font l'objet d'une dynamique qui dure depuis plus de deux ans, les journalistes ont eu à tirer un profit certain en termes d'éthique et de professionnalisme. Ces sont là d'ailleurs les maîtres-mots de la stratégie engagée par le ministère de la Communication. Stratégie qui s'avère de mieux en mieux efficace dans la mesure où dans le contenu de la presse algérienne " il y a de moins de moins d'insultes, de dramatisation et de diffamation " pour paraphraser Hamid Grine qui a précisé que son évaluation qu'il qualifie de " positive " du contenu de la presse tient non seulement de la multiplication de sessions de formation, mais également du fait que " les journalistes sont arrivés à la conviction qu'il doivent faire valoir plus de professionnalisme et d'exactitude dans les informations qu'ils diffusent pour pouvoir se distinguer des réseaux sociaux ". Et c'est justement autour de ce même objectif que s'est tenue la conférence de formation animée par Guy Bernière. " Le journalisme est l'impératif du zéro défaut " a été en effet le thème choisi pour cette conférence et à propos duquel le ministre Grine à eu à souligner d'entrée dans son allocution sa préférence pour " l'exactitude dans la presse à l'objectivité " et d'enchaîner : " Je ne crois pas à la thèse du zéro défaut puisqu' il y en a toujours en journalisme ".