Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a estimé dimanche à Alger, que le cycle de formation initié au profit des journalistes s'est traduit par "moins de dramatisation de l'information" et "moins de diffamation" dans la presse algérienne. "Nous constatons de moins en moins d'amplification et de dramatisation de l'information et de moins en moins de diffamation dans la presse algérienne", a indiqué M. Grine à la presse en marge d'une conférence-débat sous le thème "Le journalisme et l'impératif du +zéro défaut+", animée par M. Guy Berniere, consultant international en journalisme et communication. "La presse algérienne est dynamique et talentueuse, mais le problème est dans l'empressement du journaliste, lequel devrait vérifier et croiser l'information", a-t-il dit. S'inscrivant dans le thème retenu pour cette conférence-débat, M. Grine a fait savoir qu'il préférait parler "d'exactitude dans la presse au lieu d'objectivité", ajoutant dans le même sens qu'il "ne croit pas aussi à la thèse de -zéro défaut- car il y en a toujours (défauts) dans le journalisme". Le ministre a ainsi cité en exemple la couverture médiatique du Forum africain d'investissement et des affaires qu'avait abrité Alger du 3 au 5 décembre, qui a fait l'objet de "beaucoup de spéculations".