Après presque un quinquennat d'hibernation et de crise interne, les partis politiques toutes tendances confondues tentent de sortir du tunnel en prévision des élections législatives et ensuite des élections locales. La classe politique algérienne défaillante depuis bien longtemps, qui n'attire plus les citoyens, a du pain sur la planche pour relancer son " prestige " moribond. A ce propos, l'appréciation de la quasi-totalité de l'opinion publique a été cash sur le climat qui règne à l'intérieur de chaque parti politique et estime que la scène politique est en déperdition. Les partis de la majorité et de l'opposition, sont les coupables désignés. A l'agonie. En synthèse, ce serait l'état actuel de la classe politique, selon toutes les réactions et autres commentaires, le verdict est sans appel, le climat politique est malsain, les partis sont en déperdition. En cause, un cheminement qui a mené vers une rupture du lien social, à annihiler les vertus de la démocratie. Une situation favorisée par l'avidité, les ambitions personnelles, la mauvaise gouvernance démocratique à l'intérieur de chaque parti, la gabegie et surtout la floraison de clans. La classe politique en prévision des échéances électorales à venir agonise, elle a peur du verdict populaire qui n'est pas tendre avec la classe politique. Cette situation chaotique est due aux dirigeants successifs de ces partis qui n'ont pas su tirer les leçons d'échec. Le citoyen lambda, celui de l'Algérie profonde, celui éloigné du microcosme algérois fustige la défaillance du politique et son activisme contraire aux intérêts du pays, d'après ce qui se raconte, il est incapable de proposer des solutions adéquates pour renverser la tendance délétère de l'acte politique lui-même. Incompétent politiquement, inefficace, enclin aux programmes et aux promesses creuses, aux mensonges, aux manœuvres et à la propagande, encourageant et incitant à l'anarchie sociale, ce sont les mots utilisés par les citoyens dans leur réprimande contre les politiques sans exception aucune. Il est également déploré dans les milieux populaires, le fait que la classe politique soit incapable ou le fait explicitement d'accompagner le gouvernement dans on action de développement socio-économique et de solutions à la situation actuelle difficile que traverse le pays en raison de la crise du baril de pétrole. Cette réprimande populaire vise très particulièrement l'opposition, notamment, ceux qui dans la mouvance islamiste tambourinent et se donnent de la voix. Ils abusent eu égard à la conjoncture présente, leur objectif est de récolter des voix lors du prochain scrutin législatif. Pour la société algérienne, la jeunesse saine cela suffit. L'acte politique, la démocratie ne se font plus avec les palabres et nécessitent un changement de comportement, une nouvelle culture politique animée par l'amour de la Patrie, et une prise de conscience et de responsabilité face à qui se trame autour de l'Algérie. Etant donné la conjoncture actuelle et face à une classe politique qui ne fait qu'à sa guise plutôt de contribuer à la quiétude socio-politique et en prévision des législatives et des locales, la société algérienne a besoin plus que jamais de sortir de ce marasme politicien, elle a besoin d'une nouvelle élite vertueuse, consciente et responsable pour servir le pays et le peuple, une élite politique animée par le patriotisme, le souci de l'intérêt général, pour requinquer et consolider la Réconciliation nationale, le renouveau national et redonner à la société algérienne l'énergie et la force pour faire face à tous les obstacles et à ses ennemis de l'intérieur et de l'extérieur.