Atteindre le principe de ne laisser personne de côté constitue un préalable indispensable à une démarche continue de développement durable. Si un tel défi fait déjà priorité dans l'agenda du gouvernement, il requiert encore la participation de l'ensemble de la société. Une responsabilité collective d'aller à la recherche et de créer les incitations nécessaires à la mise en place et au suivi efficaces des stratégies de développement socio-économiques. Peu de temps après que les hautes autorités du pays ont adopté un nouveau modèle de développement et de croissance économique, c'est particulièrement à travers ce modèle, cette démarche que s'exprime la volonté politique à l'horizon 2019, il en va de l'intérêt de la génération présente et de la génération future. Cet indispensable est en train d'envoyer un signal fort et clair à tous les partenaires sociaux et économiques en vue de leurs contributions essentielles au développement durable et il est indispensable que tout le monde s'associe à part entière dans ce processus de mise en œuvre de l'ouverture d'une nouvelle page économique, et ce, dès les premières lignes de son écriture. Cette dimension singulière exige plus d'engagement, plus de mobilisation et beaucoup de transparence sur cette démarche ainsi que la stabilité pour toute la société et pour tout le monde d'engager un vrai débat, un vrai dialogue autour du volet économique et social. Objectif principal : la promotion et la valorisation de l'investissement dans les secteurs économiques productifs et qui ne pourra se concrétiser sans un financement ambitieux. Celui-ci devra par ailleurs trouver de nouvelles sources en dehors du financement ou de l'aide publique au développement. L'autre priorité qui s'impose d'elle-même consiste à améliorer l'existence et la fiabilité des données, désagrégées au minimum par régions et par secteurs économiques pour s'assurer que la problématique du genre soit prise en compte lors de la réalisation et du suivi des investissements productifs. Ainsi faudra-t-il qu'on se fixe la production de cette " essence " à même de diversifier les racines des indicateurs socio-économiques du pays et permettre le suivi du progrès et de la prospérité vis-à-vis de l'agenda 2019. Dans cet esprit de relance et d'innovation, les stratégies mises en œuvre sur tous les fronts de la réalité sociale tendent à faire face aux revendications légitimes des citoyens. Tout comme elles ambitionnent de favoriser la création de richesses en suscitant et en encourageant les investisseurs publics et privés agissant dans le respect des lois. De manière générale, il s'agit à travers le nouveau modèle de développement et de croissance économique, d'améliorer les situations dans tous les domaines de la vie économique et sociale, et d'apporter des réponses concrètes aux problèmes réels qui se posent au pays en raison des conséquences négatives résultant de la crise du baril de pétrole. Dans ce contexte, l'Algérie dispose d'un lit socio-économique aux vocations multiples qui peut, une fois réellement impliqué, développer une capacité de mobilisation de toutes les énergies, et constituer un élément important en faveur d'un développement basé sur la participation effective de l'ensemble de la société. Ainsi, la mise en place des réponses et des solutions faisant face à la crise difficile que traverse le pays sur le plan financier et économique et la garantie de leur efficacité requièrent la mobilisation de toutes les énergies ainsi que la cohérence la plus étroite entre les grandes orientations nationales et les actions locales et sectorielles, de même que la synergie la mieux adaptée entre les acteurs et les partenaires économiques et sociaux. Ainsi, on peut dès lors mesurer l'importance des responsabilités et de la répartition des tâches entre le gouvernement, les collectivités locales et l'ensemble de la société dans la gestion et la maîtrise de la crise et de développement continu pour leur donner toutes les chances de succès.