Le Cameroun est en route vers un 5e titre africain. Les Lion Indomptables ont dominé le Ghana jeudi soir à Franceville (2-0) grâce à Ngadeu-Ngadjui et Bassogog. Deux éclairs qui permettent aux Camerounais de disputer une 7e finale de la CAN, sa 3e face à l'Egypte, vainqueur du Burkina Faso mercredi (1-1, 4-3 TAB). Le Cameroun attendait cela depuis longtemps. Vainqueurs du Ghana grâce à deux buts de Ngadeu-Ngadjui et Bassogog (2-0) jeudi soir à Franceville, les Lions Indomptables se sont qualifiés pour leur 7e finale de la Coupe d'Afrique des nations, leur première depuis 2008. Dimanche, les hommes de Hugo Broos vont tenter de soulever leur cinquième trophée dans cette compétition, face à l'Egypte, un adversaire qui les a fait déchantés deux fois en finale en 1986 et 2008. Au coup d'envoi de la CAN 2017, ils étaient peu à parier sur une présence des Lions Indomptables dans le dernier carré. Les plus optimistes estimaient que le sélectionneur Hugo Broos allait préparer la nouvelle génération, encore tendre, en vue de la prochaine édition qui sera organisée au Cameroun en 2019. Surtout, des cadres manquaient à l'appel : Eric Choupo-Motting, André Zambo Anguissa ou Joël Matip pour les plus prestigieux. Mais en s'appuyant sur un groupe solidaire, le Cameroun a bien franchi les obstacles un par un, au forceps, pour aller chercher sa qualification pour une finale face à l'Egypte. Preuve de cette solidarité, Hugo Broos a aligné pour ce match face au Ghana une cinquième composition différente à l'occasion de cette demi-finale. "Je suis coach depuis 29 ans mais je n'ai jamais eu un groupe pareil, a confié le belge au micro de beIN Sports. Ce sont des amis et qu'ils soient titulaires ou sur le banc, ils donnent tout." Le Cameroun s'offre une nouvelle revanche face à l'Egypte Contrairement aux attentes, ils ont même fait le jeu contre des Ghanéens émoussés. Jordan Ayew s'est bien procuré la plus belle occasion de la première période avec un tir trop croisé sur un service dans la profondeur d'Harrison Afful (40e). Mais en s'appuyant sur une arrière-garde solide et confiante, les temps forts ont surtout été en faveur des Lions Indomptables, de plus en plus confiants au fil du match. Le Cameroun en finale face à l'Egypte en battant le Ghana (2-0) Le Cameroun est en route vers un 5e titre africain. Les Lion indomptables ont dominé le Ghana jeudi soir à Franceville (2-0) grâce à Ngadeu-Ngadjui et Bassogog. Deux éclairs qui permettent aux Camerounais de disputer une 7e finale de la CAN, sa 3e face à l'Egypte, vainqueur du Burkina Faso mercredi (1-1, 4-3 TAB). Le Cameroun attendait cela depuis longtemps. Vainqueurs du Ghana grâce à deux buts de Ngadeu-Ngadjui et Bassogog (2-0) jeudi soir à Franceville, les Lions Indomptables se sont qualifiés pour leur 7e finale de la Coupe d'Afrique des Nations, leur première depuis 2008. Dimanche, les hommes de Hugo Broos vont tenter de soulever leur cinquième trophée dans cette compétition, face à l'Egypte, un adversaire qui les a fait déchantés deux fois en finale en 1986 et 2008. Le Cameroun s'offre une nouvelle revanche face à l'Egypte Contrairement aux attentes, ils ont même fait le jeu contre des Ghanéens émoussés. Jordan Ayew s'est bien procuré la plus belle occasion de la première période avec un tir trop croisé sur un service dans la profondeur d'Harrison Afful (40e). Mais en s'appuyant sur une arrière-garde solide et confiante, les temps forts ont surtout été en faveur des Lions Indomptables, de plus en plus confiants au fil du match. Au retour des vestiaires, l'ailier droit ghanéen Christian Atsu a bien tenté de sonner la révolte. Sur l'un des coups francs qu'il a provoqué plein axe, son partenaire Wakaso Mubarak a enroulé un coup franc vers la lucarne droite de Fabrice Ondoa, auteur d'une belle parade (61e). C'était la plus belle occasion des Black Stars peu inspirés et qui allaient être bientôt punis. Sur un coup franc excentré sur la droite, Benjamin Moukandjo a trouvé Michael Ngadeu en embuscade derrière John Boye, le défenseur ghanéen qui a dévié le ballon sans véritablement le dégager. Le défenseur central camerounais a alors fusillé Rzak Brimah pour ouvrir le score (72e).Un gros raté de Jordan Ayew (75e) et l'entrée du capitaine Gyan Asamoah n'y ont rien changé. Le Cameroun a tenu et s'est même permis de faire le break dans le temps additionnel sur un but de Christian Bassogog (90e+3). Andre Ayew continue donc de courir après un titre pour égaler son père Abedi Pelé, même si l'on peut considérer que la douleur est moins forte cette année qu'il y a deux ans où il avait du mal à sécher ses larmes après la défaite aux tirs aux buts face à la Côte d'Ivoire. Pour le Cameroun, il s'agira dimanche d'effacer des mémoires les défaites contre l'Egypte lors des finales de 1986 (0-0, 4-5) et 2008 (0-1). Duarte fustige l'arbitrage Paulo Duarte, le sélectionneur du Burkina Faso qui a été éliminé en demi-finale de la Coupe d'Afrique des nations face à l'Egypte (1-1, 4-3 aux t.a.b.) malgré sa domination globale, s'en est pris à l'arbitrage "qui n'a pas laissé" son équipe "gagner le match", a-t-il déploré mercredi en conférence de presse. "Je veux féliciter quelqu'un qui nous a empêché de gagner sur le terrain. Je ne commente pas l'arbitrage mais je suis obligé de le dire", s'est indigné Duarte après avoir félicité avec fair-play son adversaire, son coach Hector Cuper, et la prestation "extraordinaire" de ses joueurs. "Tout le monde l'a vu en 1re mi-temps: un contre un, mon attaquant va dans la surface et le défenseur coupe la balle avec la main. L'arbitre siffle la faute après 30 secondes et l'assistance de l'auxiliaire. Il ne donne pas de carton, ce n'est pas normal", s'est-il insurgé. "Sur le match, pas à la séance de tirs au but car l'Egypte a bien gagné avec un gardien qui a une énorme expérience, si quelqu'un doit gagner c'est le Burkina Faso". "On n'a pas marqué plus (que notre adversaire), on ne peut pas culpabiliser l'Egypte, c'est nous. Mais de toute façon, quelqu'un ne nous a pas laissé gagner le match", a-t-il ajouté, alors qu'il avait souligné la veille "l'arbitrage fantastique" réalisé par les hommes en noir depuis le début de la compétition... "jusqu'à maintenant". Le technicien portugais a ensuite expliqué pourquoi il a décidé d'inscrire son gardien Kouakou Koffi, héros malheureux de la séance de tirs au but, en position de 4e tireur et non en 5e. "On a travaillé pendant un mois. On sait qui frappe bien, moins bien et qui est en confiance. On a choisi les cinq meilleurs sans penser que Koffi va rater. Les meilleurs joueurs du monde ratent les penalties. L'Egypte a gagné aux penalties. Il faut accepter ça. Dans la comptabilité générale, les cinq premiers tireurs ont été les meilleurs lors de nos entraînements", a-t-il expliqué. Le Burkina Faso, finaliste en 2013, ne réédite ainsi pas la meilleure performance de son histoire dans la compétition.