Lors de la cérémonie d'ouverture du colloque international consacré au Centenaire de la naissance de la grande figure de la Révolution nationale le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a rendu un vibrant hommage dimanche à Batna au chahid Mostafa Benboulaïd. ''Nous demeurerons toujours redevables envers les héros de notre histoire et les symboles de notre patrie à l'instar de Mostefa Benboulaïd'', a affirmé M. Zitouni dans une allocution de ce colloque organisé à l'université Batna1, en présence d'une délé- gation de plusieurs ministres, du s e c r é t a i r e g é n é r a l d e l'Organisation nationale des moudjahidine et du commandant général des Scouts musulmans algériens. Les générations futures ''puiseront toujours dans ce patrimoine historique les ressources nécessaires face aux crises et en feront un point d'appui sur la voie de nouveaux succès et réalisations'', a ajouté le ministre. Le devoir de reconnaissance et de fierté nous impose de toujours revenir aux pages de notre glorieuse histoire qui constitue le ''ciment de notre unité nationale'', a noté le ministre estimant que les sacrifices des générations successives ont de tout temps constitué ''une source d'immunit é'' pour une Algérie forte et sécurisée. Selon M. Zitouni, la célébration du Centenaire du chahid Mostefa Benboulaïd nous amène à honorer avec humilité la mémoire de ce héros et de ses autres frères qui ont façonné la gloire de l'Algérie et, à travers eux, les idéaux du nationalisme, de l'abnégation et du sacrifice. De son côté, le secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine, Saïd Abadou, a relevé que l'histoire a retenu que Benboulaïd a donné sa vie et tout ce qu'il possédait pour la patrie en se plaçant à la tête du peloton des hommes nobles ayant illumin é la voie du sacrifice devant les convois de chouhada. Compagnon du chahid, le moudjahid Salah Goudjil a parlé du rôle de Benboulaïd dans la planification du déclenchement de la Révolution libératrice entamée immédiatement après les massacres du 8 mai 1945 en puisant dans ses biens l'argent pour acheter les armes. Pour Goudjil, Benboulaïd mérite le titre de ''père de la Révolution libératrice'' et les historiens doivent mettre en lumière les diffé- rentes phases du militantisme du chahid qui avait les moyens pour couler une vie paisible au sein de sa famille très aisée, mais a pré- féré la prison et les poursuites, avant de tomber en martyr. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a évoqu é, pour sa part, les avancées réalisées par le pays, grâce aux sacrifices de la génération de novembre, dans les secteurs de l'éducation et de l'enseignement, appelant les étudiants présents au colloque à préserver ''les acquis si chèrement obtenus''.