Le ministère de l'Education nationale a décidé d'introduire deux sujets au choix pour chaque épreuve du baccalauréat 2008 et 15 mn supplémentaires au volume horaire consacré à chaque matière. Ces deux mesures s'inscrivent dans le cadre des nouvelles garanties que le ministre de l'Education nationale M. Boubekeur Benbouzid, a données, mercredi, aux élèves de terminale candidats aux épreuves du baccalauréat 2008 qui ont protesté dernièrement contre la surcharge des programmes scolaires. S'exprimant lors de sa rencontre avec la Fédération nationale des associations des parents d'élèves (FNAPE), le ministre a affirmé que ces mesures sont susceptibles de "rassurer les élèves et de dissiper leurs craintes". Il a, par ailleurs, promis de "veiller personnellement à la mise en place des facilités nécessaires pour la réussite du baccalauréat 2008 et l'obtention d'un taux de réussite plus élevé que l'année dernière". Les participants à cette réunion ont exprimé leur grande satisfaction, affirmant que ces mesures permettront aux élèves de poursuivre le programme scolaire avec sérénité et quiétude jusqu'à la date des examens. En ce qui concerne le principe de l'approche par compétence, un système pas assimilé par l'ensemble des professeurs et élèves, le ministre a affirmé que cette mesure est reportée pour l'année prochaine lorsque ce principe sera mis en œuvre à hauteur de 5% à travers tout le territoire national. Néanmoins, M. Benbouzid a déploré l'incompréhension des élèves et surtout des enseignants quant aux avantages de cette méthode "efficace et performante" pour le système d'enseignement algérien. Par ailleurs, le ministre a rassuré, encore une fois, que les sujets du baccalauréat porteront sur le contenu du programme enseigné durant l'année scolaire et qui seront approuvés par la commission nationale de suivi. Et qu'il était le "garant" de la valeur du baccalauréat, et qu'il n'acceptera pas de voir son niveau reconnu mondialement régresser. S'agissant de la deuxième session du baccalauréat, le ministre a estimé que tout était discutable, exception faite pour cette idée, car selon lui, ce procédé, "nuira à nos élèves et ne sera d'aucune utilité". Cependant, parmi les propositions de la FNAPE que le ministre a soutenues lors de cette réunion, la nécessité d'impliquer les parents d'élèves aux actions de la commission nationale d'évaluation des programmes est un facteur de dynamisme dans tout ce qui concerne l'avenir de leurs enfants.