Le passage de l'autoroute Est-Ouest sur 15,5 kilomètres par le Parc national d'El Kala continue de préoccuper certains écologistes. En revanche, le directeur de la protection de la faune et de la flore à la DGF, M. Mohamed Seghir Noual, qui est intervenu, hier, sur les ondes de la Chaîne III rassure et précise que "une étude d'impact sur l'environnement a été faite et est actuellement épluchée à un haut niveau, mais quelle que soit la décision prise, il faut savoir que les zones humides seront entièrement épargnées". Ce même responsable a indiqué que "des moyens gigantesques sont mis en place par les pouvoirs publics pour protéger les zones humides qui sont perçues comme une priorité absolue et il n'y a aucune raison pour qu'elles fassent l'objet de n'importe quelle forme d'atteinte". Il faut rappeler qu'au mois de juillet dernier, le ministre des Travaux publics, pour mettre fin à la polémique née autour de cette question, avait déclaré que "le parc d'El Kala, est un dossier ficelé, c'est un dossier qui a été traité convenablement" et d'ajouter que "l'étude d'impact sur l'environnement a été effectuée en tenant compte des différentes variantes proposées ; nous avons toute une série de variantes qui sont étudiées par des bureaux d'études et des experts internationaux avec des partenaires algériens". Il serait utile de rappeler que le tracé de l'autoroute proposé et désapprouvé par certains écologistes ne touche que 0,02 % de la surface globale dudit parc. De plus, l'étude d'impact sur l'environnement a été élaborée en consultation avec toutes les parties concernées et approuvée localement avant d'être soumise à l'autorité centrale. Il faut savoir aussi que l'autoroute Est-Ouest ne traverse ni les lacs, ni les massifs forestiers du parc et la seconde variante, proposée et prévue pour contourner le parc, débouche sur une zone vierge et, par conséquent, le projet perdra son sens et son objectif. Cela dit, quelle que soit la variante choisie, elle ne nuira pas à l'environnement de cette zone protégée.