Le Gouvernent par la voix officielle du Premier ministre et celle du ministre de l'Intérieur ne cesse de rappeler que la transparence du scrutin législatif du 4 mai prochain est garantie par la Constitution et la loi organique relative au régime ainsi qu'une Commission indépendante de surveillance des élections. Il est des échéances de symboles de la démocratie qu'il faudra mettre en valeur pour la stabilité du pays et pour la poursuite de la mise en œuvre du programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika; le 4 mai 2O17 en est une; elle marque tout simplement la mise en "activité" de la nouvelle Constitution amendée et qui en aiguise désormais les appétits de la démocratie; une foi commune en les valeurs d'une "Algérie saine" , d'une "Algérie prospère" et d'une "Algérie à la voix écoutée" sur la scène internationale; Malheureusement la présente échéance électorale est exploitée par des sirènes qui tiennent à enterrer tous les acquis populaires de ces dernières années, mais aussi pour occuper le devant de la scène politique afin de survivre dans un "informel" politique qui ne sert que leurs ambitions personnelles; exorcisant le climat dominant sur la scène politique nationale, caractérisé par la surenchère provoquée par certains politiques, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui s'est déchaîné sur les auteurs appelant au boycott du vote du 4 mai prochain Mais rien de ce qui est répandu et croassé par ces derniers, n'est en fait crédible ou pouvant être pris en compte par les citoyens En effet, ce que vise ce camp restreint et totalement dévoué par les citoyens, c'est d'interdire le devoir, le droit à l'électeur d'exercer et d'exprimer son choix en toute liberté et en toute conscience citoyenne; et comme on le constate, la pression est exercée sur l'opinion publique à travers certains médias dont plus particulièrement la chaîne de télévision "EL-Magharabya", celle d'Abassi Madani qui ouvre au quotidien sur des sujets incitant au désordre public, à l'abstention et sur le discours trompeur dans le but d'induire en erreur les Algériens et venant d'opposants installés à l'étranger et d'autres vivant en Algérie et qui ont perdu tout espoir de survie politiquement; cette idéologie du "contraire" de ce que fait l'Etat pour asseoir un véritable Etat de droit, une pleine et efficace participation des citoyens à la gestion de leurs propres affaires, incite à l'anarchie et à la fitna. Ceux qui incitent au boycott du vote, ceux qui doutent de la transparence du scrutin ne sont que l'expression la plus franche d'une spéculation, l'intoxe provoquée par les milieux hostiles à la réussite du prochain scrutin législatif; aussi, il ne saurait être question de prêter attention à ces sirènes ; ce qui veut dire que ces mystérieuses sirènes et la voix de leurs maîtres tiennent à se faire entendre pour ne pas perdre la voix et à utiliser comme couverture commode et comme élément d'expression l'intoxication politicienne des citoyens; Quelle est la vérité qui se cache au fond de cette intoxication? Qui la cherche et qui s'emploie à la répandre? Y-a-t-il vraiment une opposition? L'opinion publique aura-t-elle une réponse à ces interrogations? Comme beaucoup d'autres, s'ajoute une question essentielle: pourquoi ce moment choisi? C'est seulement en y répondant et en y décelant les motivations qu'il est possible de déterminer et de cibler la partie qui profite de la situation créée par ces sirènes, heureusement en voie de disparition du champ politique; au regard de ce climat politique pollué et souvent déloyal, tout laisse à penser que la campagne électorale autour du scrutin du 4 mai sera animée par la plus grande détermination et volonté politique par le camp nationaliste et démocratique pour faire surtout échec à toutes les tentatives de manipulation et de déstabilisation. Ce camp avec plus d'engagement, plus de sérieux et un discours de campagne sans démagogie est capable à lui seul de mobiliser l'électorat pour une participation massive au vote. L'essentiel est d'agir sur le terrain pour que la réalisation d'un ambitieux programme de transformation politique, démocratique, économique et sociale soit une réalité pérenne; un effort continu pour amorcer sur des bases solides une nouvelle ère républicaine, l'Etat de droit au sens le plus large du terme; une nouvelle ère républicaine à laquelle l'ensemble du peuple aspire pour sa quiétude sociale et politique; le peuple entend ne pas perdre de temps pour y arriver; voilà en clair de dire que les législatives en cours seront l'occasion de réaliser la synthèse du renouveau national engagé depuis avril 1999 et d'établir une nouvelle politique de développement économique et social et plus dynamique répondant aux préoccupations et aux besoins de la population et sachant être à la hauteur des défis, enjeux à surmonter au regard d'un environnement régional et international complètement "anarchique", inquiétant et de plus en plus contagieux. Dans ces conditions et pour l'intérêt et la préservation de la cohésion nationale, les nationalistes-démocrates appelés à animer la campagne électorale devront passer en revue, examiner, sous toutes les "coutures" socio-politiques, la situation actuelle du pays au regard de la persistance de la crise du baril de pétrole et ses retombées négatives sur l'économie nationale et surtout d'en tirer les conclusions sur lesquelles, se fondera, en particulier, la prochaine étape de développement. A la faveur du renouvellement de l'APN, d'un fort changement prévu, l'Algérie tout en s'appuyant sur les énormes progrès et les considérables acquis enregistrés dans le cadre du renouveau national, va redresser la barre et accélérer l'allure, sans changer d'objectif. Face à tout cela, sirènes , faux politiques et boycotteurs sont en train de vaciller sous un vent de fièvre. La fièvre s'est emparée d'eux, elle ne fait qu'augmenter devant le refus populaire de les suivre dans leur aventure politicienne. Signe avant-coureur de leur effondrement politique : la tension persiste dans ce camp qui se marginalise devant lui-même marque-t-elle le début d'un processus irréversible de reconfiguration devant aboutir à l'assainissement et au "désherbage" du champ politique C'est dans ce contexte qu'il convient de replacer la nouvelle loi fondamentale du pays. En langage moins austère : le bout du tunnel est en vue.