Dans le principe de masse de la démocratie, la tenue des élections législatives prévue le 4 mai prochain revêt une thématique grandiose crédible pour tous, l'Etat de droit a désormais les connotations certaines d'une nouvelle ère républicaine et aux préoccupations et attentes de la nation algérienne. Logiquement, il s'agit ici pour tous les acteurs politiques en course à l'APN, des thèmes importants qu'il faudra faire valoir durant la campagne électorale qui débutera dans quelques jours. Des thèmes, s'ils seront expliqués sans arrière-pensée politique de rendre possible la mobilisation la plus large des électeurs à participer massivement au vote pour choisir à travers les urnes le candidat ou le parti de leur choix quelle que soit son obédience, c'est pratiquement vers un barrage à ceux qui veulent faire barrage à ceux qui tentent de répandre la fitna et l'isolement des citoyens à prendre part à une échéance décisive quant à l'avenir des institutions de la République. Ceux qui s'agitent ici et là pour inciter les électeurs à bouder le prochain scrutin législatif, ne pouvant s'exprimer sur le terrain parce qu'ils manquent de "personnalité " politique et de soutien populaire, invoquent des faux-fuyants d'ordre politicien pour justifier leur position. Pourtant la démonstration de l'efficacité des lois, des mesures engagées par l'Etat pour la transparence du présent scrutin et comme moyen démocratique ne sont plus à démontrer. Electeurs et acteurs politiques participant à cette compétition ont de fait une base essentiellement démocratique, sur ce terrain que le boycott du vote peut être le plus fondamentalement combattu. Ce combat devra ainsi tendre à faire cesser toute propagande, il faudra également pousser les boycotteurs à s'effondrer d'eux-mêmes et rejoindre la masse des électrices et électeurs. Cet impératif est aujourd'hui rendu possible à la suite d'une nouvelle loi fondamentale amendée du pays et qui satisfait à la vision d'un peuple uni et soudé et pouvant se mobiliser à tout moment pour défendre son adhésion à la chose politique et économique qui sert ses propres intérêts, d'être vigilant afin de se mettre à l'abri de toute contradiction sociale et politique visant la déstabilisation de l'Algérie. Cette mobilisation-vigilance qui se fonde sur la croyance d'une communauté nationale en la démocratie et au choix souverain du peuple, est à présent à l'origine de la stabilité pérenne du pays et se dresse et refuse la politique politicienne. Un bloc national qui permet à la faveur des élections législatives de mai à tous d'accéder à l'autonomie démocratique et à une certaine opposition d'être mise à nu et surtout de voir ses limites s'effondrer. Une opposition dont l'activisme a fait progressivement, notamment au cours de ces derniers mois dans une campagne de propagande et d'intox émaillée d'événements divers dont la signification profonde est celle d'une classe politique aux revendications qui ne disent pas leur nom et manœuvrant à ce que la société algérienne ne puisse non seulement accéder à son temps ou à être acteur principal dans tous les domaines de la vie nationale , mais aussi de pousser à l'affaiblissement de la maturité du peuple afin qu'il perde de sa capacité d'engager l'avenir de son pays et du choix de ses gouvernant, pour ce faire. Preuve en est : n'a-t-on pas entendu des voix qui appellent encore à une période " de transition démocratique " sans le peuple alors que le pays se trouve en pleine expansion politique, démocratique, économique et sociale? Et ce, en dépit de la mauvaise conjoncture financière induite par la crise du baril de pétrole depuis 2014. Dans ce grand esprit de développement global du pays, la nouvelle Constitution amendée a consolidé une fois encore le peuple dans son droit du choix libre, de ses gouvernants, de ses représentants au sein des diverses institutions populaires, mais aussi de choix du modèle socio-économique, attirance de la majorité. Le texte constitutionnel, né de la dernière révision constitutionnelle, n'a fait, conséquemment, que renouer avec les idéaux originaux de Novembre 54. Dans ce sillage, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal dans l'allocution prononcée samedi lors d'une rencontre avec la société civile de la wilaya d'El-Oued a souligné que " La génération du 1er novembre 1954 a opté pour une République démocratique et sociale souveraine dans le cadre des principes de l'islam et de l'identité arabo- amazighe ". La Proclamation du 1er Novembre 54 totalement renouvelée et souvent réactualisée mise en valeur dans la nouvelle Constitution se prononce en effet pour le respect de toutes les libertés fondamentales ". La mise en œuvre de ce fondamental historique ne doit pas signifier pour certains que ce qui s'est passé ailleurs comme " printemps arabe " est appelé à se produire forcément en Algérie. Pour plusieurs raisons. D'ailleurs en raison du réel économique et social, du rapport des forces sociales, des traditions et des modalités d'exercice du pouvoir qui ne sont pas celles qui ont concouru ailleurs à l'ingérence étrangère et à la provocation de conflits et de guerres civiles.