Le trafic marchandises débarquées et embarquées traitées par l'Entreprise portuaire d'Alger a atteint un volume de 2.984.313 de tonnes au premier trimestre de l'année en cours, soit une légère croissance par rapport à la même période de 2016. Cette hausse a été traduite par l'augmentation des produits métallurgiques et des céréales. Au niveau du débarquement, le trafic a enregistré une baisse de (-1,72%) par rapport à la même période de l'année précédente, en raison de la baisse du volume des minéraux et matériaux de construction et des produits pétroliers. Concernant les marchandises embarquées, le volume a connu une hausse de +11,55%. Le mouvement de la navigation au niveau de l'Epal, pour la période indiquée, a été caractérisé par l'accueil de 500 navires à l'entrée, contre 546, pour la même période de 2016. Les données émanant de l'Entreprise portuaire d'Alger ressortent, à ce niveau, une prédominance des porte-conteneurs, avec un nombre de 270 navires, soit 58% du nombre total des navires opérants, suivis des tankers à hydrocarbures, avec une part de 15%. Sur un autre registre, le trafic passagers a été caractérisé par le transit, via la gare d'Alger, de 27.444 voyageurs, contre 18.537, durant le premier trimestre de l'année écoulée. Selon la même source, le séjour moyen en rade a été réduit à 1,56 jour, contre 2,01 jours en 2016. À ce titre, les navires céréaliers ont cumulé une durée d'attente moyenne de 5,58 jours, soit un temps inférieur de -12,54 jours par rapport au premier trimestre 2016. Le séjour moyen des navires à quai a également enregistré une amélioration, passant de 3,92 jours en 2016, à 3,51 jours au premier trimestre de cette année. De même, le séjour des conteneurs a été réduit de -16,41%, passant de 3,52 à 2,91 jours. L'Entreprise portuaire d'Alger, qui vient de connaître la nomination d'un nouveau directeur général, en la personne de Mohamed Larbi, en remplacement de M. Abdelaziz Guerrah, qui assurant jusque-là le poste de PDG, entame une nouvelle ère dans le sens de la consolidation des acquis, mais aussi d'adaptation aux exigences économiques dictées par les orientations portées par le nouveau modèle de croissance. D'ores et déjà, l'Epal s'est mobilisée au service des exportateurs, à travers la mobilisation de sites destinées à l'export et à la mise en œuvre des mesures de facilitation décidées par les pouvoirs publics.