Le président de la République tunisienne, Béji Caïd Essebsi a reçu, lundi, au palais de Carthage, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel Ben Ahmed El-Joubir qui lui a remis un message écrit du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le roi Salman ben Abdelaziz Al-Saoud l'invitant à participer au sommet arabe-islamique-américain prévu à Ryadh le 21 mai prochain, en présence du président américain Donald Trump. Cité dans un communiqué de la présidence de la République tunisienne, le ministre saoudien des Affaires étrangères a indiqué que "son déplacement en Tunisie pour remettre cette invitation, reflète une forte volonté du Serviteur des Deux Saintes Mosquées à ce que la Tunisie soit présente à ce sommet historique et à ce que le président de la République soit le premier à recevoir cette invitation parmi les 17 dirigeants des pays arabes et musulmans qui seront invités à participer à ce sommet". Ce sommet, a affirmé El-Joubir, vise à "instaurer un nouveau partenariat entre, d'une part, le monde arabe et musulman, et les Etats Unis, d'une part, pour faire face à la menace terroriste et à l'extrémisme, diffuser les principes de tolérance et de coexistence et renforcer la sécurité, la stabilité et la coopération au service du présent et de l'avenir des peuples de la région". De son côté, Béji Caïd Essebsi a "salué vivement cette initiative de nature à jeter les bases de nouvelles relations de coopération et de partenariat fondées sur la confiance mutuelle entre les pays arabes et musulmans et les Etats Unis", affirmant qu'il répondra favorablement à cette invitation. Le président tunisien s'est félicité également de la coopération fructueuse entre la Tunisie et l'Arabie saoudite dans tous les domaines, réitérant l'attachement et l'engagement de la Tunisie à renforcer davantage les relations bilatérales. Caïd Essebsi a, dans ce contexte, salué la "participation distinguée de l'Arabie saoudite au sommet de l'investissement et le soutien important apporté à la réalisation des projets en Tunisie", faisant part de la "convergence de vues des deux pays concernant les questions d'intérêt commun dont en premier lieu la lutte contre l'extrémisme et le terrorisme".