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Défis du gouvernement d'Abdelmadjid Tebboune : : Réussir les réformes structurelles ou retourner au FMI
Publié dans Le Maghreb le 11 - 06 - 2017

Professeur des universités expert international Dr Abderrahmane Mebtoul
Ne vendons pas des rêves utopiques à la population algérienne, l'Algérie devant connaitre des tensions budgétaires entre 2017/2020 d'où l'importance d'une gouvernance rénovée, un sacrifice partagé et une réorientation urgente de toute la politique socio-économique.

Devant méditer attentivement l'expérience négative de l'économie de guerre des années 1991/1993, ayant conduit le pays droit au FMI , un discours de vérité s'impose autant que le réalisme loin des mesures d'injonctions bureaucratiques du passé, étant en 2017 et non plus dans les années 1970, la mondialisation étant une réalité amère.

1.-Si l'on prend les données de l'ONS pour les quatre premiers mois 2017, les importations de biens, s'établiront environ à 46/47 milliards de dollars. Selon les données du FMI pour 2017 les sorties de devises pour 2017 seraient de 10,5 milliards de dollars et entre 3,5 et 4 milliards de dollars de transferts légaux de capitaux ( ce montant devant augmenter avec la règle des 49/51% selon le FMI à 7/8 milliards de dollars 2019/2020) , nous donnant au niveau de la balance des paiements , seul document de référence e t non la balance commerciale, une sortie extrapolée d'environ 60 milliards de dollars pour une entrée de devises variant entre 30/32 milliards de dollars ( 97/98% relevant directement et indirectement avec les dérivées des hydrocarbures si le cours moyen de 2017 s'établit entre 50/52 dollars le baril. Comme impact de la baisse du cours des hydrocarbures, qui sera de longue durée , les prévisions de croissance pour l'Algérie du FMI et de la Banque Mondiale en date du 05 juin 2017 pour les années 2017 et 2018, sont inquiétantes, inférieures au taux de croissance démographique ce qui ferait passer le taux de chômage officiel de 11% en 2016 à plus de 13% en 2018.. Ainsi, la BM a ramené ses projections de croissance pour l'Algérie en 2017 à 1,8% contre 2,9% projeté dans son rapport de janvier dernier et pour 2018, la croissance du PIB réel devrait être encore plus faible et s'établir à 1% en baisse de 1,6 point comparé aux 2,6%, anticipé en janvier. Cependant selon Jean François Dauphin, le chef de mission du FMI, l'Algérie est en capacité de diversifier son économie en engageant des réformes structurelles ambitieuses, qui lui permettraient de sortir progressivement de la dépendance aux hydrocarbures. Et , comme je l'ai souligné depuis de longues années (1) l'une des taches qui attend le gouvernement Tebboune est de mettre sur rail ces réformes, tout en les accompagnant d'un travail pédagogique en direction de la population, ce que j'essaie de faire depuis 1974 , privilégiant uniquement les intérêts de l'Algérie, à la fois à travers les fonctions occupées et de mes modestes contributions nationales et internationales
2.-Aussi, le plus important, pour le gouvernement sera de faire face à la situation économique et sociale qui devra affronter une crise exceptionnelle avec la chute du cours des hydrocarbures qui sera de longue durée, devant à tout prix approfondir la réforme globale, devant concilier efficacité économique et la nécessaire cohésion sociale à laquelle je suis profondément attaché. C'est la dernière chance pour l'Algérie : où elle réussit des réformes structurelles entre 2017/2020, douloureuses à court terme mais porteuses d'espoir à moyen terme, ou à l'horizon 2019/2020, elle ira inévitablement au FMI avec d'inévitables tensions politiques, sociales et économiques, ce qu'aucun algérien ne souhaite. Pour ma part, je suis persuadé que l'Algérie contrairement à certains qui se livrent à de la sinistrose, recèle d'importantes potentialités pour surmonter la crise multidimensionnelle à laquelle elle est confrontée.
3.-On peut émettre l'hypothèse que c'est l'Etat qui est en retard par rapport à la société qui enfante des règles qui lui permettent de fonctionner... Ce genre de situation est à prendre en considération pour l'analyse de la stratégie des acteurs.
Un modèle économique non porté par des forces politiques, économiques et sociales n'a aucun sens et aucune portée opérationnelle. Il s'agit en tout premier lieu d'identifier les différents intervenants dans le processus des réformes économiques, qu'ils y soient favorables ou défavorables, qu'ils soient nationaux ou étrangers. Dans une seconde étape, il s'agira de procéder à l'analyse des stratégies qu'ils mettent en œuvre pour soutenir les réformes, les bloquer ou, à défaut, les ralentir, en évaluant les moyens mis au service de ces stratégies. Quels sont les enjeux des réformes et le jeu des acteurs internes-externes favorables et défavorables aux réformes ? La résistance aux changements annoncés par les réformes provient de certains cercles appartenant au pouvoir politique ou à sa périphérie immédiate qui redoutent les effets de tels changements sur les situations de rente qu'ils ont pu se construire tout au long de ces dernières décennies. Ces mêmes acteurs craignent par ailleurs de perdre le contrôle qu'ils exercent sur certains leviers politiques et économiques et cela au profit de ceux qui œuvrent à la promotion de ces réformes et à leur réussite. Les résistances au changement peuvent être localisées au niveau de cinq espaces de prédilection:- certains segments du système partisan qu'ils soient dans l'opposition, les Assemblées élues ou même dans certains segments du pouvoir central et local; certains segments de l'administration centrale et locale; certains segments de la société civile; une partie des opérateurs économiques privés connus pour avoir prospéré à l'ombre des monopoles détenus par le secteur public et plus tard de leur démantèlement et une partie significative des syndicats corporatistes et du secteur public mue par des considérations idéologiques ou par des intérêts rentiers. Par ce maillage d'une partie de la société et de l'Etat, les opposants aux réformes tentent de peser sur la nature de ces dernières, sur l'agencement de l'ordre des priorités et enfin sur les rythmes à imprimer à leurs conduites. En ce qui concerne les acteurs internes favorables aux réformes, présents également même minoritairement dans les cinq espaces analysés précédemment, nous pouvons affirmer sans exagération aucune que, tout en restant diffus et inorganisés, l'adhésion aux réformes s'inscrit dans un courant qui est potentiellement majoritaire dans la société. Le besoin de changement existe dans toutes les couches de la société. Il est surtout visible chez une grande frange de l'intelligentsia silencieuse consciente des enjeux, les femmes qui voient en les réformes une manière d'exister et de participer à la gestion de la cité, une jeunesse avertie, de plus en plus exigeante et impatiente, inquiète pour son avenir, expliquant l'exode de cerveaux. Nous trouvons de jeunes entrepreneurs dynamiques au sein de la sphère informelle le désir de l'aventure en dehors des frontières et de travailler hors droit contrôlant d'ailleurs 40/50% de la superficie économique. Quant au rôle des acteurs externes, avec le processus de mondialisation, le système des regroupements politiques et économiques régionaux, existant ou en cours de formation, a profondément modifié les relations bilatérales existant entre les Etats. C'est à partir de cette problématique qu'il faut apprécier la perception que certains acteurs externes ont de l'expérience de notre pays mène en matière soit de blocage ou d'approfondissement des réformes. Avec les tensions géostratégiques notamment en Afrique, les grandes puissances considèrent l'Algérie, à juste titre, comme un acteur majeur dans la stabilisation de la région méditerranéenne et africaine. Ce qui nous conduit à analyser les réformes dans la stratégie des acteurs.
4.- L'objectif des acteurs internes favorables aux réformes est de préparer la communauté nationale à un projet de société auquel elle n'est pas étrangère du fait même de son histoire, de sa culture et des luttes innombrables qu'elle a menées.
Leurs actions prioritaires ont pour finalité: la poursuite du processus de désengagement de l'Etat de la sphère économique afin de lui permettre d'assumer plus efficacement son rôle de régulateur; l'adaptation de l'économie nationale aux contraintes de la globalisation par la maîtrise des coûts sociaux d'une mise à niveau trop longtemps différée; le rétablissement durable des équilibres budgétaires par la stabilisation macroéconomique; la préparation de l'environnement de l'investissement public et privé, devant démystifier tant le privé national qu'international, par la mise en œuvre des réformes de seconde génération dont la réforme des institutions par une réelle décentralisation, la réforme du système socio-éducatif et la réforme fiscale, douanière, du foncier bancaire, ce qui, il faut le souligner, représentent un enjeu capital pour la réussite de l'ensemble des réformes projetées. Quant aux acteurs internes défavorables, le redéploiement de leur stratégie passe notamment par: l'harmonisation du discours de l'ensemble des réseaux dans des opérations de désinformation comme les réformes vont de pair avec le bradage du patrimoine national; l'action en amont par leurs réseaux par le blocage de réformes structurantes de la société algérienne; la mise à profit des foyers de tension qui naîtraient de revendications sociales légitimes, tantôt la bonne, tantôt la difficulté financière de l'Algérie étant constamment mise en avant pour montrer le caractère insupportable de la situation sociale et économique des populations les plus fragiles; une très large diffusion des positions, en apparence séduisantes, d'adversaires nationaux ou étrangers aux réformes, mais en réalité pour protéger les intérêts de la rente.
5.-Quels sont les trois scénarios pour l'Algérie 2017/2020 ? Nous avons le premier scénario où les conditions de l'échec sont réelles et réunies dans l'environnement juridique et économique algérien en raison du poids important de la bureaucratie centrale et locale renforcées par la faiblesse de visibilité et de cohérence dans la démarche économique et sociale et enfin les fortes pressions pour revenir aux pressions protectionnistes dans la mesure où la libéralisation prévue par tant par les. Le second scénario serait le statu quo qui préparera les conditions de l'échec en imputant les conditions sociales actuelles (pauvreté et chômage) aux réformes, qui, malgré la stabilisation macro-économique, n'en sont qu'à leurs débuts (réformes microéconomiques et institutionnelles, enjeux des années 2017/2020), ou à des organes techniques alors que l'essence réside dans l'absence de volonté politique (neutralisation des rapports de force). Le troisième scénario concerne la réussite des réformes dont les conditions sont également contenues dans son environnement juridique, économique et politique.. Une communication active par le devoir de vérité, s'appuyant sur des réseaux crédibles, la bonne gouvernance et la réhabilitation du savoir, ère du XXIe siècle, sont fondamentales pour faire aboutir la réforme globale. Ne nous trompons pas de cibles pour paraphraser le langage militaire. Ce n'est pas une question d'âges pouvant trouver les conservateurs et les réformateurs au niveau de toutes les franges de la société mais d'une volonté politique de changement porté par des forces sociales pour le développement des libertés économiques, sociales et politiques. Dans l'histoire récente de l'Algérie, la question des réformes - qu'elles soient économiques ou politiques - a donné lieu, en raison des enjeux qu'elles représentent, à l'élaboration de stratégies antagoniques qui œuvrent à la défense et à la promotion de ces dernières ou, au contraire, à leur blocage et, à défaut, à leur perversion ou à leur ralentissement.

Cinq propositions opérationnelles du professeur Abderrahmane Mebtoul
Programme du gouvernement
Propositions 1
Les huit( 8) mesures pour redresser les PMI/PME
Les très petites entreprises (TPE, moins de 20 salariés) et les petites et moyennes entreprises (PME, moins de 250 salariés) sont un facteur clé de la croissance et de l'emploi. Au sein de l'Union européenne, les 23 millions de PME représentent 99 % de l'ensemble des entreprises et fournissent environ 75 millions d'emplois. Pour le cas Algérie, elles sont peu performantes à très faible productivité, plus de 90% ne maitrisant pas les nouvelles technologies. Les PMI/PME sont fin 2012 au nombre de 660 000 entreprises avec pour objectif 2 millions de PME d'ici 2024 sous l'impulsion notamment des nombreux dispositifs (Ansej, Angem, CNAC…) mais avec la prédominance des entreprises de très petite taille (TPE), se situant sur la tranche d'effectifs 0-9 salarié, encore que le nombre de faillite après avoir eu les avantages fiscaux et financiers est très important dépassant selon certaines sources 50% . Selon l'ONS, 97,8% de l'ensemble des entités économiques sont des entreprises de très petite taille (TPE). Quant aux entités économiques qui emploient 250 personnes et plus, elles ne représentent que 0,1 % de la population des entreprises. Dans ce cadre je propose les huit mesures suivantes

-Premièrement, de créer une Agence de service aux petites entreprises de moins de 20 salariés. L'environnement juridique, administratif, fiscal et social est particulièrement complexe et instable pour une très petite entreprise. En qualité d'employeur, une TPE est aujourd'hui en relation avec plusieurs dizaines d'organismes. Pourquoi ne pas s'inspirer du Small Business Service, interlocuteur administratif unique pour les très petites entreprises créé par le gouvernement britannique. Les très petites entreprises (TPE, moins de 20 salariés) et les petites et moyennes entreprises (PME, moins de 250 salariés) sont un facteur clé de la croissance et de l'emploi. Au sein de l'Union européenne, les 23 millions de PME représentent 99 % de l'ensemble des entreprises et fournissent environ 75 millions d'emplois. Pour le cas Algérie, elles sont peu performantes à très faible productivité, plus de 90% ne maitrisant pas les nouvelles technologies. Les PMI/PME sous l'impulsion notamment des nombreux dispositifs (Ansej, Angem, CNAC…) mais avec la prédominance des entreprises de très petite taille (TPE), se situent sur la tranche d'effectifs 0-9 salarié, encore que le nombre de faillite après avoir eu les avantages fiscaux et financiers est très important dépassant selon certaines sources 50% . Selon l'ONS, 97,8% de l'ensemble des entités économiques sont des entreprises de très petite taille (TPE). Quant aux entités économiques qui emploient 250 personnes et plus, elles ne représentent que 0,1 % de la population des entreprises. Dans ce cadre je propose les huit mesures suivantes

-Deuxièmement, pour le délai de paiement, je propose imposer une loi si nécessaire ou un décret exécutif pour le paiement aux PME à moins de 30 jours à compter de la date de livraison. Une telle décision permettra aux PME de recouvrer les milliards de dinars de trésorerie pour toutes les livraisons aux grandes entreprises et pour tous les marchés passés avec les collectivités publiques, les longs retards accumulés dans le paiement devenant étouffant supposant de revoir les procédures des finances publiques..

-Troisièmement, il s'agira de réduire le délai de remboursement de la TVA aux PME à 15 jours maximum où devra être exigé que l' .administration fiscale rembourse dans les 15 jours la TVA aux PME, sauf interrogation motivée sur un risque de fraude. En cas de dépassement, l'administration fiscale devra être pénalisée selon les mêmes modalités que celles appliquées aux entreprises.

-Quatrièmement, je propose d'élargir les possibilités de financement des PME en introduisant le Leasing, le capital-développement afin de financer les petites et moyennes entreprises à un stade un peu avancé de leur expansion car la majorité des entreprises familiales rechignent à chercher du capital à l'extérieur, et plus encore à entrer en Bourse d'Alger qui est d'ailleurs en léthargie depuis des années.


Cinquièmement, contraintes les grandes entreprises publiques dont Sonatrach, Sonelgaz notamment à réaliser de la sous traitance par un co-partenariat. Il ne s'agit pas là de prendre des décisions administratives, mais d'en appeler à des changements de mentalité chez les dirigeants des grandes entreprises. À l'instar de ce qui se fait dans d'autres pays, les grandes entreprises algériennes fonctionnant d'ailleurs avec des fonds publics, pourraient s'appuyer sur des réseaux puissants de PME qui peuvent leur apporter des sous-traitants fiables, des innovations et des centres de recherches compatibles avec leurs propres activités. L'expérience allemande qui considère les PME comme des partenaires égaux contrairement à la France où existe l'effet de domination étant intéressant à étudier.

Sixièmement, Les règles comptables régissant les PMI-PME sont très lourdes et ne sont pas utiles à toutes les entreprises. On pourra donc s'orienter vers une comptabilité de trésorerie pour les entreprises de moins de 10/20 salariés. Cette mesure permettrait de réduire leur charge administrative. Cependant cela ne concerne pas les PMI/PME empruntant ou augmentant leur capital qui devront répondre comme à l'heure actuelle aux demandes d'information des investisseurs et des banquiers. Dans le même cadre, il serait souhaitable de soumettre les petites PMI/PME à un régime fiscal et social spécifique notamment pour ceux dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas 10.000.0000 dinars avec un prélèvement libératoire de 10 à 15 % assimilable à l'impôt dur le revenu, se substituant à tous les impôts directs.

-Septièmement, alléger la procédure des 49/51% pour le partenariat avec l'étranger pour les activités non stratégiques à lister dont les petites et moyennes entreprises , en introduisant la minorité de blocage d'environ 30% et l'obligation d'un transfert technologique , managérial et d'une balance devises positives.

Huitièmement, faire un bilan du crédit documentaire Crédoc qui n' pas permis de limier la facture d'importation, ni de dynamiser le tissu productif et réintroduire le Remdoc pour certaines petites et moyennes entreprises et donc adapter les règles aux besoins du tissu économique algérien cas par cas

Propositions 2
Quels sont les six axes de la transition énergétique pour l'Algérie ?

Tenant compte de l'évolution des coûts croissants, des nouvelles mutations énergétiques mondiales et de la concurrence de nouveaux producteurs, des exportations et de la forte consommation intérieure induits par de nouveaux investissements dans le doublement des capacités des centrales électriques qui fonctionneront à partir des turbines de gaz, favorisé par des bas prix, l'Algérie sera importatrice de pétrole dans 10/ans et de gaz conventionnel dans moins de 15 ans D'où l'importance, dès maintenant, de prévoir la transition énergétique que je résumerai en six axes directeurs

- Le premier axe, est d'améliorer l'efficacité énergétique car comment peut -on programmer 2 millions de logements selon les anciennes normes de construction exigeant de fortes consommation d'énergie alors que les techniques modernes économisent 40 à 50% de la consommation. Par ailleurs s'impose une nouvelle politique des prix ( prix de cession du gaz sur le marché intérieur environ un dixième du prix international occasionnant un gaspillage des ressources qui sont gelés transitoirement pour des raisons sociales. A cet effet, une réflexion doit être engagé par le gouvernement algérien pour la création d'une chambre nationale de compensation, que toute subvention devra avoir l'aval du Parlement pour plus de transparence, chambre devant réaliser un système de péréquation, segmentant les activités afin d'encourager les secteurs structurants et tenant compte du revenu par couches sociales, impliquant une nouvelle politique salariale.

-Le second axe, l'Algérie a décidé d'investir à l'amont pour de nouvelles découvertes. Mais pour la rentabilité de ces gisements tout dépendra du vecteur prix au niveau international et du coût, pouvant découvrir des milliers de gisements non rentables, posant le problème de la rentabilité des 100 milliards de dollars annoncés par le ministère.

-Le troisième axe, c'est le développement des énergies renouvelables devant combiner le thermique et le photovoltaïque dont le coût de production mondial a diminué de plus de 50% et il le sera plus à l'avenir. Or, avec plus de 3 000 heures d'ensoleillement par an, l'Algérie a tout ce qu'il faut pour développer l'utilisation de l'énergie solaire, ou presque. Le soleil tout seul ne suffit pas. Il faut la technologie et les équipements pour transformer ce don du ciel en énergie électrique. La production à grande échelle permettrait de réduire substantiellement les coûts tout en favorisant à l'aval une multitude de PMI-PME, renforçant le tissu industriel à partir des énergies propres (industries écologiques). La promotion des énergies renouvelables suppose des moyens financiers importants en investissement et en recherche-développement. La combinaison de 20% de gaz conventionnel et 80% de solaire est un axe pour réduire les coûts et maîtriser la technologie.

- Le quatrième axe, l'Algérie compte construire sa première centrale nucléaire en 2025 pour faire face à une demande d'électricité galopante, selon le 19 mai 2013 du ministre de l'Energie et des Mines, l'institut de génie nucléaire, créé récemment, devant former les ingénieurs et les techniciens en partenariat, qui seront chargés de faire fonctionner cette centrale. Les réserves prouvées de l'Algérie en uranium avoisinent les 29.000 tonnes, de quoi faire fonctionner deux centrales nucléaires d'une capacité de 1.000 Mégawatts chacune pour une durée de 60 ans, selon les données du Ministère de l'Energie. La ressource humaine est la clef à l'instar de la production de toutes les formes d'énergie et afin d'éviter cet exode de cerveaux massif que connait l'Algérie, le poste services avec la sortie de devises étant passé de 2 milliards de dollars en 2OO2 à 10/12 milliards entre 2O10/2016,

- le cinquième axe, l'option du gaz de schiste introduite dans la nouvelle loi des hydrocarbures de 2013. En Algérie, devant éviter des positions tranchées pour ou contre, un large débat national s'impose, car on ne saurait minimiser les risques de pollution des nappes phréatiques au Sud du pays. L'Algérie étant un pays semi-aride, le problème de l'eau étant un enjeu stratégique au niveau méditerranéen et africain, doit être opéré un arbitrage pour la consommation d'eau douce, (les nouvelles techniques peu consommatrices d'eau n'étant pas encore mises au point, malgré le recyclage, quel sera le coût, fonction de l'achat du savoir-faire), un milliard de mètres cubes gazeux nécessitant 1 million de mètres cubes d'eau douce et être pris en compte les coûts (en plus de l'achat des brevets) devant forer plusieurs centaines de puits moyens pour un milliard de mètres cubes gazeux. Sans compter la durée courte de la vie de ces gisements et la nécessaire entente avec des pays riverains se partageant ces nappes.

-Le sixième axe, rentrant dans le cadre des résolutions de la COPE21 et de la COP22 est l'action climatique qui ne peut être conçue dans le cadre d'une Nation, impliquera une large concertation avec notamment les pays du Maghreb et de l'Afrique. D'une manière générale, pour le Maghreb dont l'Algérie, les ressources hydriques sont vulnérables aux variations climatiques. L'eau et sa gestion sont des problèmes conditionnant son avenir, le volume maximal d'eau mobilisable étant déficitaire d'ici à 2020 selon Femise (réseau euro-méditerranéen sur la région MENA. Dans la région du Maghreb, les effets négatifs toucheront la production de légumes dont les rendements diminueraient de 10 à 30 % et une baisse du blé à près de 40%. Ainsi, le changement climatique pourrait entraîner une véritable crise migratoire, l'or bleu, enjeu du XXIème siècle qui non résolu pouvant provoquer des guerres planétaires.

En résumé, la transition pouvant être définie comme le passage d'une civilisation humaine construite sur une énergie essentiellement fossile, polluante, abondante, et peu chère, à une civilisation où l'énergie est renouvelable, rare, chère, et moins polluante ayant pour objectif le remplacement à terme des énergies de stock (pétrole, charbon, gaz, uranium) par les énergies de flux (éolien, solaire). La transition énergétique renvoie à d'autres sujets que techniques, posant la problématique sociétale. Il ne suffit pas de faire une loi car le déterminant c'est le socle social Cela pose la problématique d'un nouveau modèle de croissance : tous les secteurs économiques, tous les ménages sont concernés : transport, BTPH ; industries, agriculture. Les choix techniques d'aujourd'hui engagent la société sur le long terme. Dès lors la transition énergétique suppose un consensus social car la question fondamentale est la suivante : cette transition énergétique, combien ça coûte, combien ça rapporte et qui en seront les bénéficiaires.


(1) Synthèse des interventions du professeur Abderrahmane MEBTOUL membre de plusieurs institutions internationales sur l'énergie- -expert international- (directeur d'études Ministère Energie Sonatrach 1974-1979-1990-1995- 2000-2007) -conférence devant le parlement européen octobre 2013 sur "le Maghreb face aux enjeux géostratégiques" - au séminaire international organisé par l'institution de la coopération allemande au développement (GIZ) le 17 octobre 2012 et sa conférence au Sénat français " l'Algérie face à la transition énergétique mondiale " ( décembre 2013) - voir deux importantes adits réalisés par le professeur Mebtoul assisté des cades de Sonatrach et d'experts nationaux et internationaux dont le bureau d 'Etudes américain Ernest Young " le prix , la problématique de subventions des carburants dans un environnent concurrentiel ( 10 volumes Ministère Energie Alger- 2008) - audit pour le gouvernement " sur la stratégie pétrolière et gazière en Algérie , pétrole et gaz de schiste , opportunités et risques " ( 7 volumes 2015) - la stratégie gazière en Algérie et le marché européen , face la concurrence internationale " (revue internationale gaz d'aujourd'hui Paris janvier 2015)

Proposition numéro 4-
Améliorer le niveau de l'Ecole et des Universités
Premièrement, le niveau (dont la baisse devient alarmant) et la qualité de l'enseignement doivent être des préoccupations constantes car fondement de la croissance future. Aussi il s'agit d'évaluer les professeurs sur leur capacité à faire progresser tous les élèves. Dans ce cadre il s'agit d'éviter les promotions administratives comme cela se passe actuellement dans l'enseignement supérieur. Chaque école devra faire l'objet d'une évaluation par une autorité compte de l'avis des usagers, de leurs résultats, de leurs évolutions à moyen terme. Ces évaluations devront être rendues publiques. L'évaluation des professeurs ne peut pas reposer uniquement sur les notes qu'obtiennent leurs meilleurs élèves ni sur l'examen d'inspecteurs. Elle doit aussi reposer sur une évaluation de leur pédagogie par leurs élèves, sur leur capacité à faire progresser chacun et sur la prise en compte des résultats scolaires ultérieurs.

-Deuxièmement, Pour améliorer l'orientation, les élèves comme les enseignants doivent apprendre à mieux connaître le monde de la création, de l'entreprise, de la recherche. La première mission des universités et des grandes écoles n'est plus le recrutement des fonctionnaires mais celle de donner à chacun directement, quel que soit son milieu d'origine, toutes les chances de trouver son domaine d'excellence, de se préparer aux métiers d'après-demain et de faire progresser le savoir. La préparation à la vie professionnelle doit donc devenir l'un des axes majeurs du projet pédagogique de tout établissement d'enseignement supérieur. C'est loin d'être le cas aujourd'hui. Les collèges et lycées doivent pouvoir entrer en relation avec des universités, des centres de recherche et des entreprises pour organiser des " concours d'innovation " à destination de leurs élèves, pour développer de nouveaux services, ou de nouveaux produits. Ces concours encouragent l'innovation en même temps qu'ils promeuvent le travail de groupe. Les meilleures idées se verront attribuer un financement par les partenaires, pour encourager les initiatives créatrices.

Troisièmement, préparer la jeunesse à l'économie du savoir et de la prise de risque -éviter une université par wilayas comparable à un grand lycée, les véritables compétences étant limitées, par la création de grands pôles régionaux universitaires. Considérer la formation de tous les chercheurs d'emploi comme une activité nécessitant rémunération sous forme d'un " contrat d'évolution ".

Quatrièmement, renforcer l'autonomie des universités par des classements et une concurrence. Les universités algériennes ne sont pas autonomes ni capables de prendre les décisions les plus stratégiques pour leur avenir. Il faut aller plus loin dans la réduction du nombre de membres des conseils et organiser une plus grande autonomie dans les modes de gestion financière, de recrutement des professeurs et des rémunérations. Il faut soumettre les recteurs (eux-mêmes élus par des conseils indépendants) au contrôle de comités académiques ainsi qu'à l'évaluation des performances universitaires. En particulier, trois critères doivent être pris en compte au moment de l'évaluation de l'université la fixation de sa dotation par l'Etat : le succès des étudiants, l'ouverture du processus de recrutement des maîtres de conférences et les critères de promotion au grade de professeur.

Proposition 5
Favoriser le dialogue économique et social
Les critères de représentativité utilisés aujourd'hui (indépendance, importance des effectifs, montant des cotisations reçues, expérience et ancienneté du syndicat, attitude patriotique pendant la guerre de libération nationale sont peu adaptés à la réalité actuelle. Les deux critères ajoutés par la jurisprudence (activité du syndicat en termes d'ampleur et d'efficacité d'une part, et influence du syndicat d'autre part, c'est-à-dire sa capacité à mobiliser les salariés) n'ont pas permis de surmonter ces difficultés. Aussi, il s'agit de fonder la représentativité syndicale sur le seul critère de l'élection. L'audience électorale doit devenir le critère incontournable de la représentativité. Elle doit être appréciée au regard des résultats des élections des délégués du personnel et des représentants du personnel au comité d'entreprise, complétés le cas échéant par les résultats aux élections prud'homales. Une meilleure représentativité passe par un choix entre représentation uniforme et représentation multiple. Quelle que soit la solution retenue, les règles de représentativité doivent être revues dans le sens " une entreprise - une voix ", pour une meilleure représentation. Cette révision des règles de représentativité doit s'accompagner d'une transparence accrue en matière de financement et de certification des comptes des fédérations et confédérations patronales. L'objectif est de renvoyer l'essentiel des décisions sociales à la négociation en modernisant les règles de représentativité et de financement des organisations syndicales et patronales et de faire de la négociation collective le moyen privilégié de la transformation du droit du travail et de la maîtrise des évolutions socio-économiques des entreprises. C'est que la Tripartite devant être élargie aux organisations représentatives, a pour objet en principe de renforcer le dialogue économique avec les partenaires économiques et sociaux. Le dialogue est la seule voie pour trouver un véritable consensus, ce qui ne signifie nullement unanimisme, signe de décadence de toute société afin d'anticiper tout conflit préjudiciable aux intérêts supérieurs du pays avec des coûts faramineux. Pour une meilleure représentativité, les organisations patronales privées doivent avoir un cadre unifié et inclure d'autres organisations non présentes, parfois plus représentatives. Pour un véritable dialogue social, il serait souhaitable de convier d'autres organisations syndicales autonomes avec lesquelles notamment les ministres du Travail, de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Santé sont déjà en contacts permanents. La composante est la même depuis plus de deux décennies alors que l'environnement économique et social algérien a profondément changé, ce qui explique que les anciennes Tripartites ont eu peu d'effet face aux tensions sociales. D'autres forces sociales et économiques sont apparues depuis, devant en tenir compte, faute de quoi cela s'apparenterait à un monologue du pouvoir avec lui-même, sans impact pour la résolution concrète des problèmes économiques et sociaux. Aussi faut-il éviter deux écueils. Premièrement, le gouvernement doit se démarquer d'une vision culturelle largement dépassée des années 1970, tant sur le plan politique, économique qu'en matière diplomatique. Nous sommes en 2017 avec des mutations géostratégiques considérables entre 2017/2020 qui préfigurent de profonds bouleversements géostratégiques. La mentalité bureaucratique administrative des années 1970 est de croire qu'il suffit de changer de lois pour résoudre les problèmes. Cette vision bureaucratique est une erreur politique qui ne peut que conduire le pays à l'impasse, à une crise multidimensionnelle, voire à une déflagration sociale qu'il s'agit impérativement d'éviter. Deuxièmement, éviter que la Tripartite soit un lieu de redistribution de la rente (parts de marché et avantages divers supportés par le Trésor public de ceux présents via la dépense publique) en fonction d'intérêts étroits. Car lorsqu'un pouvoir agit bureaucratiquement, sans concertation, sans tenir compte de la réelle composante sociale, la société enfante ses propres règles qui lui permettent de fonctionner en dehors de l'Etat officiel, se traduisant alors par un divorce croissant Etat/citoyens. On ne relance pas l'activité industrielle par décret ou par le volontarisme étatique, vision de la mentalité bureaucratique rentière. C'est l'entreprise et son fondement, le savoir, au sein d'une économie de plus en plus mondialisée à travers des stratégies de segments de filières internationalisées que l'Algérie peut créer une économie productive à forte valeur ajoutée, ne devant pas, en ce XXIe siècle du fait des nouvelles technologies, avoir une vison matérielle, l'industrie se combinant avec les services. La recherche tant théorique qu'appliquée avec un équilibre entre les sciences exactes et les sciences humaines, est fondamentale pour impulser de nouvelles filières industrielles. Aussi, durant cette période, la préoccupation n'est pas l'économique par une vision stratégique de la transition d'une économie de rente à une économie hors hydrocarbures dans le cadre des valeurs internationales.

(1) Voir-sur ce sujet Article du Docteur A. Mebtoul- (docteur d'Etat en sciènes économiques ( 1974) paru dans la revue financière mondiale Euro-Money, Londres, septembre 1998, réactualisé 2003 reproduisant la conférence du même auteur organisé par cet organisme au Caire en 1999.Voir du même auteur l'article publié dans le Washington Times, USA, juin 1999, et la revue internationale Gaz d'aujourd'hui, novembre- décembre 2002, Paris/France. Conférences sur le même thème du Docteur A. Mebtoul à l'Académie militaire Inter- Armes de Cherchell- Ecole Nationale d'administration Alger-, à l'Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, de Bejaia, de Constantine, Annaba, Sidi Bel Abbès et à l'Université d'été de Hassi Messaoud entre 1999/2004 sur "Enjeux des acteurs et problématique des réformes et la Démocratie en Algérie face au processus de la mondialisation" ronéotypés dans l'ouvrage du même titre de l'auteur à l'office des publications universitaires - OPU- Alger (2 tomes 540 pages 2002). Conférence au siège de l'Unesco (199) présidé par Thabo Mbeki ancien vice-président de l'Afrique du Sud de l'époque "l'Afrique et la stratégie euro-méditerranéenne" repris dans une intervention du professeur Abderrahmane Mebtoul au siège du Ministère des affaires étrangères - Algérie- devant les ambassadeurs accrédités à Alger (ronéotypé 1995)- Conférence du professeur Abderrahmane Mebtoul, direction générale sûreté nationale école supérieure de police Alger mai 2015 "chute du cours du pétrole et impacts sur les équilibres macro-économiques et macro-sociaux" et sur le même thème mai 2016 à l'Ecole supérieure d'administration de la 2ème région militaire -Oran.


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