L'Union nationale des femmes du Pérou a affiché sa solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis du groupe "Gdeim Izik", condamne les peines prononcées par l'Etat d'occupation marocaine à leur encontre, a indiqué samedi l'Agence de presse sahraouie (SPS). Cette annonce a été faite lors d'une Conférence organisée vendredi par l'Union nationale des femmes du Pérou, avec la participation de représentantes de la Fédération internationale des femmes, le Secrétaire générale du parti communiste, Victor Oliba et le président du Centre de la Révolution russe, Gustave Espinoza, ainsi que la représentante du Front Polisario, Khadijetu Mokhtar. Les autorités d'occupation marocaines ont prononcé mercredi dernier des peines allant de deux ans de prison ferme à la perpétuité à l'encontre des détenus sahraouis au mépris du droit international et du droit des détenus à la défense, de surcroit victimes de torture. La diplomate sahraouie a passé en revue devant les participantes les derniers développements de la cause sahraouie, et les violations commises par l'Etat d'occupation à l'encontre des Sahraouis, dont les dernières peines iniques prononcées à l'encontre des "héros" de Gdeim Izik. Ainsi, la commission de solidarité suédoise avec le peuple sahraoui a dénoncé les peines iniques prononcées à l'encontre du groupe des prisonniers politiques sahraouis de "Gdeim Izik", affirmant que le procès et selon le témoignage des observateurs internationaux qui ont assisté au procès était juste "une pure mise en scène", et que les peines ont été prononcés sur la base des aveux obtenus sous la torture et de faux témoignages. "Le tribunal marocain a prononcé les mêmes peines iniques, infligées par le tribunal militaire marocain à l'encontre des 25 activistes en 2013, suite à leur participation au camp de protestation établi par les sahraouis en dehors de la ville d'El Ayoune en 2010", a indiqué le communiqué, des peines allant de 20 ans de prison ferme à la prison à la perpétuité. La commission de solidarité suédoise avec le peuple sahraoui a rappelé le communiqué du gouvernement sahraoui qui "a mis l'accent sur la responsabilité des Nations unies dans l'arrêt des souffrances du peuple du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, à travers l'organisation d'un référendum d'autodétermination et en amenant l'occupant marocain à cesser les violations des droits du peuple sahraoui et le pillage de ses richesses naturelles ainsi que la libération sans conditions des détenus de Gdeim Izik et de tous les prisonniers sahraouis des geôles marocaines". La commission a aussi appelé le gouvernement suédois à soutenir le peuple sahraoui pour le recouvrement de ses droits légitimes.
Et la CLCSSC aussi La Coordination locale des cadres supérieurs sahraouis au chômage (CLCSSC) a El Ayoun occupée a dénoncé les peines iniques prononcées récemment par un tribunal de l'occupation marocaine contre les détenus politiques du groupe de Gdeim Izik. Dans un communiqué, la CLCSSC a précisé que les peines iniques prononcées contre les détenus du camps de Gdeim Izik constituaient une "sanction flagrante" du Makhzen pour leur activité en faveur des droits de l'Hommes, de l'action syndicale et pour avoir organisé, en octobre 2010, un mouvement de protestation comme expression de lutte civilisationnelle d'un grand sens d'organisation et d'encadrement à l'effet de revendiquer leur droit légitime à bénéficier des richesses terrestres et maritimes dont les recettes sont versées au Trésor de Rabat". La coordination a dénoncé la poursuite des actes répressifs perpétrés par l'Etat marocain contre les Sahraouis ainsi que les opérations d'arrestation et les procès sommaires proches à des simulacres, comme l'attestent les actes du procès des détenus de Gdeim Izik et les peines lourdes allant jusqu'à plus de 30 ans de prison ferme à l'encontre de 14 détenus et la perpétuité contre 9 d'entre eux, estimant que les décisions du tribunal militaire étaient plus clémentes que celles du tribunal civil. La CLCSSC a condamné fermement les peines iniques prononcées contre ces détenus sahraouis, revendiquant leur libération immédiate et inconditionnelle. Elle a réitéré également son entière solidarité avec les familles des détenus. Des lourdes peines ont été prononcées mercredi par un tribunal marocain contre les détenus du groupe de Gdeim Izik allant de deux ans d'emprisonnement ferme à la perpétuité. Les 24 détenus politiques sahraouis ont été arrêtés dans la foulée de l'assaut mené en novembre 2010 par les forces marocaines sur le camp de Gdeim Izik, le 8 novembre 2010. Après 27 mois de détention préventive, les 24 militants sahraouis ont été condamnés par un tribunal militaire à de lourdes peines pour leur "implication dans le mouvement de protestation". Sous les pressions d'organisations internationales et militantes pour les droits de l'Homme, les détenus sahraouis ont été présentés, à partir du 13 mars 2017, devant un tribunal civil en l'absence des conditions d'un procès équitable.