Les principales Bourses européennes ont débuté dans le vert lundi une séance animée, comme les précédentes, par un tir nourri de résultats de sociétés cotées. À Paris, le CAC 40 gagne 0,20% à 5.141,86 points après une vingtaine de minutes d'échanges. À Francfort, le Dax prend 0,15% et à Londres, le FTSE avance de 0,59%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en hausse de 0,39%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,22% et le Stoxx 600 de 0,34%. Cette séance est la dernière du mois de juillet, qui devrait se solder par un deuxième recul consécutif du Stoxx 600, la hausse marquée de l'euro incitant les investisseurs à la prudence. Les investisseurs surveilleront à 09h00 GMT la publication de la première estimation de l'inflation dans la zone euro en juillet, attendue inchangée par rapport à juin à 1,3% en rythme annuel. En attendant, la monnaie unique se replie légèrement face au dollar, autour de 1,1730. Aux valeurs, HSBC gagne plus de 3,5% après ses résultats semestriels, supérieurs aux attentes, et l'annonce d'un plan de rachats d'actions. A Paris, Sanofi prend 2,05% après avoir revu à la hausse ses perspectives financières pour l'ensemble de l'exercice. Le secteur des matières premières (+1,54%) profite quant à lui de la hausse des cours du pétrole et des métaux de base. A la baisse, Legrand abandonne 3,22% après ses semestriels.
Les valeurs à suivre Les valeurs à suivre lundi à la Bourse de Paris et en Europe, où les contrats à terme sur indices suggèrent une ouverture en légère baisse à Paris et Francfort mais en petite hausse à Londres. * SANOFI a annoncé lundi avoir relevé ses perspectives financières pour l'exercice 2017 grâce à la dynamique de croissance de ses activités dans la médecine de spécialités, les vaccins et les marchés émergents au deuxième trimestre. * CARREFOUR - Deutsche Bank a abaissé sa recommandation sur la valeur à "vendre" contre "conserver", précisant avoir réduit de 14% son estimation de bénéfice par action et ramené son objectif de cours à 18 euros. * VEOLIA a publié lundi des performances opérationnelles en hausse au titre du premier semestre, tirées par un rythme de croissance soutenu mais ralenties par la faible inflation, et confirmé l'ensemble de ses objectifs. * HSBC a fait état lundi d'un bénéfice imposable en hausse de 5% et supérieur aux attentes au premier semestre grâce à la réduction de ses coûts et à la hausse de l'activité sur ses deux principaux marchés, la Grande-Bretagne et Honk Kong. * HEINEKEN a publié lundi un bénéfice semestriel meilleur que prévu, ses ventes ayant profité d'un printemps chaud dans plusieurs de ses marchés clés d'Europe. * VIVENDI, premier actionnaire de TELECOM ITALIA, ne prévoit pas de fusionner l'opérateur italien avec ORANGE, ni de le transformer en entreprise française, déclare le président du directoire de Vivendi Arnaud de Puyfontaine dans une interview à La Stampa publiée samedi. * LEGRAND a confirmé "pleinement" lundi ses objectifs de croissance organique et de marge ajustée pour 2017, après un premier semestre qui se solde par une hausse de 11,5% du bénéfice net part du groupe à 316,2 millions d'euros et une croissance organique de 3,2%. * CNP ASSURANCES a publié lundi un bénéfice semestriel en hausse de 6% à 657 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 1,92 milliard, en précisant que son pacte d'actionnaires avait été reconduit pour deux ans. * REXEL a annoncé lundi une hausse de 3,6% de son bénéfice d'exploitation (Ebita) ajusté au premier semestre malgré un recul de 1% au deuxième trimestre et dit s'attendre à ce que l'activité soit soutenue au second semestre par l'accélération de la croissance des ventes. * INGENICO a annoncé lundi un accord avec le spécialiste chinois des paiements Alipay visant à étendre les capacités de paiement des touristes chinois en Europe. * BIOMERIEUX a annoncé lundi avoir reçu l'accréditation de la FDA américaine pour sa solution Vitek MS d'identification rapide des agents pathogènes. * TF1 a demandé samedi à l'opérateur télécoms SFR de cesser de distribuer ses chaînes de télévision gratuites sur ses "boxes" après l'échec de 16 mois de discussions sur les modalités financières de leurs accords de distribution. * BOURBON a confirmé lundi un réaménagement de la majeure partie de son endettement financier, les conditions préalables à la réalisation de l'accord de rééchelonnement de l'endettement financier annoncé en mars 2017 ayant été remplies. * CGG a annoncé l'adoption de son projet de plan de sauvegarde par les comités de ses créanciers en France, qui doit permettre au spécialiste des services et équipements géophysiques de réduire sa dette et de lever 500 millions de dollars (plus de 425 millions d'euros). * VOLKSWAGEN - Audi, marque haut de gamme du groupe automobile allemand, vise 10 milliards de réductions de coûts d'ici 2022 afin de contribuer au financement de sa réorientation sur les véhicules électriques qui doit lui permettre de surmonter le scandale du diesel, ont dit des sources proches du dossier. Par ailleurs, lLe projet de vendre le constructeur de motocyclettes Ducati et le fabricant de transmissions pour l'automobile Renk n'a pas l'aval d'une majorité des membres du conseil de surveillance qui se sentent confirmés dans leur conviction par les solides résultats publiés jeudi dernier. * UNICREDIT La société d'investissement Ardian a annoncé vendredi la signature d'un accord avec UniCredit pour l'acquisition d'un portefeuille de participations d'un montant total d'environ 300 millions d'euros dans des fonds européens dédiés aux infrastructures. * UMICORE a publié lundi un bénéfice d'exploitation (Ebit) courant semestriel supérieur aux attentes, soutenu par la vigueur de la demande de composants pour batteries rechargeables. * MITIE GROUP - Le Financial Reporting Council, autorité de tutelle des experts comptables britanniques, a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête sur les comptes du groupe pour les deux derniers exercices publiés, après une série d'avertissements sur résultats l'an dernier.
L'euro baisse face au dollar L'euro baissait légèrement lundi face au dollar en dépit d'une croissance américaine légèrement en deçà des attentes au deuxième trimestre, dans un marché attentiste avant la publication dans la semaine de plusieurs statistiques importantes. Vers 06H00 GMT (08H00 HEC), l'euro valait 1,1747 dollar, contre 1,1755 dollar vendredi vers 21H00 GMT. La monnaie européenne baissait face à la devise nippone, à 129,80 yens pour un euro contre 130,14 yens vendredi. Le billet vert baissait face à la devise japonaise, à 110,50 yens pour un dollar contre 110,71 yens vendredi. Selon des statistiques publiées vendredi, la croissance de l'économie américaine a accéléré au deuxième trimestre, mais à un rythme moindre qu'attendu, avec une expansion du produit intérieur brut (PIB) entre avril et juin à 2,6% en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, contre 1,2% au 1er trimestre, un chiffre révisé en baisse. De plus, le moral des ménages aux Etats-Unis a légèrement fléchi en juillet par rapport à juin. Selon des analystes, alors que les cambistes n'étaient déjà pas convaincus que la Réserve fédérale américaine pourrait de nouveau relever ses taux d'ici la fin de l'année, la perspective d'un resserrement monétaire s'éloigne encore avec ces publications. "Il demeure un réel appétit des investisseurs pour vendre le dollar car il devient évident que le billet vert a des problèmes", a noté de son côté Stephen Innes, de OANDA. Les investisseurs attendent par ailleurs la publication ce lundi de l'inflation en zone euro, avant la croissance en zone euro et les dépenses de consommation aux Etats-Unis mardi, et le rapport mensuel sur l'emploi américain vendredi. "Une inflation supérieure aux attentes en zone euro et de bons chiffres de la croissance dans la région mardi pourraient pousser l'euro au-dessus du seuil de 1,1800 dollar étant donné que le billet vert manque d'acheteurs en raison" de l'éloignement de la perspective d'un resserrement monétaire amérficain, a expliqué M. Innes. De son côté, le franc suisse poursuivait sa baisse face à l'euro lundi, dans un mouvement qui a vu la devise perdre plus de 3% de sa valeur depuis le début de la semaine dernière et évolue à son plus bas depuis le 15 janvier 2015, date de l'annonce surprise par la Banque centrale suisse (BNS) de la fin de l'arrimage du franc à l'euro, qui avait fait s'envoler la monnaie suisse. Ce mouvement baissier de la devise suisse se fait sur fond de retour de l'appétit pour le risque sur les marchés financiers et d'embellie des données économiques dans la zone euro, selon les analystes. Amorcé sans événement spécifique sur les marchés, il a amené toutefois certains cambistes à s'interroger sur une éventuelle intervention de la banque centrale suisse. Vers 06H00 GMT, la monnaie britannique se stabilisait face à l'euro, à 89,46 pence pour un euro, mais baissait légèrement face au dollar, à 1,3131 dollar pour une livre. La monnaie suisse baissait face à l'euro, à 1,1369 franc pour un euro, et face au dollar, à 0,9679 franc pour un dollar. La devise chinoise valait 6,7227 yuans pour un dollar contre 6,7369 yuan pour un dollar vendredi à 15H30 GMT.