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Carences dans le secteur de l'automobile : Mahdjoub Bedda veut remettre les choses en ordre
Publié dans Le Maghreb le 09 - 08 - 2017

Constatant des carences dans son secteur et en particulier dans celui de l'automobile, le ministre de l'Industrie et des Mines, M. Mahdjoub Bedda, ne ménage aucun effort depuis sa nomination, pour remettre les choses en ordre. Lui-même estime d'ailleurs " indispensable ", dorénavant, de mettre en œuvre un mécanisme de suivi et de contrôle multisectoriel, géré conjointement par le M.I.M. et celui des Finances. Dans une récente interview, au site TSA, le ministre a confié que " …la première évaluation effectuée par un groupe de travail composé d'experts du secteur, souligne clairement que les objectifs tracés n'ont pas été atteints. Les constructeurs automobiles se sont engagés à créer davantage d'emplois et de valeur ajoutée dans le secteur et surtout de baisser la facture des importations. Aucun de ces objectifs n'a été réalisé. Au lieu de créer de l'emploi le secteur en a perdu. À cela s'ajoute le fait que nous avons mis en difficulté le Trésor public qui a été privé de la perception de droits de douane et différentes taxes.
Je ne veux pas parler d'un échec total, mais le moment est venu pour les constructeurs de s'aligner sur la politique du gouvernement… ".

Premier acte : Au mois de juillet dernier et dans une déclaration exclusive à la chaîne 3 de la Radio nationale, le ministre de l'Industrie et des Mines, Mahdjoub Beda, a fait savoir que le secteur de l'industrie automobile nécessite une réorganisation pour encourager et attirer les investisseurs et ne pas se limiter à l'importation. A cet effet, une commission est actuellement en train de travailler sur la révision de l'actuel cahier des charges qui comporte " des failles et on doit revoir notre politique dans ce secteur ", a-t-il déclaré avant d'ajouter que " les travaux de ladite commission arrivent à terme et un nouveau cahier des charges sera près dès la semaine prochaine ". Le ministre a indiqué qu'à travers cette démarche, " nous donnons un signal fort aux investisseurs qui veulent travailler (…) l'importation déguisée c'est terminé en Algérie ", a-t-il dit.

Deuxième acte : et dans ce même ordre d'idées, le ministère juge dans son communiqué du 1eraout dernier "urgent " de revoir la politique des avantages fiscaux octroyés au titre du dispositif SKD/CKD, lequel, note-t-il, a non seulement diminué les recettes budgétaires de l'Etat, mais également les réserves de change, " sans pour autant atteindre les objectifs projetés ".
Le SKD/CKD est un régime préférentiel d'avantages fiscaux accordés aux importateurs de véhicules démontés et composés de sous-ensembles (SKD), ou bien d'un produit complètement démonté (CKD). A l'origine, le dispositif SKD/CKD avait été institué pour développer une base industrielle dans diverses filières de production (électronique, électroménager et mécanique) et asseoir un tissu de sous-traitance nationale avec à la base, une élévation attendue du niveau d'intégration et de création d'emplois. Il s'avère, aujourd'hui, que le manque à gagner pour le Trésor public, après l'application de ce régime, s'est situé à plus de 27 milliards de DA en 2015 et qu'il est passé à 40 milliards de DA en 2016.
De plus, pour les cinq premiers mois de 2017, le manque à gagner en matière de droits de douanes s'est chiffré, lui, à plus de 20 milliards de DA.
Le M.I.M signale, en outre, que les exportations sont restées quasi-nulles avec des montants ne dépassant pas les 45.019 dollars en 2014, 69.239 dollars en 2015 et 314.185 dollars en 2014. Pour les cinq premiers mois de 2017, ce montant est estimé à 146.922 dollars.
De plus, il souligne qu'en matière de création d'emplois, la contribution de la filière automobile a été " très faible ".
Fait majeur, le ministère de l'Industrie et des Mines constate que les prix des véhicules à leur sortie d'usine étaient " relativement élevés ", en dépit des avantages fiscaux accordés, annonçant sur la lancée que l'octroi ou le renouvellement des autorisations sera, désormais, subordonné à la question des prix de leur cession.

Troisième acte : Le ministre de l'Industrie et des Mines a tenu à rappeler que " son excellence le Président de la République a toujours encouragé les investisseurs, mais certains constructeurs n'ont pas suivi cette dynamique. C'est le moment de le faire. Les concessionnaires n'ont pas d'autre choix que de respecter le cahier des charges. ".
Et c'est donc pourquoi il a tenu à ajouter que " Désormais, nous n'allons plus nous contenter de limiter les importations des véhicules. Nous allons fixer aussi un quota pour la production (montage). ". Et M. Bedda explique que " les quotas de production seront liés au taux d'intégration. Plus le taux d'intégration est élevé, plus nous autoriserons la production de véhicules. En d'autres termes, le constructeur qui réalise un fort taux d'intégration aura un quota de production plus élevé. Celui qui n'améliore pas son taux verra son quota baissé. De surcroît, nous insistons auprès des constructeurs locaux d'intégrer d'ores et déjà dans leur projet la dimension exportation. On lancera également un appel aux équipementiers pour les inviter à s'installer en Algérie…, a-t-il annoncé.
Concernant le Complexe d'El Hadjar et la filière du ciment, le ministre de l'Industrie et de Mines indique que pour le premier cas " Un groupe de travail étudie la situation où on constate un problème de management.
Et ce n'est que par la suite qu'il faudrait voir pour trouver des solutions aux problèmes posés.
Quant au cas du ciment, quelques problèmes ont été réglés et le résultat est là : le prix du ciment a baissé. Et là, il faudrait également attendre les conclusions du groupe de travail sur ce secteur pour définir les problèmes de cette filière afin de leur trouver des solutions.
Quant à la réflexion de savoir que l'ex-ministre M. Abdeslam Bouchouareb est visé à travers ces remises en causes de la stratégie du secteur employée par son prédécesseur, le ministre de l'Industrie et des Mines Mahdjoub Bedda, remet les choses au point en concluant que " la nouvelle orientation du secteur ne vise personne. Bouchouareb a travaillé avec tout un staff. Nous avons constaté que les objectifs n'ont pas été atteints, que ce soit dans l'industrie ou dans les mines. Il est normal que l'on veuille donner un nouveau souffle au secteur. Sans commentaire.


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