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Entre la cherté, la putréfaction de la viande du mouton de l'Aïd: Les Algériens indécis quant à l'achat du mouton
Publié dans Le Maghreb le 16 - 08 - 2017

Entre les prix jugés, chers, des moutons et la peur de la putréfaction de la viande ovine, comme ce fut le cas l'année dernière et l'assurance des coutumes durant cette fête religieuse qui est l'Aïd El Adha, les citoyens semblent hésiter entre acheter ou pas le mouton de l'Aïd.
Chaâbane L., homme d'affaires, remarque d'emblée que " J'ai lu quelque part qu'à trois semaines de l'Aïd El Kebir, les prix du mouton de l'Aïd ont baissé en citant les chiffres variant entre 25.000 et 55.000 DA ! Moi, personnellement, je ne pense pas à moi-même, car au fond je peux même acheter à plus de 55.000 DA, mais je pense à ce citoyen modeste qui ne pourrait même pas acheter celui de 25.000 DA. Vous allez me dire "qu'il n'achète pas et c'est tout". Oui, certes, mais allez-le dire à nos parents et vous verrez leur réponse. " Moi confie-t-il, " je faisais partie de ces citoyens modestes et j'avais vraiment souffert durant des années de la situation avec toutes les dépenses qu'exige une famille. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui je pense bien à eux…. Il ne faut surtout pas oublier les durs moments qu'on a passés bien qu'on s'est, grâce à Dieu, enrichis depuis, remarque-t-il avant de conclure que c'est dommage que l'aspect financier ait pris le dessus sur les coutumes et les us et surtout sur l'absence de savoir que l'Aïd a été institué par Dieu justement pour aider ces citoyens défavorisés… ".
Un petit tour dans les marchés d'Alger et de Blida (Boufarik, Birtouta, Baba Ali, Saoula, Chebli, El Harrach, Bach Djarrah, Gué de Constantine, et de la place des Fusillés, Bouzaréah, Cheraga, Aïn Benian), les prix du bétail varient entre 25.000 et 55.000 DA la tête, à l'exception du mouton dit de "combat" estimé à 100.000 DA voire plus.
Le retraité Ahmed B. fait remarquer que " J'ai vu à Aïn Benian où j'habite, un vendeur de fortune, proposer des moutons, certes fétiches, mais oh combien chers : le plus petit coûte 30.000 DA et le plus cher 60.000. Mais entre les deux, il faut voir ! il n'y a vraiment pas photo ! Déjà pour celui de 30.000 DA, ma retraite ne me permet pas de l'acheter. Mon fils s'est proposé pour me l'acheter, lui, un cadre supérieur dans une entreprise étatique, mais j'ai bien évidement refusé. Mes parents auraient fait la même chose et j'ai hérité d'eux, cette attitude. ", a-t-il dit avant de conclure que pour ceux qui disent que les moutons sont moins chers, ce n'est qu'un constat relatif car en réalité et au vu des bourses de la majorité des Algériens, c'est vraiment cher, croyez-moi ".
Un des revendeurs de bétail estime qu' "en effet, les prix sont quelque peu inabordables pour une majorité de citoyens, mais il ne faut pas oublier aussi qu'il y a également la cherté des aliments de bétail qui continue d'être un obstacle pour la stabilité des prix en dépit des efforts de l'Office national des aliments de bétail (ONAB) pour en assurer la disponibilité.
Composé de 28 millions de têtes d'ovins, de 2 millions de têtes de bovins et de 5 millions de têtes de caprins, le cheptel national bénéficie d'une attention particulière de la part des pouvoirs publics qui déploient tous les efforts nécessaires à même d'améliorer et développer la filière des viandes rouges.
Selon le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, vingt-trois (23) sites ont été installés pour la vente directe des moutons de l'Aïd El Adha.
Des permanences seront également effectuées par les services vétérinaires de wilaya au niveau des APC et des lieux d'abattage, tandis que des brigades mobiles, composées de vétérinaires et de techniciens, effectueront des tournées dans les différents lieux susceptibles d'abriter des abattages notamment en milieu rural pour contrôler et répondre aux besoins et sollicitations des citoyens.
Dans un souci de respect de l'hygiène et de la santé publique, les services de la voierie de la wilaya ont été instruits de "récupérer les carcasses et organes saisis ainsi que les détritus (paille, cornes, onglons, buse...) et les acheminer vers des lieux d'enfouissement et d'incinération. Quant à l'histoire de la viande ovine qui s'est putréfiée l'année dernière après
l'abattage, la raison d'une telle situation a été la conséquence de l'utilisation de compléments alimentaires pour engraisser le bétail par des commerçants saisonniers et ce, à des fins lucratives, selon les résultats des enquêtes effectuées par les services de la Gendarmerie nationale en collaboration avec les services du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.
Avec les quelques points de ventes déterminés par l'Etat, les mesures prises par les responsables du secteur de l'agriculture ont permis aux éleveurs de vendre leur bétail directement aux citoyens. A Birtouta, certains citoyens approchés par l'APS, ont fait part de leur satisfaction quant aux prix pratiqués dans les marchés, affirmant que ces derniers sont accessibles par rapport à l'année précédente, exprimant en revanche leurs craintes concernant la qualité des viandes ovines.
Un éleveur de la région a rassuré les clients en affirmant que la tutelle avait chargé des équipes de vétérinaires de prélever des échantillons de têtes de moutons aux fins d'analyse et de contrôle des aliments qui leur sont servis.
En effet, le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche avait auparavant annoncé la mise en œuvre d'un programme global de prévention et de sensibilisation au profit des éleveurs pour la protection du cheptel contre les différentes maladies tout au long de l'année, accompagné d'une campagne de vaccination intense.
Ne reste donc qu'au citoyen de faire son choix définitif d'acheter ou pas le mouton de l'Aïd d'autant que la rentrée scolaire pointe déjà son nez puisqu'elle est programmée juste après l'Aïd El Adha…


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