Le Plan d'action du gouvernement élaboré par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia intervient à un moment où les affaires internationales connaissent une sérieuse détérioration. Un semblant de guerre froide est revenu. Il y a maintenant des théâtres de tension et des confrontations, la recrudescence des actes terroristes un peu partout à travers le monde. L'économie mondiale est en proie à de très graves convulsions. Ce plan d'action plonge ses racines dans le principe fondamental d'immuniser l'Algérie contre les convulsions économiques. Il s'efforce de proposer aux Algériens des alternatives dans la conduite des affaires politiques, économiques et sociales. Dans ce cadre, le gouvernement compte mener sa mission en investissant ses efforts sur la préservation de la sécurité, de la stabilité et de l'unité du pays, y compris avec le renforcement de la démocratie et de l'Etat de droit et avec la modernisation de la gouvernance ; l'intensification du développement économique dans tous les domaines, et enfin la consolidation du progrès social, de la justice sociale et de la solidarité nationale , son objectif étant la paix, la sécurité, le développement socio-économique, la réduction des disparités régionales, mais aussi de faire face à la crise financière difficile que traverse le pays suite à la chute des prix des hydrocarbures depuis la mi-mai 2014 sur le marché mondial. Dans cet esprit, le débat à l'APN sur l'action du gouvernement a permis à une très grande majorité des députés d'apporter des contributions et des suggestions importantes à la cause de programme et du bien-être économique et social du pays. L'intervention du Premier ministre, Ahmed Ouyahia devant les députés a aidé à dissiper les nuages que, certains ont tenté d'accumuler pour d'autres buts ; Ahmed Ouyahia à travers un langage franc, une vérité sans complaisance, a soumis aux députés une plateforme économique pour libérer de le pays de la dépendance excessive des hydrocarbures et des importations, un schéma pour la contribution des partenaires économiques et sociaux au processus de création de richesses et d'emplois, mettant ainsi en valeur le fait que la sortie de crise actuelle a besoin de tous les efforts et de toutes les volontés saines pour renforcer l'action gouvernementale. Le Premier ministre à travers son langage économique et social adressé aux représentants du peuple, a très certainement voulu déclencher une campagne pour un nouvel ordre national économique afin de permettre une plus grande mobilisation autour des objectifs à atteindre ensemble, de telle sorte que la majorité des acteurs économiques, sociaux, la société civile ou encore la classe politique soient partie prenante de ce programme adapté et formé autour des préoccupations de la société et des besoins nouveaux du pays. Il s'agit de consolider les buts fondamentaux du programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika et appliquer ses principes aux problèmes qu'affronte la collectivité nationale, reste une préoccupation nationale dominante. La somme des résumés des interventions des députés relatives au contenu du programme présenté par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia s'est voulue confiante et convaincue qu'avec une bonne gouvernance, l'exploitation rationnelle des richesses nationales et autres opportunités d'investissement, la contribution franche des acteurs économiques et sociaux, les efforts à déployer par l'Exécutif renforceront la solidarité nationale et conduiront l'Algérie un peu plus en avant dans la direction d'une nouvelle ère économique grâce à ses propres ressources, plus saine et plus juste. Ainsi, conformément à la nouvelle Loi fondamentale du pays amendée, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia à travers son programme, a le privilège de lancer l'ère de la nouvelle République, l'Etat de droit dans un total esprit de nationalisme, de démocratie, de bien-être social et d'un " monothéisme politique " ne servant que les intérêts suprêmes de la nation et qui sont désormais les moteurs de la consolidation de la stabilité du pays et de l'unification de l'Etat de droit. Les difficultés économiques, les difficultés sociales, les tiraillements entre les politiques amènent de fait la société algérienne à choisir le retour aux " sources ", à la citoyenneté, au civisme et à la mobilisation de tous autour de ce qui est le plus urgent à savoir, une sortie de crise honorable et la remise sur pied de l'économie nationale. Tel est, en résumé l'avis des députés. Le débat à l'APN a prouvé si besoin était, la vigueur de l'autonomie de la décision politique et économique de l'Etat algérien et ce, dans un monde où les clivages politiques, idéologiques et économiques se mesurent en termes de puissance des Etats avec ce que cela implique de résultats pour l'avenir des peuples. Le programme présidentiel et sur lequel a été bâti le plan d'action du gouvernement se présente comme une force morale incontestable et offre l'unique chance pour la dynamique de stabilité du pays, le développement économique et social de se déployer véritablement.