C'est celui de la sagesse, de la sincérité, de la continuité et de la franchise politico-démocratique. Il était acquis d'avance que le Plan d'action du gouvernement allait prendre la tournure d'un véritable consensus au sein de l'Assemblée nationale populaire (APN). Le vote de 341 députés en faveur de cette continuité a confirmé cette prévision : la majorité des députés est acquise à la future action du gouvernement pour la poursuite de la mise en œuvre du programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Parmi les multiples constatations que les observateurs de la vie parlementaire algérienne ont relevées, il n'en est une qui mérite d'être mise en évidence : la totale confiance qui règne entre le Législatif et l'Exécutif à travers une nouvelle majorité qui s'est dégagée pour aller de l'avant avec le Gouvernement que préside le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Cela est signifiant de l'audience dont le programme présidentiel jouit auprès des représentants du peuple puisque le plan d'action du gouvernement en est le prolongement et en tire ses grands axes surtout en ce qui concerne la poursuite du développement économique et social en toute quiétude, la préservation de la dimension sociale de l'Etat, la consolidation des acquis populaires. Dans cette optique, le Premier ministre sans démagogie, sans complaisance a souligné devant les députés que l'Algérie, grâce aux directives, orientations du Président Abdelaziz Bouteflika " dispose de moyens nécessaires pour faire face à la crise financière et relever le défi du redressement économique ". Le plébiscite du plan d'action du gouvernement par la majorité parlementaire est aussi un signe non moins révélateur de la profonde conscience des députés, surtout si on établit la position entre cette majorité et l'opposition qui ne représente en fait au sein de l'APN que 64 voix ayant rejeté le plan d'action du gouvernement. Cette adhésion à la poursuite de l'œuvre de renouveau national engagée par le chef de l'Etat n'a rien d'une projection politique et psychologique qui pourrait être synonyme de démission comme c'est le cas au sein de l'opposition. Le plan d'action du gouvernement qui tire son essence du programme présidentiel séduit davantage par les grands chapitres qu'il développe et par la recherche d'une image de marque de l'Algérie la mettant hors de tous les imprévus politiques, économiques et sociaux et où chacun a désormais sa part de responsabilités. Cela signifie, entre autres, tout simplement la fin de la confusion jetée sur la place publique par certains politiques et le triomphe du principe que le programme présidentiel, celui choisi et auquel adhère le peuple est au-dessus de tous. D'où la réaction à vif du Premier ministre, Ahmed Ouyahia après l'adoption de son programme par l'écrasante majorité des députés : " L'adoption du plan à la majorité absolue est une réponse forte aux sceptiques, aux adeptes du chaos et aux spécialistes de la propagande subversive " ; Pour Ouyahia, " cette adoption signifie également que les Algériens unis et déterminés ne se laisseront pas entraîner par les partisans de la Fitna, grâce au projet de relance du Président de la République ". Plus explicite à ce sujet, il a affirmé qu' " il était nécessaire d'aborder la polémique actuelle nourrie par des déclarations imprudentes, au moment où la conjoncture difficile du pays requiert davantage d'unité, de vigilance et de prudence ". Nommé par le Chef de l'Etat, après le départ de son prédécesseur Abdelmadjid Tebboune, le nouveau Premier ministre, Ahmed Ouyahia, beaucoup, comme on dit, " l'attendait au tournant ". Son courage, son profond respect pour la chose publique, son profond respect aussi envers l'opposition, son sens du réalisme et son véritable culte pour l'effort et la rigueur ont refait penser à certains que c'est un réel " phénomène politique " et que, par conséquent, il est capable pour s'imposer en cette phase critique que traverse le pays sur le plan financier et économique alors que d'autres pensaient qu'il aura fort à faire pour imposer son plan d'action. C'était méconnaître l'homme, et surtout sous-estimer son expérience qui, s'inspirant des principes et fondamentaux du programme présidentiel, lui a permis non seulement d'asseoir son plan d'action avec le soutien et l'adhésion de la majorité parlementaire, mais un style nouveau où la responsabilité est partagée, à quelque que niveau que ce soit. En faisant opérer des correctifs, des améliorations, voire des changements dans les domaines de la vie économique et sociale du pays, sans pour autant que cela entraîne des perturbations ou des écorchements dans divers secteurs, Ahmed Ouyahia a réussi un coup de maître. Il s'est confirmé comme un homme rassembleur et un élément dynamique en cette phase de développement de l'Algérie à l'horizon 2019. Dans ses réponses aux questions des députés, le Premier ministre a illustré la " continuité dans la rigueur " souvent proclamée par le Chef de l'Etat et qui est le préalable pour le succès de la stratégie économique et sociale de l'Algérie. L'état d'esprit dans lequel baigne l'Algérie de 2017 sous le chapiteau de la nouvelle Constitution amendée se caractérise par le sens de la responsabilité, par la sérénité et la stabilité. Autant d'atouts qui confortent un pays dont l'importance et l'influence, au double plan régional et international, n'est plus à démontrer. C'est le résultat des efforts du Président Abdelaziz Bouteflika dont la persévérance le dispute à la discrétion. Les Algériens, les parlementaires le reconnaissent, qui relèvent avec satisfaction que leur Président voue à la légalité constitutionnelle et aux lois, un respect qui garantit la marche des institutions. " La sagesse, la sincérité et la franchise militante, voilà ce qu'est pour nous le Président Abdelaziz Bouteflika ", nous a confié le député FLN de la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj, Harriche Noureddine, ce jeudi 21 septembre 2017 qui a vu 341 députés avaliser le plan d'action du gouvernement. C'est ce qu'a affirmé, Saïd Bouhadja : " La volonté de l'APN de consolider la coopération constitutionnelle avec l'instance exécutive ". Il a de fait renouvelé son appui et son soutien aux membres de l'équipe gouvernementale dans la mise en œuvre de ce plan d'action et des grands axes qu'il prévoit. Revenant sur le débat autour du plan d'action du gouvernement, M. Bouhadja a noté que " les interventions des représentants du peuple ont mis en exergue le niveau de maturité démocratique de l'Assemblée à travers sa composante pluraliste sans précédent ". Il fera également remarquer que l'opposition avait exprimé " ses positions en toute liberté ", appelant par la même occasion à " développer la culture démocratique afin que le discours ne verse pas dans la critique anarchique, le règlement de comptes, la calomnie, la diffamation et l'injure ".