Le réseau algérien des diplômés des grandes écoles françaises (REAGE) a présenté jeudi à Paris son prochain forum “Cap Algérie” devant débattre notamment des perspectives de développement des entreprises algériennes et françaises sur le marché algérien. Pour cette 2ème édition, le REAGE a retenu un thème « Cap Algérie » qui s'inscrit dans le cadre du co-développement et dans la perspective de construire un véritable espace de rencontres et d'échanges entre diplômés algériens des grandes écoles et chefs d'entreprises des deux côtés de la Mediterranée. Ce Forum est une réelle opportunité, en effet, tant pour les entreprises algériennes et maghrébines que pour les entreprises françaises et européennes déjà implantées en Algérie ou ayant un projet de s y implanter prochainement. Il est organisé autour de trois axes de débat dont le premier traitera des carrières et du recrutement. Le second regroupera des entrepreneurs des deux pays autour de différents thèmes liés particulièrement au secteur des finances, de l'agroalimentaire et de l'énergie. Enfin, un concours, Business Plan, en matière de création d'entreprises animera ce forum économique. Selon le M. Fetah Ouzzani, président de REAGE, qui présentait le forum annuel de son association qui, cette année, se tiendra le 15 mars « l'Algérie sera le moteur de la future économie régionale. Cette dernière, connaît une formidable dynamique de changement et la plupart des indicateurs témoignent d ‘une croissance soutenue et durable des principaux secteurs ». Celui ci, en présence du directeur général de la compagnie algérienne Aigle Azur, M. Meziane Idjerouidene, et du délégué général de l'Institut de Prospective Economique du Monde méditerranéen (IPEMED), M. Jean-louis Guigou, le président de REAGE, a estimé que l'un des indicateurs “de réussite économique de l'Algérie est le fait que, inversement à l'aspect attractif du pays pour les investisseurs étrangers, les entreprises algériennes veulent internationaliser leurs activités, en allant elles-mêmes investir à l'étranger”. De son coté, Le délégué général d'IPEMED, soutenant les initiatives du REAGE dans les rapprochements des entrepreneurs des deux pays, a pour sa part soutenu le projet d'Union Méditerranéenne qu'il a présenté comme un ensemble économique intégré devant protéger la région de la concurrence américaine ou asiatique. Il s'est dit convaincu que cet ensemble se fera “progressivement par l'économique”.