Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a affirmé samedi à Alger que son département ministériel n'imposera pas aux chaînes privées agréées en Algérie la diffusion de leurs programmes via le satellite algérien Alcomsat-1. Dans une déclaration à la presse en marge d'une cérémonie organisée au siège de la Radio algérienne à l'occasion de la célébration du 61e anniversaire de la création de la radio "La voix de l'Algérie libre et combattante", M. Kaouane a qualifié d'"acquis important", le satellite algérien Alcomsat-1, soutenant à ce propos que "les chaînes privées sont libres de choisir de diffuser leurs programmes via le satellite algérien et nous n'allons pas leur imposer cela". Le satellite algérien qui dispose de plus de cent fréquences de chaînes télévisées et radiophoniques, peut voir sa performance augmenter en réceptionnant des chaînes attractives pouvant contribuer à sa réussite", a-t-il dit, ajoutant que ceci ne peut se faire sans un "cahier de charges clair". Le satellite Alcomsat-1, lancé avec succès dimanche après-midi, porté par le lanceur chinois Long March 3B, depuis la station Xichang Satellite Launch Center, située dans la province du Sichuan à 2200 Km au sud-ouest de Pékin, dispose de 33 transpondeurs dont neuf (9) sont dédiés à la diffusion de chaînes de télévision et de radios numériques. Il permettra aussi la diffusion de l'internet à très haut débit (20 Mb/s) sur la bande KA qui couvre l'ensemble du territoire algérien. Par ailleurs, M. Kaouane a indiqué que l'arrêté portant lancement d'appels à candidature pour l'octroi de licences pour la création de services de télédiffusion thématiques, au sujet duquel il avait déclaré qu'il sera réexaminé avec les acteurs concernés pour son adaptation aux exigences de la scène médiatique audiovisuelle en Algérie, "est en cours d'examen et nécessite plus de temps pour son évaluation des points de vue économique et technique". Cet arrêté, paru dans le Journal officiel, concerne l'octroi de 7 licences et la création de 7 services de télédiffusion thématiques à caractère politique, économique et social. Concernant l'Autorité de régulation de la presse écrite, M. Kaouane a réaffirmé à ce sujet que "le travail avance".