A l'issue de la session de l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, tenue jeudi à Alger, M. Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale, a annoncé que le statut de l'enseignant est en cours d'élaboration et sera connu, prochainement, dans le cadre des textes d'application de la Fonction publique. M. Benbouzid a affirmé que le secteur, dont il est le premier responsable, effectue actuellement des réunions à ce propos avec la participation de tous les syndicats et les représentants des enseignants dans le but d'élaborer le projet de loi relatif à ce secteur. Dans ce contexte, le ministre a déclaré que "nous travaillons aujourd'hui avec toutes les parties sans exclusive et nous annoncerons le projet en temps utile dans le cadre de la loi sur la Fonction publique". Il a, également, précisé que l'Etat a réservé une place particulière à l'Enseignement scientifique et technique, dans le processus des réformes du système éducatif. S'agissant du volume horaire réservé à ce genre de matières, le ministre a appelé à lever les défis des nouvelles technologies de l'information et la communication (NTIC) et a affirmé à cet effet que celui-ci varie entre 30 et 40% de l'emploi du temps de l'élève. Concernant l'enseignement moyen, le ministre a fait savoir que ce volume est de 35% de l'emploi du temps, rappelant, ainsi que 1 000 CEM ont été dotés de laboratoires d'informatique et que 3 000 autres le seront prochainement. Pour l'enseignement post-obligatoire, M. Benbouzid a précisé que les arrêtés du Conseil des ministres dans ce cadre sont très "clairs". Ces arrêtés concernent, en premier lieu, la restructuration de cet enseignement qui se fait à travers trois grandes filières que sont l'enseignement général et technologique, l'enseignement technique et professionnel et la formation professionnelle. Cette restructuration, distingue entre "l'enseignement général et technologique, qui prépare l'accès à l'université, et l'enseignement technique et professionnel, qui prépare les élèves à la vie active et qui est sanctionné par un diplôme de technicien ou d'un baccalauréat professionnel". Concernant la restructuration de l'enseignement général et technologique, appliquée depuis septembre 2005, le ministre a précisé que le secteur organisera, l'année prochaine, le 1er baccalauréat dans cet enseignement. Cette restructuration, s'inscrit au titre de l'orientation scientifique qui bannit la spécialisation précoce et la pluralité des branches et consacre un enseignement cohérent et fondamental dans les domaines scientifique, technologique et littéraire, afin de donner naissance à plusieurs branches importantes, à savoir, la branche mathématiques-techniques dans quatre spécialités, à savoir le génie-mécanique, le génie-électrique, le génie-civil et le génie des procédés.