Jupiter rend fou ceux qu'il veut prendre, disaient jadis les Romains. Aujourd'hui ceux qui surfent sur des dissensions au sein du sommet de l'Etat pour se faire bonne page auprès des ennemis de la nation pour préserver leur survie politicienne sont envahis au quotidien par les symptômes de la folie, tant les citoyens, les jeunes en particulier se détournent de leur malhonnêteté et font preuve de vigilance active, pour asséner des coups durs à certains politiques qui versent dans la diatribe et essentiellement cherchant l'anarchie à la veille d'un important rendez-vous électoral : l'élection présidentielle de 2019. Le nombre croissant des composantes de la société s'interroge avec angoisse quant aux objectifs de cet activisme récurrent. Ses auteurs et leurs " brouettes " investissent la place publique, les espaces les plus étroits et les plus sombres d'Alger sont-ils en train de sombrer dans leur folie suicidaire ? Depuis la révision de la loi fondamentale du pays en 2016 et bien avant, ces activistes de conjonctures qui trouvent des espaces dans certains médias semblent prendre un plaisir malsain à jouer avec les nerfs des citoyens, du climat social et politique. En réalité, les composantes de ces microgroupes, se sont lancées au bord du gouffre, en contempler un moment les profondeurs, puis faire marche arrière en catastrophe. Chaque fois, sans les desseins fixés par ces manœuvriers de plus en plus excités. Malheur pour eux, ils se sont retrouvés dans un dilemme face à l'hostilité scandée par la quasi-totalité des Algériens envers leur comportement. Et en rapport avec l'élection présidentielle d'avril 2019, la montée irréversible du rejet de ces agitations aveugles, les commentaires de la rue, évoquent avec humour les convulsions désordonnées de ces " condamnés " politiquement qui sentent chaque jour, le nœud coulant se serrer autour de leur cou ou d'un nageur sans expérience qui se noie dans un marais infesté de crocodiles. En dépit du croassement de certaines voix, le programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika continue de s'illustrer sur le plan interne et externe. Il tient la barre et combine stabilité politique, évolution économique et sociale, diplomatie active, etc. Malgré les difficultés financières que vit le pays, il ne cesse de capitaliser ses actions sur la résolution des problèmes. D'où cette mission confiée au gouvernement à faire dans un climat serein emprunt de dialogue social à travers la concertation et le consensus sur toutes questions sensibles qui intéressent la vie nationale. Pour preuve ceux qui se réclament de l'opposition sont toujours invités à de meilleurs sentiments dans le seul intérêt de l'Algérie, à jouer aussi un rôle majeur dans le champ politique national au titre d'un processus démocratique apaisé et ouvert sur tous les fronts, sur tous les problèmes. Cette opposition qui aurait depuis bien longtemps perdu la " bataille " de la rue, faute de suivi et d'adhésion, piétine dans ses "initiatives " creuses et malveillantes par rapport à la cohésion nationale. Dans tout cela, le bon point est à mettre sur un certain crédit notable : c'est quand les citoyens dans leur écrasante majorité, s'ils connaissent des " faiblesses " dans la prise en charge de leur quotidien, croient en cette gouvernance et eux-mêmes ont une réelle visibilité sur le parcours régulier du développement économique, social et sur le renforcement du processus démocratique. Et, en fait, ont toujours été amnésiques à tout ce qui émane de " mauvais " de cette partie du paysage politique national qui n'a d'alternative qu'anarchie, volonté délibérée de nuire à la cohésion nationale, au prestige international de l'Algérie, exigence d'une période de transition ou ce rêve de repartir à zéro en dehors et sans le recours à la souveraineté populaire. Le danger, c'est que certains adoptent la " politique de l'autruche " pour faire semblant d'être à la pointe des intérêts de la Nation. Lorsqu'on entend certains politicards qui incitent au bouillonnement et par la même mettre à témoin les étrangers sur la situation " délétère " du pays selon leur propre analyse et qui n'est réelle que dans leur esprit, on s'interroge sur le rôle qu'ils sont en train de jouer ? Ils osent donc internationaliser ce" délétère " qui pourtant n'éclot que dans leur agenda, dans leur aventure machiavélique lorsqu'ils se donnent corps et âme à certaines capitales étrangères connues pour leur adversité envers l'Algérie. Un leader politique peut-il raisonnablement entreprendre des " projets " de société, une transition démocratique en intensifiant ses appétits et ses appels à l'ingérence étrangère, c'est tout simplement vouloir être une taupe mais aussi bâtir ses complots sur du sable ? Car la réceptivité des fondations est affectée par des paramètres et des calculs architecturaux malsains. Les partis de la mouvance islamiste, très connus par leurs références aux régimes nés du soi-disant " printemps arabe ", leur adversité affichée à la République versent dans un pessimisme morbide et dans des pentes masochistes. Mais l'Algérie n'est pas assise sur une " bombe " à retardement comme le prétendent certains et tout Algérien honnête ne reconnaît et ne croit toujours pas à cette intox. Certains politique-religieux représentant de la nébuleuse des " Frères musulmans " en Algérie, osent verrouiller la sphère socio-politique du pays pour concrétiser bien des complots qui visent la stabilité du pays, il faut que d'aucuns discernent sur les propos et les déclarations de certaines tribunes pour mieux saisir la portée de leur agenda.