Bonne note pour le climat d'investissement en Algérie. Les réformes engagées donnent de plus en plus de résultats probants même si le processus n'est pas encore à son terme. La restructuration du paysage économique du pays a eu comme premier effet l'ouverture au secteur privé tant national qu'étranger. Ce processus suscite l'intérêt d'innutritions financières étrangères dont la Banque européenne d'investissement (BEI) qui a estimé que les réformes engagées ont donné de résultats positifs. Ainsi, le climat des affaires de manière générale s'est-il nettement " amélioré " selon Philippe de Fontaine Vive Curtaz. Le vice président de la BEI et également responsable en charge de la Facilité euro méditerranéenne d'investissement et de partenariat (FEMIP), a cité les secteurs ou l'Algérie a enregistré des avancées notables. Il s'agit essentiellement de " la privatisation d'entreprises publiques et la restructuration de certains secteurs d'infrastructures comme les télécommunications ou l'énergie ". La privatisation a connu, faut-il le souligner une courbe ascendante ces dernières années. Un dossier qui était à la traîne et qui est redynamisé à présent. Sur les 1200 entreprises publiques, près de la moitié sont déjà passées aux mains du privé. La BEI qui a soutenu justement le secteur public dans les années précédentes met le paquet actuellement sur le secteur privé. Le vice président de la BEI a souligné à ce propos que " les réformes doivent se poursuivre en Algérie dans le développement du secteur privé et du secteur financier ". Lors d'une rencontre avec des journalistes méditerranéens, au cours de laquelle il a présenté son programme 2008, Il a, à cet égard, indiqué que l'Algérie et la BEI ont signé en février en cours un accord de partenariat pour le développement de ces deux secteurs. L'Algérie qui dispose de plusieurs atouts dont les bons indicateurs macro-économiques et l'embellie financière doit justement " profiter " de cette conjoncture pour " consolider sa transition économique, notamment à travers le développement du secteur privé et le renforcement du secteur bancaire' " préconise Philippe de Fontaine Vive Curtaz.La Facilité euro méditerranéenne d'investissement et de partenariat (FEMIP) a entamé un programme d'aide à 9 pays de la zone Sud de la méditerranée en octroyant des prêts de " 1,4 milliard d'euros dont 68 % pour le secteur privé ". Un bilan jugé positif par le responsable de la FEMIP. Pour le cas de l'Algérie, la BEI a accordé des financements d'une valeur totale de 2,2 milliards d'euros depuis 1980 pour le secteur public. Mais depuis 2005, cette institution financière de l'UE intervient " exclusivement en faveur du secteur privé, notamment à travers des opérations de capital- investissement ". Un autre moyen pour que le privé national se dote de nouveaux financements et poursuivre sa modernisation pour être au diapason.