La revue "Al-ârab el-Ousbouï" a consacré, dans sa dernière édition, un article à l'économie algérienne et à l'investissement en Algérie. Sous le titre l'"économie algérienne ... une attestation de réussite... les Arabes et les Chinois ont précédé les Européens en s'adjugeant la moitié des investissements étrangers", l'hebdomadaire met en relief les avantages du climat d'investissement en Algérie, en se référant aux rapports du Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) sur l'Algérie et à ceux du Group Business Consulting. Toujours selon la publication, "l'économie algérienne a accompli d'importantes réalisations dans différents domaines, grâce aux programmes de réformes engagées par le Gouvernement pour élever le taux de croissance, promouvoir l'emploi, résorber le chômage, améliorer le niveau de vie des citoyens et créer un climat favorable aux hommes d'affaires pour investir dans tous les secteurs de production". Dans leurs évaluations sur les économies des pays en développement (PED), certaines institutions et organisations internationales ont relevé la percée de l'économie algérienne, précise la revue qui cite le dernier rapport du FMI concernant l'économie algérienne. Aussi, les "experts économiques du Fonds monétaire international qui agréent les progrès réalisés par l'Algérie" qualifient d'"encourageantes" les perspectives de l'économie algérienne qui est sur la bonne voie, indique encore cette publication. Se référant au même rapport, "El-ârab el- Ousbouï" indique par ailleurs que l'économie algérienne, a été "confortée par l'augmentation des cours du pétrole et de la production de ses dérivés". Toujours selon la même revue, qui s'est basée sur les analyses des experts, il est enregistré une augmentation du niveau d'investissement dans le secteur public et une mise en œuvre plus cohérente des programmes d'investissement. Ce qui laisse d'ailleurs au journaliste de la revue, constater sur la base de données fournies à ce sujet par la Banque mondiale, que l'économie algérienne a franchi un pas colossal en matière de réforme suivant un programme étudié jouit de la satisfaction des institutions internationales et des experts nationaux et étrangers. La publication relève également que le dernier rapport de la Banque mondiale sur les opportunités d'affaires, indique que l'Algérie a réalisé d'importantes réformes, ce qui lui a valu de devenir le centre d'attraction des investissements notamment des pays du Machreq et d'Europe. Selon le rapport publié, en 2006, par Oxford Business Group sur les opportunités d'affaires et d'investissement en Algérie, cette dernière est considérée comme terre d'opportunités d'investissement inconnues, estime encore l'hebdomadaire. Un expert du groupe chargé du dossier Algérie, M. Justin Highman en l'occurence, a indiqué à la revue qu'"il est clair que les investisseurs arabes et chinois ont devancé les Européens en s'accaparant de près de la moitie des investissements directs en Algérie en 2005 et ce en raison de leur engouement par rapport aux Européens qui préfèrent être méfiants". Toujours selon M. Highman, les secteurs qui intéressent le plus les investisseurs étrangers après celui des hydrocarbures sont le bâtiment, le transport et les infrastructures qui offrent d'importantes opportunités d'affaires pour les étrangers. Concernant l'évolution des investissements étrangers, M. Highman estime que "l'Algérie connaît de profondes mutations mais malheureusement les hommes d'affaires, y compris les opérateurs arabes, ne sont pas au fait de ces mutations et manquent d'informations sur la nature et les opportunités d'investissement en Algérie". Ce manque d'information, a-t-il soutenu, "n'est pas pour encourager les opérateurs désirant investir dans les différents secteurs". L'absence d'investissements étrangers en Algérie est également à mettre sur le compte d'idées reçues à travers le monde liées notamment à l'instabilité politique, l'insécurité et le passage de l'économie dirigée à l'économie libre. A une question sur les scandales de corruption qui ont marqué le paysage économique et financier durant ces dernières années. En revanche, il précisera que l'agriculture et le tourisme représentent l'enjeu de l'économie algérienne à moyen terme, et que le rapport élaboré par Oxford Business Group sur l'Algérie prévoit un élan en matière des services notamment dans le domaine des banques, des communications et d'Internet, a indiqué M. Highman, estimant que l'ouverture du capital du CPA est un pas en avant vers la consécration des reformes tant attendues par les opérateurs économiques nationaux et étrangers. Pour ce qui est de l'ouverture d'une succursale de la Coface en Algérie, l'expert a précisé que c'est "un début sérieux pour préparer l'arrivée d'autres compagnies européennes et que le risque-pays disparaît rapidement à la faveur des reformes en cours". Avant de conclure, M. Highman a encore ajouté que le gouvernement a franchi maintenant le premier pas il s'agit de concrétiser cette volonté.