Décidé à revenir aux normes internationales, le ministère de l'Education nationale avait pris la décision d'instituer progressivement, une durée d'enseignement et d'apprentissage de 36 semaines par année. Reçu, mercredi, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le conseiller auprès de ce ministère, explique qu'afin d'éviter que les élèves ne désertent les classes vers la fin de chaque année scolaire, il a été décidé d'introduire des mesures extrêmes. Pour ce qui concerne les candidats concourant au baccalauréat, celui-ci prévient que ceux qui cesseront leur présence dans les lycées avant terme, ne seront pas admis à redoubler, dans le cas où ils échouent à cet examen. S'en prenant à des chefs d'établissements peu soucieux de respecter la période légale de scolarisation en favorisant ces désertions, M. Mohamed Chaïb Draa les prévient de sanctions. Des actions entreprises pour parvenir à une " école de qualité ", l'intervenant rappelle, d'autre part, qu'un certain nombre d'instruments ont été, ou sont en train d'être mis en place, depuis quatre années déjà, dont on ne commencera, dit-il, à observer les effets que sur le long terme. Du niveau de l'école algérienne, M. Chaïb Draa affirme qu'elle est en train de s'améliorer, quoi que reconnaît-il, " elle n'est pas encore arrivée à ce que nous espérons " qu'elle devienne un jour. Pour asseoir cette école de qualité, il rappelle que de nouveaux programmes d'enseignement et de méthodes pédagogiques ont été introduits pour familiariser les enfants scolarisés à la réflexion, à la critique et à l'évaluation. Il signale, par ailleurs, que 797.812 élèves du cycle primaire passeront leur examen d'entrée au CEM, le 23 mai 2018, suivis des 595.865 prétendants au Brevet d'enseignement moyen puis des 709.748 postulants au diplôme du baccalauréat. Il annonce également que le ministère de l'Education organisera, le 12 juin 2018, un concours par le biais desquels il prévoit le recrutement de 8.500 futurs enseignants.