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SPIEF 2018 : Le forum mettrait en évidence la divergence entre les USA et l'UE
Publié dans Le Maghreb le 30 - 05 - 2018

L'intrigue principale de la session russo-américaine du Forum économique international de Saint-Pétersbourg tournait autour de la venue de l'ambassadeur américain Jon Huntsman.

Le diplomate américain projetait d'y assister pour prononcer un discours mais a soudainement annulé sa décision à quelques jours de l'événement. Il s'est finalement rendu au forum, mais sans participer à la session russo-américaine. En revanche, des hommes d'affaires russes et américains qui espèrent encore que la coopération se normalise étaient présents au SPIEF 2018, notamment parmi ceux qui font l'objet de sanctions américaines, écrit lundi le quotidien Kommersant. La session du Forum économique international de Saint-Pétersbourg consacrée à l'état actuel des liens d'affaires entre la Russie et les Etats-Unis s'est distinguée par un grand nombre d'orateurs (il ne restait plus le temps de poser des questions même si pratiquement tous les intervenants ont respecté leur temps de parole de trois minutes) et la similitude de leurs déclarations. Tous les participants américains regrettaient la situation actuelle et se souvenaient des pages glorieuses de la coopération russo-américaine. Tous les représentants d'entreprise ont constaté que les relations entre la Russie et les USA étaient au plus bas, ce qui se reflète forcément sur les relations d'affaires bilatérales. La partie "européenne" du forum a semblé bien meilleure. La cerise sur le gâteau a été le discours du Président français, qui, à l'écouter, aurait même pu laisser croire qu'il n'existait aucune scission entre la Russie et l'Occident. Les quelque 500 entreprises françaises présentes en Russie emploient près de 170.000 salariés, a-il-déclaré. Et d'ajouter qu'après l'Allemagne, la France occupait la deuxième position en matière d'investissements étrangers en Russie et qu'elle avait l'intention de s'emparer de la première place. Emmanuel Macron a poursuivi en disant qu'il voudrait "travailler main dans la main" avec la Russie pour "construire une atmosphère de confiance" et remédier aux divergences. Il a dit espérer que la Russie resterait au sein du Conseil de l'Europe. Rappelons qu'après les événements en Ukraine en 2014, la délégation russe a été privée du droit de vote aux réunions de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et au sein des organes dirigeants de l'organisation. Le chef de l'Etat français a annoncé que Moscou et Paris élaboraient une "feuille de route" pour le développement de la coopération bilatérale. Il a laissé entendre que la Russie et la France avaient des positions similaires sur plusieurs problèmes de politique étrangère, et notamment que Paris et Moscou désapprouvaient la sortie des USA de l'accord nucléaire avec l'Iran et étaient prêts à coopérer pour préserver cet accord. Emmanuel Macron n'était pas le seul représentant haut placé de l'UE au forum, où le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto s'est entretenu avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. D'après lui, fin mai, les échanges russo-hongrois ont augmenté de 10% par rapport à la même période en 2017. Rappelons que les compagnies russes construisent en Hongrie la centrale nucléaire Paks-2. Un accord a été signé vendredi entre Atomenergomach et GE Power dans le cadre duquel l'entreprise américaine aidera à construire en Hongrie deux réacteurs VVER-1200 de génération 3+. Leur entrée en service est prévue pour 2026-2027.

Le Forum brise en mille morceaux les sanctions antirusses
Le Forum international de Saint-Pétersbourg qui se clôturera ce samedi s'avère être très fructueux, affirme l'un des organisateurs de cet évènement annuel. Selon lui, plusieurs centaines de contrats ont été signé au cours des trois derniers jours.
Un nombre record de contrats dont le montant excède 2.300 milliards de roubles (environ 32 milliards d'euros) a été signé au cours du Forum international économique de Saint-Pétersbourg, a fait savoir Anton Kobyakov, conseiller du Président russe et vice-président du comité d'organisation de ce forum annuel. "Nous avons signé 550 contrats dont le montant est de 2.365 milliards de roubles […] Nous nous sommes déjà habitués au mot "sanctions" adressé à notre pays mais le SPIEF l'a infirmé", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Selon lui, cette année le SPIEF a été visité par plus de 17.000 participants de 143 pays. Les délégations les plus nombreuses ont été américaines, japonaise et française. La 22e édition du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) s'est tenue du 24 au 26 mai 2018. La France et le Japon, en tant qu'invités d'honneur du SPIEF, disposent de leurs propres pavillons d'exposition. Le stand français accueille notamment Air liquide, Auchan, Danone, Engie, Michelin, Sanofi, Schneider Electric, Servier, Société générale, TechnipFMC et Total.

Voir les sociétés françaises se développer en Russie
S'exprimant dans le cadre du Forum économique de Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine a encouragé le business français à travailler et à investir en Russie.
Vladimir Poutine a invité la communauté française des affaires à s'implanter davantage sur le marché russe. "Nous comptons beaucoup sur le fait de voir nos amis français développer leurs sociétés en Russie, ils toucheront un bénéfice", a-t-il déclaré.
Prenant la parole dans le cadre du Forum économique de Saint-Pétersbourg, le chef d'Etat russe a jugé insuffisant le volume des investissements entre les deux pays.
"En ce qui concerne les investissements, cela fait 15 milliards (de dollars) d'investissements directs français, maintenant près de trois, deux virgule quelque chose, c'est peu, mais pour les français, c'est peu aussi", a ajouté M. Poutine.
Selon le Président russe, les relations avec la France, "se développent progressivement". L'année dernière, le volume des échanges a augmenté de 16,5% alors qu'à la fin du premier trimestre 2018, il s'est envolé de 25%, a ajouté Poutine. Pour illustrer ses propos, le Président a cité l'exemple d'une société finlandaise.
"Fortum a investi près de six milliards, une seule société finlandaise, et toute la France, 15, est-ce normal?", s'est-il interrogé.

Investir davantage en Russie
Actuellement devancée par l'Allemagne, la France devrait rivaliser avec cette dernière pour le titre de premier investisseur étranger en Russie, a déclaré Emmanuel Macron en s'exprimant depuis le Forum économique de Saint-Pétersbourg.
Emmanuel Macron a appelé vendredi à Saint-Pétersbourg les entreprises françaises à investir davantage en Russie, où la France peut "faire mieux", notamment dans l'agroalimentaire, le spatial ou le numérique.
"Notre relation a beaucoup d'avenir (…) car l'Europe va de l'Atlantique à l'Oural", a déclaré le Président français en participant avec son homologue Vladimir Poutine à une conférence économique franco-russe au Forum économique de Saint-Pétersbourg, au second jour de sa visite en Russie.
"Aujourd'hui il y a environ 170.000 salariés en Russie embauchés par des groupes français, nous sommes très actifs en termes d'investissements directs et de flux, mais nous ne sommes plus premiers", a ajouté le chef d'Etat français, ajoutant que son pays était devancé en la matière par l'Allemagne.
"Donc c'est une source de motivations pour tout le monde (…) nous ne devons pas nous satisfaire de la situation présente, nous devons et pouvons faire beaucoup mieux en termes d'emploi, en termes d'investissement", a appelé le Président français.
Vladimir Poutine a de son côté lui aussi jugé insuffisant le volume des investissements entre les deux pays. "En ce qui concerne les investissements, cela fait 15 milliards de dollars d'investissements directs français, maintenant près de trois, deux virgule quelque chose, c'est peu, mais pour les français, c'est peu aussi", a-t-il ajouté.
Selon le Président russe, les relations avec la France, "se développent progressivement". L'année dernière, le volume des échanges a augmenté de 16,5% alors qu'à la fin du premier trimestre 2018, il s'est envolé de 25%, a ajouté Poutine. Pour illustrer ses propos, le Président a cité l'exemple d'une société finlandaise.
"Fortum a investi près de six milliards, une seule société finlandaise, et toute la France, 15, est-ce normal?", s'est-il interrogé.

"Les investissements chinois en Russie ne cessent d'augmenter"
En dépit des sanctions, bon nombre de grandes entreprises occidentales sont présentes au Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF), et les investissements étrangers continuent d'affluer en Russie, a relevé le directeur général d'un grand holding chinois dans un entretien accordé à Sputnik.
À l'heure actuelle, la Chine qui a besoin d'actifs et de ressources investit beaucoup en Russie, a déclaré à Sputnik Zhou Liqun, P-DG de Chengtong Holdings Group.
"Nous nous complétons mutuellement, et les sociétés européennes qui participent aux travaux du SPIEF se trouvent dans une situation similaire. Les investissements dans les infrastructures ou l'immobilier commercial sont dictés par le marché actuel, et c'est une des raisons de l'afflux d'investissements en Russie", a expliqué l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter que le climat d'investissement s'améliorait progressivement en Russie.
"Les investisseurs étrangers font de plus en plus confiance à la Russie grâce à la politique poursuivie par le Président Poutine", a estimé M.Zhou.
Selon le rapport de EY (autrefois Ernst & Young) présenté au SPIEF, en 2017, les étrangers ont investi dans 238 nouveaux projets en Russie, en accusant ainsi une hausse de 16% par rapport à l'année précédente (205 projets). Pour la première fois, c'est la Chine qui arrive en tête, en devançant l'Allemagne.
"Les investissements chinois en Russie ne cessent d'augmenter. […] À l'avenir, la Chine deviendra sans doute le leader des pays-exportateurs de capitaux", a résumé l'interlocuteur de Sputnik.

Les experts dévoilent un bilan extrêmement positif
L'économie russe devient de plus en plus attractive pour les investissements étrangers. Telle est la conclusion tirée par le cabinet d'audit EY dans son rapport annuel qui a été présenté dans le cadre du Forum économique international de Saint-Pétersbourg. Un nombre record de projets russes avec une participation étrangère a été enregistré en 2017.
Les sociétés étrangères ont participé en 2017 à un nombre record de projets en Russie, constate le cabinet d'audit EY dans un compte-rendu sur l'attractivité de l'investissementen Russie présenté dans le cadre du Forum économique international de Saint-Pétersbourg.
D'après ce rapport, l'an dernier les entreprises étrangères ont investi dans 238 projets russes ce qui constitue une hausse 16% par rapport à 2016.
Tout comme en 2016, le plus grand volume d'investissement a concerné la création de nouvelles capacités de production. Les secteurs énergétique et financier sont également particulièrement prisés des investisseurs étrangers. "La production a été le secteur de l'économie russe avec le plus grand nombre de projets avec une participation étrangère […] L'an dernier le nombre de projets énergétiques est passé de 15 en 2016 à 26 en 2017. Le nombre de projets dans le domaine de la finance et des services financiers a augmenté de plus de deux fois, passant de quatre à 10 en 2017", a déclaré Alexandre Ivlev, dirigeant d'EY en Russie.
Selon lui, dans le transport et les communications la situation est inchangée, tandis que le secteur agricole enregistre une faible baisse d'investissements étrangers.
La 22e édition du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) se tiendra du 24 au 26 mai 2018. La France et le Japon, en tant qu'invités d'honneur du SPIEF, disposent de leurs propres pavillons d'exposition sur le site. Le stand français accueillera notamment Air liquide, Auchan, Danone, Engie, Michelin, Sanofi, Schneider Electric, Servier, Société Générale, TechnipFMC et Total.


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