Zinedine Zidane a annoncé, jeudi, à la surprise générale, qu'il quittait son poste d'entraîneur du Real Madrid, quelques jours après sa troisième victoire consécutive en Ligue des champions qui l'a fait entrer dans l'histoire du football. "J'ai pris la décision de ne pas continuer l'année prochaine ", a déclaré Zinedine, 45 ans, à la tête de l'équipe Merengue depuis début 2016. Une décision qualifiée de " totalement inattendue " par le président du club, Florentino Perez, à ses côtés au moment où il faisait part de sa décision. " Je pense que c'est le moment pour tous, pour moi, pour l'équipe, pour le club ", a-t-il déclaré visiblement ému. " Cette équipe doit continuer à gagner et a besoin d'un changement. Après trois ans, elle a besoin d'un autre discours, d'une autre méthodologie de travail ", a ajouté Zidane dont le contrat à la tête de l'équipe du Real Madrid courait jusqu'en 2020. Alors que cette décision va inévitablement susciter des interrogations sur son avenir, notamment ceux qui le voyaient un jour à la tête de l'équipe de France, il a assuré qu'il ne " cherchait pas d'autre équipe ". Zidane était devenu samedi, après la victoire du Real face à Liverpool (3-1), le premier entraîneur de l'histoire du football à remporter trois Ligues des champions consécutives.
Pochettino en pole pour remplacer Zidane, mais… Si la presse espagnole cite Maurico Pochettino comme le favori pour succéder à Zinédine Zidane sur le banc merengue, l'arrivée de l'entraîneur des Spurs semble très improbable, alors qu'il vient de prolonger à Tottenham. L'annonce de Zinédine Zidane de quitter le Real Madrid a résonné comme un coup de tonnerre en Espagne, et bien au-delà. Peu de monde s'attendait à un départ du Français, tout juste auréolé d'une troisième Ligue des Champions de rang. A commencer par Florentino Pérez. Alors que les Merengue doivent désormais se chercher un nouvel entraîneur, la presse espagnole n'a pas tardé à dégainer le nom de Mauricio Pochettino, présenté comme le favori pour le poste. Mais si l'Argentin n'a jamais caché être "anti-Barça", un bon point quand on postule à la Casa Blanca, le technicien part avec un sérieux handicap. En effet, pas plus tard que la semaine dernière, il a prolongé son aventure à Tottenham. Et d'après L'Equipe, il en a profité pour obtenir une belle revalorisation salariale et émargerait désormais à 9,7 millions d'euros. Surtout, Sky Sports avance qu'aucune clause de départ ne figurerait dans le nouveau contrat de Pochettino. Malins, les Spurs n'auraient pas autorisé leur entraîneur à discuter de la possibilité de quitter le club anglais en vue d'un possible départ vers l'Espagne. Pas de quoi inquiéter Marca toutefois, qui affirme que malgré l'absence de clause, le technicien aurait déjà trouvé un accord avec le président des Spurs pour négocier un départ s'il venait à en faire la demande. En cas d'échec avec Mauricio Pochettino, l'état-major madrilène devrait trouver une solution de rechange. Plusieurs noms sont évoqués : Joachim, Arsène Wenger, Laurent Blanc, Santiago Solari, Luis Enrique, Antonio Conte (Chelsea) ou Jürgen Klopp (Liverpool).