La ministre de l'éducation nationale, Nouria Benghebrit, a donné mercredi matin à partir de Tébessa le coup d'envoi officiel des épreuves du baccalauréat (session juin 2018) auxquelles prennent part plus de 700 000 candidats, dont 40 % de candidats libres à l'échelle nationale. La ministre a assisté à l'ouverture des plis de l'épreuve de la langue arabe de la filière lettres et langues étrangères. Le nombre des candidats aux besoins spécifiques avoisine les 400, soit 216 non-voyants et 169 handicapés moteurs. Quelque 260.000 encadreurs sont mobilisés au niveau des centres d'examen, de regroupement, de codage et de correction pour le bon déroulement des épreuves. Plus de 4.390 détenus subiront les épreuves du baccalauréat au niveau de 43 établissements pénitentiaires agréés par le ministère de l'Education nationale. Sur le plan pédagogique, la ministre de l'Education nationale a indiqué à la veille de l'examen que les mesures prises lors des précédentes sessions seront reconduites cette année: possibilité de choisir entre deux sujets dans chaque matière et octroi de 30 minutes supplémentaires à la fin du temps légal imparti pour chaque épreuve. Le ministère de l'Education nationale a annoncé, à ce propos, qu'elle appliquera les mêmes mesures prises lors des sessions précédentes, à savoir l'interdiction pour les candidats, les enseignants, les surveillants, ainsi que le personnel administratif d'introduire téléphones portables, smartphones, tablettes, écouteurs et tout objet connecté dans les salles d'examen pour prévenir tout risque de fraude. Pour assurer la sécurité des centres d'examen et un déroulement dans le calme et la sérénité des épreuves, le commandement de la Gendarmerie nationale a mis sur pieds un plan spécial en coordination avec le ministère de l'Education nationale. Il est, ainsi, prévu "la sécurisation des centres d'examen et leur environnement à travers son territoire de compétence et l'accompagnement et la protection de l'acheminement des sujets à partir des directions de l'éducation jusqu'aux centres d'examen". La Direction générale de la Protection civile a, également, mis en place un dispositif de secours et de prise en charge en cas de nécessité.