Des étudiants algériens et africains d'instituts nationaux de la poste, des télécommunications et des technologies de l'information et de la communication ont été honorés ce week-end à Alger en présence de membres du gouvernement. La ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda-Imane Faraoun, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, et le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, ont pris part à cette cérémonie. Les majors de promotion algériens et de plusieurs pays africains (Mali, Niger, ) de l'Institut national de la poste et des technologies de l'information et de la communication (INPTIC) d'Alger et de l'Institut national des télécommunications et des technologies de l'information et de la communication (INTTIC) d'Oran, ont reçu leurs diplômes lors de cette cérémonie à laquelle ont pris part également des représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie. Lors de son allocution, Mme Faraoun a félicité l'ensemble des étudiants algériens et africains "qui ont réussi avec brio les examens de fin de cycle", tout en les appelants à contribuer à la construction et à l'édification de leurs pays respectifs. Elle a annoncé, à cette occasion, que les étudiants algériens de ces deux instituts ayant obtenu leur master et ingéniorat en 2018 "seront recrutés au niveau des différentes entreprises relevant du secteur". La ministre a, également, annoncé le recrutement de 1.500 jeunes issus de la formation professionnelle, qui ont passé leur stage pratique au niveau des entreprises publiques relevant de la Poste et des TIC. "C'est un large plan de recrutement en partenariat avec des centres de formation professionnelle répartis sur le territoire national visant à recruter 1.500 jeunes", a ajouté la ministre lors de cette cérémonie marquée par l'octroi de contrat de recrutement à plusieurs jeunes diplômés de la formation professionnelle venus des wilayas du pays. Ces jeunes, formés dans des domaines techniques comme le développement et la maintenance réseau, se verront proposer des contrats dans le cadre du dispositif de l'Agence national de l'emploi (ANEM), a-t-on indiqué auprès de responsables du secteur. Mme Faraoun a profité de cette opportunité pour exprimer toute sa gratitude au Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour tout ce qu'il a accompli en faveur de l'Algérie et notamment de la jeunesse.
Les gagnants de la marche des facteurs primés Par ailleurs, des prix ont été décernés aux gagnants de la marche des facteurs qui s'est déroulée mercredi matin entre le bureau de poste de Zeralda et le village des artistes au rythme des sons de la zorna. Les premiers prix ont été octroyés aux facteurs Halima Cherabrab de Chlef (catégorie femme), à Imad Bouras de Jijel (catégorie sénior) et Ahmed Sekat de Tébessa (catégorie vétéran). Les prix représentent des montants de 120.000 DA pour le premier lauréat de chaque catégorie, 100.000 DA pour le deuxième et 80.000 DA pour le troisième. La femme lauréate a reçu son prix sous un tonnerre d'applaudissements en signe d'encouragement à l'intégration des femmes dans ce corps. Pour le directeur d'Algérie Poste, cette manifestation traduit la forte présence de la femme algérienne sur le marché du travail.
Oblitération de timbres postes à l'effigie de résistants populaires Trois timbres postaux à l'effigie de résistants populaires durant la colonisation française ont été oblitérés par la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique et le ministre des Moudjahidine. L'oblitération de ces trois timbres postaux s'inscrit dans le cadre de la célébration de la célébration du 26ème anniversaire de la fête de l'indépendance de l'Algérie, a-t-on indiqué auprès d'Algérie Poste. Il s'agit d'un timbre postal à l'effigie de Chérif Boubaghla (l'homme à la mule), de son vrai nom Mohamed El-Amdjed Ben Abdelmalek, venant de l'Ouest et qui s'installa à Sour El Ghozlane en 1849. Il enseignait dans une école coranique et en même temps soignait des malades qu'il incita à rejoindre la résistance contre le colonisateur français. Il remporta sa première victoire militaire en 1851 contre les Français et lança la révolte de la Kabylie. Arrêté, il fut décapité en 1854. L'autre résistant est Cheikh Amoud Ben El-Mokhtar (1859-1928) de la tribu Imanane (Sakiet El Hamra). Il reçut son premier enseignement à Djanet où il apprit le Coran et la maîtrise des sciences théologiques, du savoir et de la langue arabe. Il mena la résistance targuie contre le colon français, dont la bataille de Bir El Gharama en 1881, la bataille d'Illizi en 1904 et celle d'In Imjen en 1916. Le troisième résistant est Bennacer Ben Chohra (1804-1884), né à Laghouat où il apprit le Coran et les bases de la jurisprudence islamique du chef du courant El Kadiria Ahmed Echaoui. Il rejoint les rangs de l'armée de l'Emir Abdelkader où il reçut une formation miliaire devenant l'un de ses meilleurs cavaliers. Il mena des révoltes en 1851 contre l'armée française au Sahara et engagea la célèbre bataille de Makarine en 1854. Il mourut à Beyrouth après avoir livré en Algérie une résistance de plus de 24 années.