Le groupe allemand Siemens, via sa filiale Siemens Building Technologies, vient de fournir et d'installer un système de gestion du danger pour protéger une série de raffineries et des zones portuaires à Alger, Arzew et Skikda. Dans le cadre de ce contrat, Siemens fournit un système de situation d'urgence permettant la centralisation en un seul point de commandement pour les zones de risques telles que les raffineries pétrolières ou les vastes étendues à contrôler à l'instar des 500 hectares du port d'Alger. Le système installé répond par des alarmes, des messages et l'état de tous les systèmes finalement reliés à 21 points de contrôle situés dans la salle de commandement. Détection d'intrus, contrôle des périmètres, surveillance par télévision interne, c'est la première fois qu'une approche intégrée est adoptée sur une si grande échelle en Algérie, affirme le groupe allemand. En plus du contrôle d'accès des véhicules dans tous les bâtiments, un système de “pass” couvre toutes les portes et tourniquets en fournissant 10 niveaux d'accès, du directeur au garde de sécurité. Il convient de signaler que le groupe allemand est présent en Algérie, notamment dans le domaine des chemins de fer, il contribue dans la réalisation du métro d'Alger, à la fabrication des équipements du métro. Il est à rappeler par ailleurs, que le responsable de Siemens a révélé auparavant que sa société participe dans d'autres projets, notamment dans le domaine de l'énergie et de l'industrie comme la réalisation de stations électriques à Berrouaghia et Cap Djinet, ainsi que la fourniture de systèmes de liaison des tuyaux de gaz entre l'Algérie et l'Espagne. Parmi les projets les plus importants du groupe allemand figurent le système de renseignem ent des banques, de la poste, la télécommunication, ainsi que l'approvisionnement de 1700 écoles et lycées en équipements informatiques en plus du projet d'équiper le Métro d'Alger et les chemins de fer de systèmes de signalisation. Les chiffres avancés par le groupe allemand indiquent un chiffre d'affaires de plus de 178 millions d'euro atteint en 2004. Le groupe allemand a réussi, après avoir créé sa branche en Algérie en 2002, à augmenter ses investissements et réaliser des projets de partenariat, dont ceux conclus avec la Société nationale des transports ferroviaires.