La ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zohra Zerouati, a examiné avec ses homologues africains les défis de l'environnement en Afrique et les moyens de les relever et ce, lors des travaux de la 7e session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement (CMAE) qui se tient à Nairobi (Kenya) sous le thème: "Transformer les politiques écologiques en actes grâce à des solutions réfléchies", a indiqué mercredi un communiqué du ministère. Mme Zerouati a examiné avec ses homologues africains les "défis de l'environnement en Afrique et les moyens d'y faire face à travers la recherche de solutions innovées et l'encouragement de la production et de la consommation durables", précise le communiqué. Les travaux ont porté également sur les questions principales à soumettre à la 4e session de l'Assemblée générale de l'ONU sur l'environnement prévue en mars 2019. Il est prévu en outre la préparation de la conférence des 14 parties de la convention de l'ONU sur la biodiversité, prévue en novembre prochain à Charm El Cheikh (Egypte), ainsi que la 24e conférence des parties signataires de la convention-cadre de l'ONU sur les changements climatiques qui se tiendra à Katowice (Pologne), ajoute-t-on de même source. Par ailleurs, la ministre a présenté une proposition sur l'introduction des énergies renouvelables comme solution durable pour la préservation de l'environnement et du développement durable. Parmi les plus importantes décisions adoptées durant cette 7e session concernant la biodiversité, la consécration de la période 2021-2030 comme décennie de l'ONU pour l'environnement pour la réhabilitation des systèmes écologiques. Il a été procédé à l'adoption d'une décision sur la position commune du groupe panafricain sur les changements climatiques, avant la clôture de la session par la déclaration de Nairobi sur le changement des politiques environnementales. Dans le cadre de la coopération et du partenariat entre les pays arabes, la ministre a examiné lors d'un entretien avec le secrétaire d'état au développement local et à l'environnement de Tunisie, Chokri Ben Hassen, la coopération dans l'application des accords conclus entre les deux parties en mai dernier. La possibilité de créer et d'aménager un espace commun de repos et de loisirs au niveau des frontières algéro-tunisiennes a également été débattu entre les deux responsables qui ont convenu de concourir à la création d'un espace marin commun protégé au niveau des frontières entre les deux pays (El Kala Algérie-Tabarka Tunisie). Mme Zerouati s'est également entretenue avec la ministre égyptienne de l'Environnement, Yasmine Salah El-Dine Fouad avec laquelle elle a examiné les moyens de coopération en matière de dépollution des eaux usées, de biodiversité, de changements climatiques et de lutte contre la désertification. La ministre égyptienne a formé le vœu de tirer profit de l'expérience algérienne en matière de gestion des déchets solides. Lors d'une rencontre de haut niveau sur les opportunités d'investir dans l'élément féminin en matière de changement de la chaîne de valeur de l'énergie en Afrique, la ministre a évoqué la place et les opportunités offertes à la femme en Algérie et son implication dans tous les domaines y compris l'investissement dans les énergies renouvelables.
Entretien avec la Directrice régionale du PNUE Par ailleur, la ministre, s'est entretenue,avec la Directrice régionale du Programme des Nations unies pour l'Environnement en Afrique (PNUE), Juliette Biao Koudenoukpo, avec laquelle elle a évoqué les domaines de coopération et de coordination conjointe dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de coopération entre l'Algérie et le Programme des Nations unies du 9 avril 2018, a indiqué un communiqué du ministère. Cette rencontre s'est tenue en marge des travaux de la 7ème session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement ayant pour thème "Transformer les politiques écologiques en actes grâce à des solutions réfléchies", abritée par Nairobi (Kenya), a précisé la même source. Parmi les domaines abordés par Mme Zerouati et qualifiés de prioritaires à court terme, la gestion intégrée des déchets, les énergies renouvelables, la sauvegarde des ressources naturelles et la mise en valeur des écosystèmes. Lors d'une rencontre avec la SG de la Convention de "Ramsar" sur les régions humides, Martha Rojas-Urrego, Mme. Zerouati a tenu à souligner "l'importance que donne l'Algérie à ces régions, à leur préservation et à leur développement économique", soulignant la nécessaire intégration de ces régions à l'ordre du jour des manifestations autour des questions écologiques, compte tenu du rôle des régions humides dans l'absorption de l'oxyde de carbone émis par les forêts. Il a été convenu, par ailleurs, d'examiner les moyens de financement de ces projets pour le développement et la gestion de ces régions, a ajouté la même source.