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Prix de l'or noir : Le pétrole grimpe face à la réticence de l'Opep à ouvrir les vannes
Publié dans Le Maghreb le 27 - 09 - 2018

Les cours du pétrole ont terminé en hausse mardi, le baril de Brent grimpant à son plus haut depuis presque quatre ans alors que le marché s'inquiète de voir l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) hésiter à compenser la perte de l'offre iranienne.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a gagné 67 cents pour clôturer à 81,87 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), un niveau inédit depuis novembre 2014. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance a pris 20 cents pour terminer à 72,08 dollars. "Les commentaires effectués ce week-end par les responsables de l'Opep et leurs partenaires continuent à résonner et à pousser les prix vers le haut", a commenté John Kilduff de la société Again Capital. Une vingtaine de pays membres et non membres de l'Opep, signataires fin 2016 d'un accord par lequel ils se sont engagés à limiter leur offre, ont en effet décidé dimanche à Alger de ne pas augmenter leur production dans l'immédiat malgré la hausse récente des cours de l'or noir. Une augmentation alimentée en grande partie par l'anticipation de la mise en œuvre, à partir de novembre, de sanctions américaines sur les exportations de pétrole iranien. "Les Saoudiens veulent sans doute éviter ce qui s'est passé en juillet", a avancé M. Kilduff: le baril de Brent était soudainement repassé sous les 75 dollars quand l'Opep avait confirmé que Ryad avait largement ouvert les vannes de ses puits de pétrole en juin. Certains acteurs du marché s'attendaient à ce que l'Opep et ses partenaires signalent dimanche leur intention d'ajuster plus rapidement leur production après des commentaires du président américain contre le cartel. Ils n'en n'ont rien fait. Donald Trump a renouvelé ses critiques mardi en lançant à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU: "Nous défendons nombre de ces nations pour rien et elles en profitent pour nous imposer des prix du pétrole plus élevés." "Ce n'est pas bien. Nous voulons qu'elles cessent de faire monter les prix (...) et qu'elles commencent à les faire baisser", a-t-il ajouté. Les cours du brut se sont temporairement repliés après ces propos mais se sont rapidement redressés. Alors que les observateurs du marché s'accordent pour désigner les sanctions américaines sur les exportations iraniennes de pétrole comme explication de la hausse des prix, les Européens ont annoncé la création d'un système de troc afin de préserver leur commerce avec l'Iran tout en échappant aux sanctions américaines "Nous ne nous attendons pas à ce que cela s'applique du jour au lendemain", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, qui y voit une tactique de l'Europe pour faire rester l'Iran dans l'accord sur le nucléaire malgré les sanctions américaines.

Hausse en Asie
Les cours du pétrole continuaient de grimper mardi en Asie, portés par la décision de l'Opep et de ses partenaires de ne pas augmenter la production de brut, faisant fi des pressions de Donald Trump. Vers 03H30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en novembre, progressait de 18 cents à 72,26 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne, également pour novembre, gagnait 23 cents à 81,43 dollars, son niveau le plus haut depuis novembre 2014.
Réunis ce weekend à Alger, une vingtaine de pays membres et non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont décidé de ne pas augmenter pour l'heure leur extractions d'or noir malgré les appels en ce sens du président américain. Les marchés observent également que les nouvelles sanctions américaines contre Téhéran prévues début novembre devraient faire chuter les exportations iraniennes au cours des prochains mois, diminuant d'autant l'offre de brut sur le marché. "Le pétrole continue de réaliser des gains étonnants, aidé par les informations sur la décision de l'Opep de ne pas procéder à une augmentation immédiate de la production", a commenté Stephen Innes, analyste chez Oanda. "On assiste à une envolée des espoirs des investisseurs qui s'attendent à ce que les sanctions américaines contre les exportations de brut iranien réduisent considérablement l'offre globale. Il est possible qu'il y ait de nouvelles progressions dans les semaines à venir". Lundi, le Brent a terminé à 81,20 dollars, en hausse de 2,40 dollars. A New York, le WTI a fini à 72,08 dollars, en hausse de 1,30 dollar.

Trump appelle l'Opep à baisser les prix
Le président américain Donald Trump a appelé mardi les pays membres de l'Opep à cesser de faire monter les prix du pétrole et à payer plus pour leur propre défense.
"Nous défendons nombre de ces nations pour rien et elles en profitent pour nous imposer des prix du pétrole plus élevés", a-t-il lancé à la tribune de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU, semblant viser plus directement ses alliés du Golfe.
"Ce n'est pas bien. Nous voulons qu'elles cessent de faire monter les prix (...) et qu'elles commencent à les faire baisser. Et elles doivent contribuer substantiellement à partir de maintenant à l'effort de défense", a-t-il ajouté, sans plus de précisions. Poursuivant sa charge contre l'Opep, il a reproché à l'organisation de pays producteurs de pétrole "d'arnaquer le reste du monde". "Je n'aime pas cela. Personne ne devrait aimer cela", a-t-il martelé. Donald Trump a aussi de nouveau mis en garde l'Allemagne contre une "dépendance totale" vis-à-vis de la Russie si elle "ne change pas immédiatement le cours" de son projet de gazoduc Nord Stream 2 avec la Russie. "Le monde occidental doit préserver son indépendance face aux empiètements de puissances étrangères expansionnistes", a-t-il insisté. Le président américain fustige régulièrement Nord Stream 2, qui vise à doubler les capacités de livraison de gaz russe en Europe en passant par la mer Baltique et en évitant l'Ukraine, avec qui la Russie entretient des relations conflictuelles.
Les Etats-Unis, grand producteur de gaz naturel, se sont de leur côté lancés dans une offensive commerciale à la recherche de nouveaux débouchés, notamment en Europe.


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