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Ascoval: Le projet de reprise jugé "solide" et "crédible"
Publié dans Le Maghreb le 04 - 11 - 2018

Nouvel espoir pour Ascoval: le projet de reprise de l'usine de Saint-Saulve (Nord) par le groupe Altifort a été jugé "solide" mercredi, même si des "fragilités" persistent, selon le gouvernement, qui a dit vouloir régler ce dossier d'ici "début décembre".

"Soulagés", les salariés, qui faisaient grève et bloquaient l'aciérie du Nord depuis plus d'une semaine, ont voté mercredi soir en assemblée générale la reprise du travail lundi.
"Le sentiment général qui ressort, c'est la crainte de se faire rouler une nouvelle fois dans la farine", a affirmé le porte-parole de la coordination syndicale Bruno Kopczynski tout en se disant "plus que jamais" optimiste sur une issue favorable.
La secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie, Agnès Pannier-Runacher, a aussitôt salué "l'esprit de responsabilité des salariés d'Ascoval". "Le gouvernement travaille d'arrache-pied pour trouver une solution et assurer un avenir aux salariés. Notre parti pris, c'est de donner toutes ses chances à l'offre d'Altifort", a-t-elle tweeté.
Le cabinet de conseil indépendant Roland Berger, mandaté par Bercy pour analyser l'offre de reprise déposée par Altifort, a jugé cette proposition "solide" et "crédible", avait assuré en début d'après-midi devant la presse le ministre de l'Economie Bruno Le Maire à l'issue d'une réunion à Bercy avec l'ensemble des acteurs du dossier.
"C'est donc une chance pour le site d'Ascoval", a estimé le ministre, assurant que l'ensemble des participants à cette réunion, à savoir l'Etat, les entreprises, les syndicats et les élus locaux, étaient "tombés d'accord pour dire que cette chance mérite d'être jouée".
"L'Etat a changé de position sur Ascoval, et c'est tant mieux!", a réagi le président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand (ex-LR). "Si tout le monde joue le jeu jusqu'au bout, Ascoval pourra être sauvée et nous garderons une filière des aciers spéciaux en France."
Selon l'étude indépendante du cabinet Roland Berger, des fragilités demeurent dans l'offre du Franco-belge Altifort, concernant d'une part les carnets de commande, actuellement insuffisamment remplis, et d'autre part le financement de l'opération de reprise, qui n'est pas bouclé.
Mais l'entreprise a désormais "beaucoup de chances d'être sauvée", a estimé sur BFMTV le président d'Ascoval, Cédric Orban.
"L'urgence est désormais à la consolidation de l'offre de reprise d'Altifort", a expliqué Bruno Le Maire, assurant que les acteurs du dossier, à commencer par l'Etat, s'étaient donné "jusqu'à début décembre" pour régler les sujets encore "sur la table".

"Jouer le jeu"
Altifort a présenté une offre de reprise de l'usine de production d'aciers de moyenne et haute gamme impliquant que Vallourec, principal client et désormais premier actionnaire d'Ascoval, maintienne pendant un an et demi son niveau actuel de commandes. Ce que Vallourec, dont l'État est actionnaire à 17%, a refusé.
Cette décision a obligé le gouvernement et Altifort à travailler sur une proposition alternative. Selon une source proche du dossier, 150 à 200 millions d'euros sont nécessaires pour que ce projet tienne la route, ce qui implique de trouver de nouvelles sources de financement, auprès des banques ou d'investisseurs.
Altifort est désormais disposé à porter son investissement en fonds propres à "20 à 30 millions d'euros", contre 10 millions jusqu'à présent, a indiqué M. Le Maire, en confirmant que l'Etat mettrait de son côté jusqu'à un euro d'argent public par euro d'argent privé investi, afin de soutenir le projet.
Présent à la réunion, Xavier Bertrand a rappelé que la région mettrait "12 millions d'euros" dans l'opération, et Valenciennes métropole "10 millions d'euros".
Autre élu lui aussi très mobilisé sur le dossier, le député PCF du Nord Fabien Roussel se veut "optimiste", mais, selon lui, Emmanuel Macron "doit lancer un appel à soutenir cette reprise" et "mettre tout son poids en direction des banques pour qu'elles viennent boucler le financement de ce beau projet industriel".
"Depuis le début, les salariés y ont cru. Ce cabinet vient de valider leurs attentes, leurs espoirs", a pour sa part souligné Sébastien Chenu, député RN du Nord.
La chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg doit rendre sa décision le 7 novembre, en pleine visite d'Emmanuel Macron dans la région. Selon des parlementaires LREM reçus mardi à l'Elysée, le chef de l'Etat suit avec "grand intérêt" le dossier.
Interrogé sur ce mouvement, Bruno Le Maire a précisé avoir demandé aux syndicats de salariés qu'ils reprennent le travail. C'est "l'une des conditions pour que cette reprise puisse fonctionner", a-t-il insisté. Une assemblée générale avait lieu en fin de journée sur le site.


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