Le Directeur général de la Sûreté Nationale (DGSN), Abdelkader Kara Bouhadba, accompagné du Wali d'Alger Abdelkader Zoukh s'est rendu vendredi soir à l'Hôpital central de la Sûreté nationale (Les glycines) pour s'enquérir de l'état de santé des éléments de la police blessés lors des "violences et des destructions" qu'a connues la capitale Alger au niveau du Boulevard Mohamed V et la rue Didouche Mourad, indique un communiqué de la DGSN. Pour rappel, les services de la Sûreté nationale ont enregistré lors de leur intervention pour rétablir l'ordre public, 83 policiers blessés ayant été agressés brutalement, ajoute le communiqué. "Les éléments de police blessés sont pris en charge actuellement au niveau de l'Hôpital central de la Sûreté nationale", a précisé le communiqué. La DGSN avait indiqué dans un communiqué précédent que vingt-sept (27) policiers avaient été blessés dont 04 se trouvent dans un état grave suite à des agressions perpétrées par des délinquants lors des marches organisées vendredi à Alger, ajoutant que 108 individus ont été interpellés. La même source a rappelé que les éléments de police blessés ont été "victimes de jets de pierres et d'objets tranchants par des délinquants au niveau du Boulevard Mohamed V et Alger-Centre", ajoutant que "plusieurs véhicules de la DGSN ont été saccagés". "Les services de police qui détiennent des images et des vidéos poursuivent leur enquête afin d'identifier les autres personnes impliquées dans ces actes et les présenter aux autorités judiciaires", a souligné le communiqué.
utilisation du gaz lacrymogène La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a "catégoriquement démenti", vendredi, les informations relayées par certains médias, citant la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), au sujet du recours des éléments de la sûreté au gaz lacrymogène au niveau du tunnel de la faculté à Alger. La DGSN a affirmé, dans un communiqué parvenu à l'APS, que la "formation et le professionnalisme des éléments de la sûreté leur permettent d'avoir un contrôle parfait des moyens légaux de maintien de l'ordre", ajoutant que les éléments de la sûreté n'ont, ni par la passé ni à l'avenir, eu recours à l'utilisation du gaz lacrymogène dans de pareils espaces confinés. "Les forces de la police ont fait barrage à un groupe de manifestants ayant subitement adopté un comportement agressif au niveau du tunnel de la faculté en recourant à des fumigènes et des pétards", a fait savoir la même source, relevant qu'un autre groupe de manifestants a, par vengeance, mis le feu à un véhicule de police et saccagé des voitures appartenant à des particuliers.