En la solennité des événements graves que traverse l'Algérie et qui se caractérisent par une délicate crise politique, sous l'effet de l'évolution rapide des choses, le contexte politique dans lequel est appelé à évoluer le pays s'incarne de lui-même dans les dispositions de la Constitution en pareille phase de crise, à savoir la mise en route des articles 7, 8 et 102 , c'est à dire l'image réelle de la démocratie qui provoquera des mutations significatives, les besoins socio-politiques du peuple, les défis de la " nouvelle Algérie ", les langages de la communication et les vertus du dialogue, et d'autres voies encore d'apaisement. Dans cet esprit, l'ANP par la voix officielle du vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah a affirmé que l'Algérie avait besoin de stabilité politique conformément à la loi fondamentale du pays, seule solution de sortie de crise. Un engagement renouvelé et relancé pour le succès de la période de transition. Une mise en valeur encouragée et éclairée à maintes occasions par le chef d'état-major de l'ANP, avec la dimension républicaine de ses déclarations marquées en faveur de l'intérêt suprême de la Nation et de la satisfaction des revendications populaires pour le changement. La position de l'armée en faveur des attentes démocratiques du peuple est un aspect fondamental de l'action à venir de cette période de transition et doit le devenir toujours davantage pour la classe politique si vraiment elle aspire au pouvoir par la voix du peuple. Les nouveautés dans la vie de l'ANP ne sont jamais séparées de la proximité du peuple, mais qu'au contraire, elles s'intègrent et approfondissent ce fort lien ; quand on se met à l'écoute des messages du vice-ministre de la Défense nationale, on apprend à regarder en avant, tout en recueillant la réalité existante. Ainsi, l'Armée a repris à son compte le vouloir de changement imposé par les marches populaires, les a mises à jour dans le cadre de la Constitution. On trouve dans les messages du vice-ministre de la Défense nationale, les méthodes et les orientations à disposition dans la solution de cette crise par le retour sans équivoque à la souveraineté du peuple et capable d'unir la vision saine du futur de l'Algérie. Pour que l'action de cette " Algérie nouvelle " engagée dans la voie du progrès, de l'épanouissement nationale, de la paix socio-politique et de la démocratie participative soit couronnée de succès, il est impératif d'évoluer vers un véritable dialogue fructueux pour une nouvelle République qui ne repose pas sur les intérêts prioritaires des politiques, comme ce fut le cas durant deux décennies durant, mais sur la complémentarité entre le peuple et l'Etat de droit. Une complémentarité qui établisse le pont lui permettant de contribuer à la fin de l'actuelle crise politique, d'autant plus que l'état-major de l'ANP soutient et adhère au changement exigé par le peuple. Les espérances démocratiques et dans d'autres domaines de la société algérienne seront-elles exaucées ? Tout le monde y croit sincèrement. Certes, rien ne se fera automatiquement ou par un simple trait de plume. Tout le monde connaît les limites dans lesquelles peut œuvrer la classe politique nationale, qui, certes, a de larges possibilités d'action positive, mais est également soumise à de multiples contradictions et astreintes qui lui sont propres. Mais pour que l'action de cette " Algérie nouvelle " davantage démocratique soit couronnée de succès, l'effort du peuple, sa patience et sa vigilance, la nécessité dans laquelle se trouve le pays avec cette grave crise politique, il s'agit de ne plus attendre, l'urgence s'impose A PRIORI ; En d'autres termes, il s'agira pour tout un chacun, pour tout le monde, d'être l'accompagnateur de l'état-major de l'ANP qui , entoure et soutient le respect de la Constitution, à avancer dans la voie souhaitée pour sortir de cette crise à risques sur le plan politique, économique et social. Cette prise de position justifierait à bien des titres les espoirs qui se sont manifestés immédiatement après la démission du président Abdelaziz Bouteflika. Espoirs d'un lendemain meilleur. Même si les contraintes de la gestion de la période de transition ,dans cette phase de troubles, où le rapport de force intérieur est encore en voie de définition, ainsi que la complexité de la situation, la position de l'ANP peu atténuer les choses.