"S'il faut employer les armes, nous les emploierons", a déclaré Le ministre vénézuélien de la Défense en réaction à la tentative de coup d'État dans le pays. Le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino Lopez, a indiqué mardi 30 avril qu'il était prêt à employer les armes si nécessaire, en réaction à la tentative de coup d'État. "Ceux qui viendront [au palais présidentiel] de Miraflores au nom de la violence seront vaincus par la violence. S'il faut employer les armes, nous les emploierons", a-t-il déclaré à la télévision, selon le site Nacional. Le dirigeant de l'opposition, Juan Guaido, qui s'est proclamé "Président" du Venezuela, a rejoint ses partisans rassemblés à Caracas devant la base aérienne de La Carlota. Il a également invité les militaires vénézuéliens à cesser de soutenir le Président et à se mettre du côté des manifestants. Nicolas Maduro avait précédemment indiqué que les forces armées étaient restées fidèles au pouvoir. L'ambassade de Russie a pour sa part déclaré à Sputnik qu'à l'issue d'une tentative de coup d'État, la situation à Caracas restait calme, que les militaires n'avaient pas suivi l'opposition et que la situation était contrôlée par les autorités. Vladimir Padrino Lopez avait fait état d'un blessé, un militaire haut gradé, lors de la tentative de coup d'État. Les protestations se poursuivent depuis plusieurs mois au Venezuela, confronté à une grave crise économique assortie de tensions politiques. Le 23 janvier, Juan Guaido s'est proclamé Président par intérim devant une foule de partisans. Or, depuis lors, le pouvoir reste bien en place, alors que les manifestations sont devenues moins massives à travers le pays.
"Un acte de terrorisme" Le ministre de la Défense du Venezuela a appelé les actions réalisées par l'opposition le 30 avril un acte de terrorisme, a indiqué la chaîne de télévision VTV. Les actions commises par l'opposition vénézuélienne le 30 avril peuvent être considérées comme un acte terroriste, a déclaré le ministre de la Défense du Venezuela, Vladimir Padrino Lopez, sur le plateau de la chaîne de télévision VTV. "Nous pouvons qualifier cette action d'acte de terrorisme. Un acte de lâcheté et de terrorisme", a-t-il affirmé. Le ministre a également fait savoir qu'un petit groupe de militaires et de policiers avait dérobé des véhicules et des armes, selon les témoignages de militaires partisans du président Maduro, qui les ont découvert équipés d'armes, dans le quartier de l'Altamira. "Nous imputons la responsabilité de tous les actes de violence à l'opposition. Nous réclamons la fin de la violence", a-t-il ajouté. Plus tôt dans la journée, Juan Guaido est intervenu devant ses partisans rassemblés à l'extérieur de la base, annonçant le début de la "fin définitive de l'usurpation" et appelant à rejoindre les manifestants dans leur lutte contre le gouvernement en place. Pour le 1er mai, le "Président par intérim", reconnu par une cinquantaine de pays dont les États-Unis, avait promis d'organiser "la plus grande marche de l'histoire vénézuélienne". Le pouvoir a, lui aussi appelé, à manifester le 1er mai dans le centre de Caracas pour le traditionnel défilé de la fête du Travail. Les protestations se poursuivent depuis plusieurs mois au Venezuela, confronté à une grave crise économique assortie de tensions politiques.
Moscou: si les USA ne cessent pas leur ingérence, ce sera un désastre La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que si Washington n'arrêtait pas son ingérence au Venezuela, ce serait un désastre. L'ingérence des États-Unis dans les affaires souveraines du Venezuela risquerait de faire se dégrader la situation dans ce pays, a déclaré aux journalistes Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. "Toute une série de politiciens à Washington ne voient pas les fâcheux effets de la voie qu'ils font suivre à cette histoire. C'est bizarre parce que tout le monde le voit, a-t-elle dit. Si Washington persiste dans sa politique d'ingérence dans les affaires intérieures [du Venezuela, ndlr], cela risque de déboucher sur un désastre." Entre-temps, le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino Lopez, a indiqué qu'il était prêt à employer les armes si nécessaire, en réaction à la tentative de coup d'État. Plus tôt dans la journée, le dirigeant de l'opposition, Juan Guaido, est intervenu devant ses partisans rassemblés à l'extérieur de la base aérienne de La Carlota, annonçant le début de la "fin définitive de l'usurpation" et appelant à rejoindre les manifestants dans leur lutte contre le gouvernement en place.
La mission des spécialistes militaires russes au Venezuela Les spécialistes militaires russes présents au Venezuela ne sont venus que pour "réaliser des travaux de réparation et de maintenance sur les systèmes d'armes" livrés précédemment au pays, a annoncé l'ambassade de Russie, ajoutant qu'à l'issue d'une tentative de coup d'État, la situation à Caracas restait calme et était contrôlée par les autorités. Les militaires russes au Venezuela n'étant pas membres de détachements militaires, ils ne peuvent pas influer sur la situation dans le pays, a déclaré, dans une interview à Sputnik, un représentant de l'ambassade de Russie à Caracas. "Les spécialistes militaires russes qui se trouvent au Venezuela ne sont pas une unité de combat. Ils sont arrivés dans le pays pour former [des techniciens] et réaliser des travaux de réparation et de maintenance sur les systèmes d'armes qui avaient été livrés au Venezuela dans le cadre d'accords de collaboration technico-militaire. Il ne peut être question de leur éventuelle ingérence dans la situation dans le pays", a indiqué le groupe de presse de l'ambassade. Le dirigeant de l'opposition, Juan Guaido, qui s'est proclamé "Président" du Venezuela, a rejoint ses partisans rassemblés à Caracas devant la base aérienne de La Carlota. Il a également invité les militaires vénézuéliens à cesser de soutenir Nicolas Maduro et à se mettre du côté des manifestants pour une nouvelle "marche des libertés". L'ambassade de Russie avait précédemment annoncé à Sputnik qu'à l'issue d'une tentative de coup d'État, la situation à Caracas restait calme, que les militaires n'avaient pas suivi l'opposition et que la situation était contrôlée par les autorités.