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Iran: Téhéran a rejeté l'"ultimatum nucléaire" de Washington
Publié dans Le Maghreb le 07 - 05 - 2019

Les États-Unis ont menacé vendredi l'Iran de nouvelles "restrictions" à son programme nucléaire civil afin de l'obliger à renoncer à l'enrichissement d'uranium et au stockage d'eau lourde. Le président du parlement iranien, Ali Larijani, a indiqué que Téhéran ne violait aucun accord et poursuivrait par conséquent ses activités dans ce domaine.

Malgré les pressions exercées par les États-Unis, l'Iran poursuivra l'enrichissement d'uranium, a déclaré le président du parlement iranien, Ali Larijani, réagissant au communiqué du département d'État américain brandissant la menace de nouvelles "restrictions" au programme nucléaire civil de Téhéran, annonce l'agence ISNA.
"En vertu de l'accord sur son programme nucléaire, l'Iran est autorisé à produire de l'eau lourde, ce qui ne viole pas cet accord", a rappelé M.Larijani, cité par la même agence.
Washington a annoncé vendredi de nouvelles "restrictions" au programme nucléaire civil iranien, précisant que toute activité de Téhéran pour transférer de l'uranium enrichi hors d'Iran en échange d'uranium à l'état naturel serait désormais "passible de sanctions". Les États-Unis ont appelé l'Iran à "cesser" d'enrichir de l'uranium. Par ailleurs, Washington a assuré ne plus tolérer que l'Iran stocke l'eau lourde produite au-delà des limites autorisées.
Les États-Unis ont également promis d'imposer des sanctions à Téhéran s'il continue d'agrandir sa centrale nucléaire de Bouchehr.
Le Président états-unien Donald Trump s'est retiré il y a un an de l'accord international censé empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique, le jugeant trop laxiste. Pourtant, les autres signataires, à commencer par les alliés européens de Washington, restent attachés à ce texte et Téhéran continue de le respecter, selon les inspecteurs internationaux.
Il s'agit, outre la centrale de Bouchehr, du réacteur à eau lourde d'Arak, qui a été modifié sous le contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de manière à rendre impossible la production de plutonium à usage militaire, et du site souterrain d'enrichissement de

Les européens préoccupés par les décisions US
L'UE, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni - parties de l'accord sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en juillet 2015 - se sont déclarés, ce samedi 4 mai, préoccupés par la décision des États-Unis de ne pas prolonger les dérogations liées au commerce de pétrole avec l'Iran.
Réagissant à la déclaration des États-Unis de mettre fin aux exemptions de commerce de pétrole avec l'Iran qui permettaient encore à certains pays d'en profiter, les ministres français, allemand et britannique des Affaires étrangères ainsi avec la haute représentante de l'Union européenne ont déclaré regretter cette décision.
"Nous notons également avec préoccupation la décision de ne pas renouveler intégralement les exemptions concernant certains projets de non-prolifération nucléaire dans le cadre du Plan d'action global commun (Joint Comprehensive Plan of Action, JCPoA)", indique un communiqué publié sur le site France diplomatie.
Ils se manifestent notamment en faveur de garder l'accord sur le nucléaire iranien en rétablissant certains échanges économiques avec Téhéran.
"Nous sommes déterminés à poursuivre les efforts, avec d'autres partenaires européens, pour permettre la poursuite du commerce légitime avec l'Iran, notamment par l'opérationnalisation de la structure INSTEX", poursuit le communiqué.
En outre, ces pays de l'Union européenne ont appelé la Russie et la Chine à soutenir, en tant que participants au JCPoA, le commerce légitime que l'accord permet, "par des mesures rapides et concrètes".
En mai 2018, le Président Donald Trump a annoncé le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015, de même que le rétablissement des sanctions contre l'Iran, y compris celles qui touchent les pays commerçant avec Téhéran. Certaines de ces sanctions ont été rétablies le 7 août 2018, tandis que d'autres sont entrées en vigueur le 5 novembre dernier.
Le 22 avril 2019, le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, avait annoncé que Washington mettrait fin dès le 2 mai aux dérogations qui permettaient encore à certains pays, dont la Chine, l'Inde, la Turquie, le Japon, la Corée du Sud, l'Italie et la Grèce, d'importer du brut iranien.


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